
Qu’est-ce que l’énergie verte ?
- Énergie
- Bâtiment
- Photovoltaïque
- Solaire
- Géothermie
Sommaire
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Panneaux solaires photovoltaïques
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Chauffe-eau solaire
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Pompes à chaleur
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Géothermie
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Eoliennes urbaines
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Cogénération
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Biomasse
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Partage d'électricité : mutualiser l’énergie renouvelable locale
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Partager un toit
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L’ancien système de calcul pour les installations photovoltaïques
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Les installations de références
En Région de Bruxelles-Capitale, et en Belgique en général, la majorité de l'énergie est obtenue à partir de sources d'énergie fossiles. Actuellement, la Région achète la majeure partie de son gaz et de son électricité à l'étranger, mais dans un proche avenir, l'énergie fossile devenant de plus en plus rare, sera également appelée à devenir de plus en plus chère.
De plus, l'énergie fossile contribue largement au changement climatiqueDésigne de lentes variations des caractéristiques climatiques en un endroit donné, au cours du temps : réchauffement ou refroidissement. Certaines formes de pollution de l'air, résultant d'activités humaines, menacent de modifier sensiblement les climats, dans le sens d'un réchauffement global. Ce phénomène peut entraîner des dommages importants : élévation du niveau des mers, accentuation des événements climatiques extrêmes (sécheresses, inondations, cyclones, etc.), déstabilisation des forêts, menaces sur les ressources d'eau douce, difficultés agricoles, désertification, réduction de la biodiversité, extension des maladies tropicales, etc.. La Région de Bruxelles-Capitale s'est fixé pour objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serreGaz qui absorbe une partie des rayons du soleil et les restitue sous la forme de rayonnements, lesquels rencontrent d'autres molécules de gaz et reproduisent ainsi le processus, entraînant l’effet de serre, qui engendre une augmentation de chaleur. Les principaux gaz à effet de serre dont l’origine est essentiellement liée à des activités humaines sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et l’ozone troposphérique (O3). de 40 % par rapport à 2005 et de 11700 GWh d’énergie à partir de sources renouvelables d’ici 2030. Il est donc urgent que nous produisions notre électricité, notre chaleur, notre refroidissement et notre eau chaude autrement.
Les avantages de l'énergie verte
L'énergie verte est une énergie tirée de sources d’énergie qui n'ont pas d'impact sur votre santé, qui ne polluent pas l'environnement et qui ne représentent pas une charge pour ce dernier. Pour cette raison, l'énergie verte est la technologie de l'avenir et l'avenir de vos enfants et de vos petits-enfants :
- vous n'investissez qu'une seule fois et vous profitez ensuite d'énergie gratuite ;
- vous ne dépendez plus des sources d'énergie fossile et de la variabilité de leurs prix ;
- vous contribuez à un air plus sain (si vous ne brûlez pas de bois).
La Région bruxelloise mise résolument sur le vert
De plus en plus de panneaux solaires apparaissent sur les toits, qui fournissent l'électricité nécessaire aux maisons, aux écoles et aux entreprises et l'eau de la douche d'un nombre croissant de voisins est chauffée par le soleil grâce à un chauffe-eau solaire.
Les panneaux solaires et les chauffe-eau solaires sont en effet très intéressants dans notre Région : le soleil y est présent suffisamment, nous disposons d'une grande superficie de toitures et ces formes de production d'énergie sont largement soutenues par diverses mesures d'aide. Les pompes à chaleur et la cogénérationLa cogénération est la production simultanée, dans un seul processus, d'énergie thermique et d'énergie électrique ou mécanique. (DIRECTIVE 2012/27/UE) sont également deux technologies prometteuses au niveau de la fourniture de chauffage et de la climatisation nécessaires dans nos immeubles de bureaux, hôpitaux et hôtels.
Par contre, la biomasseEnsemble des végétaux et des animaux, ainsi que des déchets organiques qui leur sont associés. La biomasse végétale provient de la photosynthèse et constitue une source d'énergie renouvelable. et l'hydroélectricité sont deux sources d'énergie qui ne sont pas très adaptées à la Région bruxelloise. Pour l’énergie hydraulique, nos cours d'eau n'offrent pas les courants nécessaires et des différences de niveau suffisantes. La biomasse, dans laquelle des matières organiques d'origine animale ou végétale, comme le bois, sont brûlées ou transformées en énergie, pose de nombreux problèmes en termes de qualité de l'air en raison de l'émission de polluants nocifs qui y est liée.
Réduisez d'abord votre consommation énergétique
L'énergie la plus verte est celle que vous n'utilisez pas. Avant de produire soi-même de l'énergie verte, il vaut mieux commencer par essayer d'optimiser sa consommation énergétique : c'est de loin l'investissement le plus écologique. Une maison suffisamment isolée, un chauffage bien réglé, des appareils électroménagers économes en énergie... Lisez nos conseils ou le dossier sur le Guide Bâtiment Durable pour réduire votre consommation énergétique.
Panneaux solaires photovoltaïques
Gratuit et inépuisable... le soleil est une fabuleuse source d'énergie renouvelableL’énergie renouvelable est une énergie produite à partir de sources non fossiles renouvelables, à savoir : énergie éolienne, solaire, aérothermique, géothermique, hydrothermique, marine et hydroélectrique, biomasse, gaz de décharge, gaz des stations d’épuration d’eaux usées et biogaz. (DIRECTIVE 2009/28/CE).
Les rayons solaires sont convertis en électricité grâce à des panneaux solaires photovoltaïques, une solution efficace pour la production d'électricité verte.
Les panneaux solaires sont meilleur marché que vous ne le pensez et rapportent même de l'argent. Ils sont aussi faciles à installer sur les toits, qu'ils soient plats ou en pente.
Les panneaux solaires présentent de nombreux avantages :
- Ils sont très avantageux financièrement - Les prix des panneaux solaires ont fortement baissé. De plus, dans la plupart des cas, grâce aux certificats verts, en dix ans vous récupérerez plus d'argent que ce que vos panneaux solaires vous auront coûté. Vous verrez également votre facture d'électricité baisser de manière drastique. Vous pouvez même demander à votre fournisseur de revoir le montant de vos acomptes afin de bénéficier immédiatement d'un avantage économique. Vous n'avez pas de capital de départ ? Demandez un Crédit ECORENO, proposé à des conditions très intéressantes.
- Ils sont faciles à placer techniquement - Le plus souvent, ils sont placés en un jour. Avant d'installer des panneaux, veillez néanmoins ce que l'isolation du toit soit effectuée.
- L'installation est facile d’un point de vue administratif - Un permis d'urbanisme n'est généralement pas nécessaire et vous pouvez conserver votre fournisseur d'énergie actuel. De plus, votre revenu cadastral reste inchangé.
Découvrez rapidement si le toit de votre bâtiment convient au placement de panneaux solaires grâce à la carte solaire.
Comment fonctionne un panneau solaire ?

Chaque cellule d'un panneau solaire convertit la lumière du soleil en électricité. Ensemble, les cellules produisent suffisamment d'électricité pour alimenter un bâtiment. L'installation est raccordée à l'installation électrique domestique. L'électricité produite est utilisable immédiatement. Quand la production est supérieure à la consommation, l'excédent est renvoyé sur le réseau électrique. Inversement, si vous en avez besoin, vous pouvez compléter votre propre production avec de l'électricité du réseau.
L’offre s’est diversifiée et les panneaux prennent aujourd’hui toutes sortes de formes. Ils peuvent être installés sur la plupart des toits, même plats ou en verre, et sont compatibles avec des toitures vertes. Les panneaux peuvent aussi être intégrés comme élément de construction aux façades, aux vitrages, aux protections solaires, etc. Dans ce cas, on parle de « Building Integrated Photovoltaics » ou BIPV.
Vous trouverez de plus amples informations techniques sur les panneaux solaires photovoltaïques et les différents modèles disponibles dans le Guide Bâtiment Durable.
Réaliser votre projet en 3 étapes
Étape 1 : Calculez votre potentiel sur la carte solaire
La carte solaire donne une estimation du coût et des gains nets pour une installation solaire sur votre toit. Pour les grandes installations, divers outils de calcul sont disponibles dans le Guide Bâtiment Durable.
Étape 2 : Choisissez un installateur certifié
Donnez la préférence à un installateur certifié.
Incluez également les résultats de la carte solaire dans la demande de devis; cela permettra aux installateurs d'affiner encore le résultat pour l'adapter idéalement à votre toiture.

Posez les bonnes questions à votre installateur de panneaux photovoltaïques.
Posez les 8 questions suivantes à l'installateur :
- Ma toiture est-elle en bon état ? Si vous avez un toit plat, demandez si la structure peut supporter le poids des panneaux solaires.
- L'installateur connecte vos panneaux extérieurs à l'onduleurL’onduleur transforme l’électricité produite par les panneaux (courant continu) en électricité utilisable sur le réseau (courant alternatif). intérieur à l'aide de câbles. Dans ce cadre, il doit s'assurer que ni l'eau ni le vent ne peuvent pénétrer à l'intérieur. Comment s'en assure-t-il ?
- Discutez avec votre installateur de la manière dont il peut adapter vos panneaux solaires à votre utilisation. Vous pouvez, par exemple, décider d'installer des panneaux solaires dans différentes zones de vent pour répartir un maximum votre production. À l'est pour votre consommation du matin, à l'ouest pour votre consommation du soir.
- Les trois points suivants sont régulièrement manquants dans les installations. Demandez à votre installateur s'il a prévu ces éléments :
- Une protection (par exemple une gouttière) autour des câbles qui vont des panneaux à l'onduleur
- Un câble de plus gros diamètre pour éviter les pertes de courant excessives, si la distance entre l'onduleur et les panneaux dépasse 10 mètres
- Une résistance à une charge plus élevée (ampérage) de votre système électrique. La fourniture d'électricité supplémentaire a un impact sur le reste du circuit électrique. Et parfois, cela demande une adaptation du tableau principal et de la mise à la terre.
- Le diagramme solaire : Il s'agit du plan sur lequel est repris l'emplacement des différents éléments de l'installation.
- D’où viennent les panneaux solaires et l’onduleur ? Le matériau doit être conforme aux normes européennes. En général, les panneaux européens sont des produits de haute qualité.
- Quelles garanties l'installateur offre-t-il ?
- Pour les travaux : la période de garantie légale sur les interventions d'installation et l'électricité est d'au moins 2 ans. Pour l'étanchéité au vent et à l'eau du revêtement de toiture cette garantie est de 10 ans.
- Pour le matériel : au moins 10 ans sur les panneaux, 5 ans sur l'onduleur, 2 ans sur les autres matériaux et une garantie de performance de production des cellules photovoltaïques.
- Au niveau du fonctionnement : y a-t-il une garantie sur la perte de rendement ? Le plus souvent, les panneaux solaires perdent 10 % de leur efficacité après 10 ans et 20 % après 25 ans. Ce point est surtout important pour les installations de plus de 5 kWc. Cette garantie oblige l'installateur à vous indemniser si la perte annuelle de rendement s'avère supérieure à celle convenue. Cette perte est calculée à l'aide d'un logiciel de simulation.
- Y a-t-il un contrat de maintenance ? Dans l'affirmative, quels en sont le coût et les conditions ? Pour les installations de plus de 5 kWc, il est fortement recommandé de prévoir une clause ou un contrat spécifique pour cette maintenance dès le début de l'installation.
- Le prix total inclut-il les éléments suivants :
- le contrôle de l'installation électrique par un organisme de contrôle agréé (100 à 150 EUR) ?
- l'installation du compteur bidirectionnel de Sibelga (290 EUR) ? *
- la demande de certification du compteur vert à Brugel ? *
- le travail administratif lié à l’introduction d’une demande de prime énergie ou autre soutien éventuel?
* Ces éléments sont nécessaires pour avoir accès aux mesures d'aide financière.
Pour éviter les mauvaises surprises, exigez un engagement clair dans l'offre au niveau des éléments mentionnés ci-dessus.
Les réponses à ces questions vous aideront à choisir un installateur compétent.
Étape 3 : Occupez-vous de l'aspect administratif
Si votre installateur ne s'occupe pas des formalités administratives nécessaires, c'est à vous qu'il revient de vous en occuper :
- Permis d'urbanisme : Habituellement, aucun permis n'est requis pour les panneaux solaires qui ne sont pas visibles de la voie publique ou qui sont intégrés dans la surface du toit ou montés parallèlement à la surface sur le toit. Renseignez-vous toutefois auprès du service de l'urbanisme de votre commune. Si votre immeuble est un bâtiment classé, vous aurez toujours besoin d'un permis.
- Le raccordement électrique : Une fois les travaux terminés, un organisme de contrôle agréé pour les installations électriques doit vérifier si l'installation est conforme au Règlement général pour les installations électriques (RGIE). Cet organisme vérifie le circuit des panneaux solaires jusqu'au compteur d'électricité verte. L'installation doit également être équipée d'un compteur bidirectionnel (A+A) de Sibelga. Sibelga est le gestionnaire du réseau de distribution qui remplace le compteur existant. Ensuite, pour avoir droit aux certificats verts, le compteur d'énergie verte doit être certifié par Brugel.

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Compteur bidirectionnel

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Compteur d'énergie verte

- Cadastre : Les panneaux solaires n'ont aucun impact sur le calcul de votre cadastre. La seule chose à faire, c'est d'informer le cadastre dans les 30 jours suivant l'installation des panneaux solaires.
- Primes et autres mesures d'aide : La Région bruxelloise soutient l'installation des panneaux solaires en proposant un prêt vert pour leur installation et l'octroi de certificats verts pour la production.
- Faites modifier votre certificat PEB : Si vous avez un certificat PEB, vous pouvez demander au certificateur PEB qui vous a délivré votre certificat de recalculer la performance énergétique du bâtiment sur base de l’installation de panneaux solaires, car cette performance sera améliorée. Par contre, l’installation ne peut pas être prise en compte par le certificateur, si il s’agit d’une installation commune qui est connectée sur l’électricité des communs (ascenseurs, luminaires, détecteurs de mouvements, garages…) dans un immeuble à appartements.
Bénéficiez d'un maximum d'avantages : adaptez votre consommation
Si vous avez des panneaux solaires, vous pouvez bénéficier d'électricité gratuite. Il est maintenant à vous de concentrer votre consommation autant que possible sur les moments où il y a du soleil.
Quelques conseils :

- Faites tourner vos appareils électroménagers énergivores comme la machine à laver, le lave-vaisselle et le sèche-linge aux heures où le soleil brille.
Pour cela, 5 façons de faire :- Vous pouvez les mettre en route dès que vous remarquez que le soleil brille ;
- Vous pouvez les mettre en route automatiquement avec une minuterie placée sur la machine ;
- Vous pouvez les mettre en route automatiquement avec une minuterie placée sur la prise ;
- Vous pouvez les mettre en route à distance via le programme intégré dans l'appareil ;
- Vous pouvez les allumer à distance via un Smart Plug, que vous contrôlez via une application.
- Rechargez vos batteries (téléphone portable, ordinateur portable, vélo, voiture, brosse à dents,...) autant que possible quand le soleil brille.
- Réduisez autant que possible votre consommation du soir, par exemple en installant un éclairage LED.
- Si vous avez un chauffe-eau, programmez-le pour qu'il chauffe l'eau au moment où les panneaux produisent le plus.
Certains appareils sont programmables. Si votre appareil n'est pas programmable, vous pouvez acheter un simple interrupteur horaire, relativement bon marché, pour que votre chauffe-eau s'allume et s'éteigne chaque jour à la même heure. Encore mieux : un PV-heater. Avant d'envoyer l'excédent d'électricité sur le réseau, cet appareil la détourne et l'utilise pour chauffer l'eau de votre chauffe-eau électrique. Un PV-heater coûte entre 200 et 500 euros. Si vous devez encore installer un chauffe-eau électrique, vous pouvez opter pour un chauffe-eau électrique classique (entre 500 et 1 000 euros) ou un chauffe-eau thermodynamique, qui consomme moins mais coûte plus cher (environ 3 500 euros).
- Si vous avez une pompe à chaleur, branchez-la à vos panneaux solaires.
- Stockez votre surplus d'énergie dans une batterie.
Cette façon de faire est toutefois moins efficace et moins écologique qu'un PV-heater et aussi plus onéreuse (3 000 à 8 000 euros).
Fin du principe de compensation
Le « principe de compensation » (ou « compteur qui tourne à l'envers ») sera supprimé dans le courant de 2020. Ce principe permet aux propriétaires d'une petite installation (≤ 5 kWc), au moment du décompte annuel, de ne payer que l'électricité nette consommée, c'est-à-dire la différence entre les kWh prélevés sur le réseau et injectés dans celui-ci. Cela signifie qu'à partir de 2020, vous recevrez une facture pour toute l'électricité que vous avez prélevée sur le réseau, quelle que soit la quantité d'électricité que vous aurez injectée dans ce dernier. Par contre, vous pourrez vendre votre électricité excédentaire. Il se peut toutefois, dans ce cadre, que les prix du marché pour la vente de l'électricité soient inférieurs à son prix d'achat. C'est pourquoi il est d'autant plus important d'utiliser un maximum de l'énergie que vous produisez. Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet sur le site web de Brugel.
Encaissez vos certificats verts
Après la certification de votre installation, vous avez droit à des certificats verts. À partir du 1er décembre 2018, vous pouvez transférer cette production à Sibelga (et plus à BRUGEL). Après avoir obtenu vos certificats verts, vous pourrez les vendre. Plus vous produisez de l’électricité verte, plus vous recevez de certificats verts : vous avez donc intérêt à suivre votre production et à bien entretenir votre installation pour que son rendement soit toujours optimal.
Dans la Région de Bruxelles-Capitale, la valeur de vente des certificats verts aux fournisseurs d'énergie s'élève à environ 85 EUR, un montant stable depuis l'adaptation du système des certificats verts en 2011. En tout cas, vous recevrez au moins 65 € par certificat si vous le vendez à Elia, le gestionnaire de réseau de transport belge, qui est tenu de l'acheter à ce prix minimum garanti.
Entretenez régulièrement votre installation
Correctement placée par un professionnel et bien entretenue, votre installation a une durée de vie de plus de 25 ans sans une maintenance intensive. Assurez-vous cependant une rentabilité maximale grâce à quelques précautions :

- Suivez votre production électrique
Relevez régulièrement votre compteur vert et vérifiez, en particulier, qu’elle correspond à la production attendue. Si un système de suivi automatique n’est pas prévu pour votre installation, un outil en ligne comme EnergieID peut vous y aider
- Contrôlez visuellement votre installation
Si l'angle d'inclinaison de votre installation est d'au moins 20°, les orages la nettoient normalement automatiquement. Cependant, si vous avez l'impression que vos panneaux produisent moins d'énergie que d'habitude, vérifiez qu'ils ne sont pas gênés dans leur fonctionnement (saleté, ombre). Contrôlez ou faites régulièrement contrôler les éléments tels que le câblage et l'onduleurL’onduleur transforme l’électricité produite par les panneaux (courant continu) en électricité utilisable sur le réseau (courant alternatif)., surtout en cas de conditions climatiques extrêmes. Normalement, il ne faut pas nettoyer les panneaux, car la poussière a un impact négligeable sur le taux de production.
- Remplacez l'onduleur s'il est défectueux
Pendant la durée de vie de vos panneaux solaires, l'onduleur devra être remplacé une fois. La durée de vie moyenne de l'onduleur est de 10 à 15 ans. Après cette période, le risque de panne augmente considérablement. Cela dépend toutefois largement de l'environnement dans lequel il est placé : l'onduleur doit être placé dans un endroit ventilé, frais et accessible, protégé de la pluie et de la lumière directe du soleil.
Si vos panneaux ont plus de 25 ans et que leur production n'est plus optimale, il est temps de les remplacer. Vous pouvez demander à l'installateur qui place vos nouveaux panneaux solaires qu'il reprenne les anciens, exactement comme lors du remplacement d'un appareil électroménager. Les panneaux seront recycléLe recyclage consiste à décomposer les déchets pour en faire de nouveaux matériaux. Par exemple : des déchets inertes sont broyés pour produire des agrégats qui seront utilisés dans des fondations de voiries. s pour au moins 85%. Pour des grandes installations, un chapitre sur l’entretien est réalisé sur le Guide Bâtiment Durable.
Chauffe-eau solaire
Comme pour les panneaux solaires photovoltaïques, le soleil constitue aussi une fantastique source d'énergie renouvelableL’énergie renouvelable est une énergie produite à partir de sources non fossiles renouvelables, à savoir : énergie éolienne, solaire, aérothermique, géothermique, hydrothermique, marine et hydroélectrique, biomasse, gaz de décharge, gaz des stations d’épuration d’eaux usées et biogaz. (DIRECTIVE 2009/28/CE) pour alimenter un chauffe-eau solaire. Un chauffe-eau solaire est intéressant pour les familles, mais aussi pour les gros consommateurs d'eau chaude, comme les immeubles d'habitation ou les piscines publics.
Un chauffe-eau solaire vous apporte de nombreux avantages :
- Le chauffe-eau solaire est financièrement avantageux. Cette technologie efficace, rentable et écologique peut réduire considérablement votre facture énergétique. Cette installation vous permet de disposer d'eau chaude à un prix inférieur au prix du marché et qui ne fluctue pas dans le temps. De plus, vous avez droit à une prime et l'achat d'un chauffe-eau solaire est éligible au Crédit ECORENO.
- Son installation ne demande pas beaucoup de travail administratif. Cela ne vous oblige pas à changer de fournisseur d'énergie et le chauffe-eau solaire n'a pas d'impact sur le cadastre de votre maison. Un permis d'urbanisme n'est généralement pas nécessaire.
Découvrez rapidement si le toit de votre bâtiment convient au placement d'un chauffe-eau solaire grâce à la carte solaire.
Comment fonctionne un chauffe-eau solaire ?
Des panneaux solaires thermiques transforment les rayons du soleil en chaleur, qui est acheminée jusqu’à un ballon de stockage, où l’eau est chauffée ou préchauffée. Si la température n’est pas assez élevée ou si la demande en eau chaude est importante, votre chauffe-eau traditionnel prend le relais. Vous consommez ainsi moins de combustibles d'origine fossile et utilisez une énergie propre et renouvelable. Attention : même si vous installez un chauffe-eau solaire, vous aurez toujours besoin d'un système d’appoint, pour chauffer votre eau dans le cas de journées nuageuses. Ce système d’appoint peut être par exemple une résistance électrique dans le ballon d’eau chaude solaire ou un échangeur connecté à votre chaudière.
Les panneaux thermiques peuvent également être utilisés pour chauffer votre maison. Dans ce cas, l'eau des radiateurs est préchauffée dans le chauffe-eau solaire. Demandez à votre installateur si cette option est intéressante pour vous.
Vous trouverez de plus amples informations techniques sur le fonctionnement d'un chauffe-eau solaire et sur les différents types de collecteurs et de systèmes dans le Guide Bâtiment Durable.
Réalisez votre projet en 3 étapes
Étape 1 : Calculez votre potentiel sur la carte solaire
La carte solaire calcule combien vous coûterait l'installation d'un chauffe-eau solaire et combien cela pourrait vous rapporter. Le type et la dimension de votre installation dépendent directement de vos besoins annuels en eau chaude. Ceux-ci varient d’un ménage à l’autre, la moyenne se situant entre 25 et 60 litres d’eau chaude à 60°C par personne et par jour, soit de 10 à 20 m³ par personne et par année. Une installation de 3 à 4 m² de panneaux solaires thermiques peut couvrir jusqu’à 60% des besoins annuels d’eau chaude sanitaire d’un ménage de 4 personnes.
Pensez aussi à l'évolution de votre consommation de chaleur et évitez d'installer un trop grand chauffe-eau solaire. Commencez par ces conseils pour réduire votre consommation :
- Prenez une douche au lieu d'un bain
- Installez une pommeau de douche économe
- Lavez vos vêtements à basse température
- Rincez vos mains et brossez-vous les dents à l'eau froide.
Pour un projet dans le secteur tertiaire ou pour des immeubles à appartements, une bonne évaluation des quantités d'eau chaude nécessaires et une analyse précise du potentiel des bâtiments constituent des conditions préalables à toute installation. Pour ce type de grandes installations, divers outils de calcul sont disponibles dans le Guide Bâtiment Durable.

- Prenez une douche au lieu d'un bain
- Installez une pommeau de douche économe
- Lavez vos vêtements à basse température
- Rincez vos mains et brossez-vous les dents à l'eau froide.
Étape 2 : Choisissez un installateur certifié

Pour bénéficier de la prime, vous devez choisir un installateur certifié. Demandez des devis à plusieurs installateurs pour comparer les prestations proposées. Incluez également les résultats de la carte solaire dans la demande de devis ; cela permettra aux installateurs d'affiner le résultat pour l'adapter idéalement à votre toiture
Posez les bonnes questions à l'installateur de votre chauffe-eau solaire
Posez les 8 questions suivantes à l'installateur :
- Ma toiture est-elle en bon état ? Si vous avez un toit plat, demandez si la structure peut supporter le poids des panneaux solaires. Avant d'installer des panneaux, veillez aussi à ce que l'isolation de votre toit soit correcte.
- L'installateur connecte vos panneaux extérieurs au ballon intérieur à l'aide de câbles. Dans ce cadre, il doit s'assurer que ni l'eau ni le vent ne peuvent pénétrer à l'intérieur. Comment s'en assure-t-il ?
- D’où viennent les panneaux solaires et le chauffe-eau (qui doivent être au moins de classe A) ? Le matériau doit être conforme aux normes européennes. En général, les chauffe-eau solaire européens sont des produits de haute qualité.*
- L'isolation du ballon est-elle suffisante pour entrer en ligne de compte pour bénéficier de la prime ? *
- Est-il judicieux d'installer également des panneaux thermiques pour mon chauffage ?
- Quelles garanties l'installateur offre-t-il ?
- Pour les travaux : la période de garantie légale sur les interventions, en cas de problèmes éventuels avec l'installation, est d'au moins 2 ans. * Pour les problèmes d'étanchéité au vent et à l'eau de la couverture de toiture, la garantie est de 10 ans.
- Pour le matériel : au moins 10 ans sur les panneaux, 5 ans sur le ballon et 2 ans sur les autres pièces.
- Pour le fonctionnement : avez-vous reçu une garantie de rendement ? Pour les grandes installations, l'offre doit inclure un calcul précis de la production d'eau chaude prévue, réalisé à l'aide d'un logiciel de simulation. Pour ces mêmes installations, vous pouvez ajouter une garantie de rendement dans le cahier des charges qui oblige l'installateur à vous indemniser si la production est inférieure à la production garantie. Les documents de référence sont disponibles dans le Guide Bâtiment Durable*
- Y a-t-il un contrat de maintenance ? Dans l'affirmative, quels en sont le coût et les conditions ? Pour les grandes installations, il est fortement recommandé de prévoir une clause ou un contrat spécifique pour cette maintenance dès le début de l'installation.
- Le prix total inclut-il les éléments suivants :
- un compteur de chaleur intégrateur, qui doit pouvoir déterminer la quantité d'énergie renouvelableL’énergie renouvelable est une énergie produite à partir de sources non fossiles renouvelables, à savoir : énergie éolienne, solaire, aérothermique, géothermique, hydrothermique, marine et hydroélectrique, biomasse, gaz de décharge, gaz des stations d’épuration d’eaux usées et biogaz. (DIRECTIVE 2009/28/CE) produite, tant à un moment donné que pendant toute la durée de vie de l'installation ? *
- un débitmètre, un compteur d'eau sanitaire et un capteur de température, afin de vérifier le bon fonctionnement de l'installation ? *
- un schéma des principes de l'installation ? *
- le travail administratif lié à l’introduction d’une demande de prime énergie ou autre soutien éventuel?
* Ces éléments sont nécessaires pour avoir accès aux mesures d'aide financière.
Pour éviter les mauvaises surprises, exigez un engagement clair dans l'offre au niveau des éléments mentionnés ci-dessus.
Les réponses à ces questions vous aideront à choisir un installateur compétent.
Étape 3 : Occupez-vous de l'aspect administratif
Si votre installateur ne s'occupe pas des formalités administratives nécessaires, c'est à vous qu'il revient de vous en occuper :
- Permis d'urbanisme : Habituellement, aucun permis n'est requis pour les panneaux solaires qui ne sont pas visibles de la voie publique ou qui sont intégrés dans la surface du toit ou montés parallèlement à la surface sur le toit. Renseignez-vous toutefois auprès du service de l'urbanisme de votre commune. Si votre immeuble est un bâtiment classé, vous aurez toujours besoin d'un permis.
- Cadastre : Les panneaux solaires n'ont aucun impact sur le calcul de votre cadastre. La seule chose à faire, c'est d'informer le cadastre dans les 30 jours suivant l'installation des panneaux solaires.
- Primes et autres mesures d'aide : La Région de Bruxelles-Capitale octroie une prime RENOLUTION pour encourager l'installation d'un chauffe-eau solaire destiné à la production d'eau chaude. Ces aides peuvent couvrir jusqu’à 50% du coût d’installation. Pour financer les frais d'installation, vous pouvez aussi recourir à un prêt.
- Faites modifier votre certificat PEB : maintenant que vous produisez votre propre énergie verte, le rendement énergétique de votre habitation s'est amélioré. Pour cette raison, faites adapter votre certificat PEB par votre certificateur PEB.
Profitez de votre chauffe-eau solaire
Un chauffe-eau solaire est un appareil efficient et le matériau dans lequel il est fabriqué est fiable. Avec quelques bonnes habitudes, votre investissement durera au moins 25 ans.
Utilisez votre chauffe-eau solaire au maximum en branchant votre lave-vaisselle et votre lave-linge sur votre circuit d'eau chaude. Cela revient moins cher que quand les machines doivent chauffer l'eau. Les machines à laver et les lave-vaisselles ont des éléments chauffants qui consomment beaucoup d'électricité. Il existe 3 techniques, appelées « hotfill » en anglais :
- Vous achetez un dispositif de remplissage à chaud spécifique.
- Vous installez une vanne thermostatique.
C'est une valve qui fonctionne comme un mitigeur de douche. La vanne mélange l'eau à la température choisie. L'inconvénient, c'est que la machine à laver ne peut pas laver et rincer à l'eau froide.
- Pour résoudre cela, vous pouvez installer un réservoir de remplissage à chaud entre vos robinets d'eau chaude et d'eau froide et votre machine.
Cet appareil permet de faire le prélavage et le rinçage à l'eau froide et le lavage principal avec de l'eau chaude à la bonne température. Il existe sur le marché des réservoirs de remplissage à chaud programmables pour plusieurs lavages.

Entretenez régulièrement votre installation
Correctement placé par un professionnel et bien entretenu, votre chauffe-eau solaire a une durée de vie de plus de 25 ans sans maintenance intensive. Certains éléments s’usent cependant et doivent être contrôlés, voire remplacés :
- Suivez votre production d’eau chaude
Vérifiez qu’elle correspond à la production attendue. Un outil en ligne comme EnergieID peut vous aider à en faire le suivi. Rappelez-vous qu’un écart de rendement peut être lié à des problèmes techniques.
- Il est recommandé de chauffer le ballon après une longue absence
Sauf si le ballon est déjà très chaud en raison d'un fort rayonnement solaire, il est recommandé de le chauffer à 60°C pendant 10 minutes. En tout cas, il faut toujours vidanger l'eau chaude avant de prendre une première douche. Ceci afin d'éviter une éventuelle prolifération de la bactérie Legionella.
- Tous les ans, idéalement en automne, faites contrôler votre installation par un chauffagiste, en même temps que l’entretien de votre chaudière au mazout ou au gaz.
- Tous les 3 ou 4 ans, faites réaliser par un professionnel la vidange du ballon pour le débarrasser des dépôts de calcaire et éventuellement remplacer l’eau glycolée si votre installation en contient.
Dans le Guide d'entretien d'un chauffe-eau solaire individuel, vous trouverez un aperçu détaillé des opérations à effectuer pour garantir un entretien optimal de votre chauffe-eau solaire. Pour les grands chauffe-eau solaires, vous pouvez consulter le Guide de maintenance pour le responsable technique /énergie dans le Guide Bâtiment Durable.
Si vos panneaux solaires thermiques ont plus de 25 ans et que leur production n'est plus optimale, il est temps de les remplacer. Vous pouvez demander à l'installateur qui place vos nouveaux panneaux solaires qu'il reprenne gratuitement les anciens panneaux et votre chauffe-eau solaire, exactement comme lors du remplacement d'une chaudière à condensation. Les panneaux seront recycléLe recyclage consiste à décomposer les déchets pour en faire de nouveaux matériaux. Par exemple : des déchets inertes sont broyés pour produire des agrégats qui seront utilisés dans des fondations de voiries. s pour au moins 85 %.
Pompes à chaleur
Une pompe à chaleur utilise l'énergie disponible dans l'air, dans l'eau ou dans le sol. De cette façon, elle fournit à votre maison le chauffage et/ou l'eau chaude nécessaire.
Les pompes à chaleur présentent de nombreux avantages :
- Elles sont économiques et faciles à utiliser. À condition d'être parfaitement adaptée à vos besoins, une pompe à chaleur est plus économique en terme énergétique que les systèmes de chauffage conventionnels. Aujourd'hui, elles sont devenues très faciles à utiliser. De plus, vous avez droit à une prime et l'achat d'une pompe à chaleur est éligible au Crédit ECORENO.
- Elles nécessitent peu d'entretien. Une pompe à chaleur nécessite beaucoup moins d'entretien que les autres systèmes de chauffage.
- Elles ne demandent pas non plus beaucoup de travail administratif. Vous pouvez sans problème conserver votre fournisseur d'énergie actuel. De plus, votre revenu cadastral reste inchangé.
La pompe à chaleur est particulièrement intéressante pour les bâtiments avec des hautes performances énergétiques.
Il est souvent intéressant de la coupler avec un système de production d’électricité verte, comme des panneaux photovoltaïques par exemple.
Comment fonctionne une pompe à chaleur ?
Une pompe à chaleur fonctionne selon le même principe qu'un réfrigérateur, mais exactement à l’inverse. Au lieu de rejeter de la chaleur à l'extérieur du réfrigérateur, la pompe à chaleur recueille la chaleur présente dans l'air, dans l'eau ou dans le sol et l'amène dans la maison. Même en hiver, la pompe à chaleur peut fournir la chaleur nécessaire car l'air froid de l'extérieur est amené à une température plus élevée.
Il en existe 3 types :
- Une pompe à chaleur à air qui capte l’énergie thermique dans l’air extérieur.
C’est la pompe à chaleur la plus utilisée dans des maisons existantes tant que dans la nouvelle construction, parce qu’ elle ne demande pas des adaptations considérables. En Belgique, en raison de notre climat tempéré, ce système permet d'obtenir de bonnes performances.
- Une pompe à chaleur hydrothermique utilise l’énergie dans l’eau.
Ce type est plus complexe, car elle nécessite d'avoir accès à une nappe d'eau souterraine, un étang ou une rivière et le débit doit être suffisant et la qualité de l'eau appropriée.
- Une pompe à chaleur géothermique utilise l'énergie thermique du sol, qui reste relativement constante toute l'année.
Ce type de pompe à chaleur nécessite de l'espace pour permettre l'extraction horizontale de la chaleur ou des forages pour en permettre l'extraction verticale. Plus d'info dans nos pages Géothermie.
Sur le Guide Bâtiment Durable, vous trouverez plus d’information sur le fonctionnement des pompes à chaleur.
Coefficient de performance
La pompe à chaleur consomme de l’énergie pour fonctionner, que ce soit de l’électricité ou du gaz. Elle n’a donc d’intérêt que si sa consommation d’énergie primaire est largement compensée par la quantité de chaleur qu’elle transfère. Le rendement d’une pompe à chaleur est mesurée par un coefficient de performance (COP) qui est le ratio entre l’énergie produite et l’énergie nécessaire à son fonctionnement.
Ainsi, une pompe à chaleur électrique n’est efficace et intéressante sur le plan environnemental que si son coefficient moyen de performance sur la saison de chauffe est au moins égal à 2.6. Cela signifie que la pompe à chaleur doit produire jusqu'à 2,6 fois plus de chaleur que l'électricité qu'elle consomme. Pour cette raison, il est intéressant de combiner une pompe à chaleur avec des panneaux solaires photovoltaïques, afin que l'électricité nécessaire au fonctionnement de la pompe à chaleur puisse être fournie par les panneaux solaires photovoltaïques.
Sur le Guide Bâtiment Durable, vous trouverez plus d’information sur le coefficient de performance des pompes à chaleur.
Réalisez votre projet en 3 étapes
Il est important de bien évaluer votre projet et de vérifier si une pompe à chaleur constitue un choix pertinent pour votre maison ou votre bâtiment. Vous devez vous assurer que le gain d'énergie sera plus élevé que l'énergie nécessaire au fonctionnement de la pompe à chaleur. Et, par-dessus tout, vous devez vous assurer de ne pas surdimensionner votre pompe à chaleur : si c'est le cas, elle ne fonctionnera pas de manière optimale et vous coûtera plus cher.
Étape 1 : Calculez votre potentiel

Une pompe à chaleur n'a de bonnes performances que si elle n'est ni trop petite ni trop puissante. Elle doit donc être parfaitement adaptée à vos besoins. Donc, si vous prévoyez d'isoler votre maison à l'avenir, tenez-en déjà compte dans le calcul de la taille de la pompe à chaleur qu’il vous faudra.
Pensez également au besoin de chauffer plus quand il fait très froid (et de refroidir plus les bâtiments tertiaires quand il fait très chaud). Une pompe à chaleur est généralement combinée à un système de chauffage à basse température, par le sol ou par les murs.
Si les besoins en chaleur sont très faibles, il y a moyen de faire l’économie de ce système de chauffage en couplant la pompe à chaleur avec la ventilation. En tout cas, cela doit être prévu dès le début de la conception d'une nouvelle construction ou d'un projet de rénovation lourde.
C’est à partir de vos besoins en température et en usage que vous pourrez choisir la technologie la plus adaptée.
A noter, par exemple, que :
- Une pompe à chaleur utilisée pour chauffer affiche souvent de bonnes performances dans les maisons bien isolées. Ceci, parce que dans ces maisons, la différence de température entre la source et le système de chauffage est souvent faible.
- La pompe à chaleur installée pour le chauffage peut aussi être utilisée pour l’eau chaude sanitaire. Mais comme on vise alors une température de l’ordre de 45°C pour l’eau chaude sanitaire, contre seulement 30°C pour l’eau de chauffage, le rendement de la pompe à chaleur est souvent plus faible.
- Le principe complémentaire de refroidissement est parfois utile, surtout pour les bâtiments tertiaires. La pompe à chaleur ne sera cependant jamais dimensionnée uniquement sur base des besoins en fraîcheur.
Le choix d’une technologie particulière de pompe à chaleur est également dicté par l’accessibilité à la source d’énergie thermique (l’air, l’eau ou le sol).
- Si vous souhaitez opter pour la géothermie, il y a 2 possibilités : le captage horizontal et le captage vertical. Pour un captage horizontal, vous avez besoin de beaucoup d'espace. Pour un captage vertical votre site doit être accessible aux engins de forage et la capacité thermique du sol doit être suffisante. Découvrez comment étudier les possibilités dans nos pages Géothermie et analyser le sous-sol bruxellois dans l’application BrugeoTool. Pour une pompe à chaleur aérothermique, votre bâtiment doit pouvoir recevoir les échangeurs de chaleur.
Enfin, il faut aussi prendre en compte les émetteurs de chaleur dans le bâtiment.
- Si vous disposez déjà de radiateurs, par exemple, vous devez vérifier au préalable qu’ils sont adaptés au système.
Tous ces éléments vont être déterminants pour évaluer la faisabilité de votre projet.
Étape 2 : Choisissez un installateur certifié
Une pompe à chaleur est un système complet qui ne peut pas être installé inconsidéré. Choisissez un installateur compétent et exigez un devis précis.
Pour être admissible à la prime, vous devez choisir un installateur certifié. Demandez des devis à plusieurs installateurs pour comparer les prestations proposées. Ne vous limitez pas à évaluer l'expertise et les références des installateurs et prévoyez éventuellement la visite d'une installation déjà réalisée près de chez vous. Et rappelez-vous que la qualité a un prix : au moment du choix, ne vous laissez pas séduire trop vite par l’offre la moins onéreuse !
Posez les bonnes questions à l'installateur de votre pompe à chaleur.
Posez les 6 questions suivantes à l'installateur
- La pompe à chaleur (moins de 70 KW) a-t-elle un label énergétique A+ ? *
- La pompe à chaleur dispose-t-elle d'une sortie d'air appropriée ? *
- La pompe à chaleur possède-t-elle un certificat qui garantit l'irréversibilité (uniquement pour les habitations privées) ? *
- Quelles garanties l'installateur offre-t-il ?
- Pour le matériel : au moins 5 ans sur la pompe et au moins 2 ans sur les pièces de rechange
- Pour l'exploitation : L'offre doit contenir une estimation précise du coefficient de performance et de la production prévue. * Les performances peuvent être garanties via la certification et/ou l'étiquetage. De plus amples informations à ce sujet sont disponibles dans le Guide Bâtiment Durable. Vous pouvez ajouter à l'offre une garantie de rendement dans le cahier des charges qui oblige l'installateur à vous indemniser si la production est inférieure à la production garantie. Un cahier des charges type pour le chauffage des maisons au moyen d'une pompe à chaleur est disponible dans le Guide Bâtiment Durable.
- Un contrat de maintenance est-il prévu ? Dans l'affirmative, quels en sont le coût et les conditions ? Pour les grandes installations, il est fortement recommandé de prévoir une clause ou un contrat spécifique pour cette maintenance dès le début de l'installation.
- Le prix global doit comprendre :
- un compteur électrique dédié, pour vérifier la consommation de la pompe à chaleur électrique, et d’un compteur de chaleur, qui permet d’évaluer directement ses performances. Certains fabricants les intègrent directement dans leurs appareils. Si ce n’est pas le cas, il faut les prévoir. *
- une régulation bien paramétrée via une sonde extérieure : ce système permet de réguler la température de l’eau de chauffage de manière optimale, sur base de la température extérieure réelle. Votre pompe à chaleur fonctionne ainsi dans les meilleures conditions possibles, tout en garantissant le confort des usagers.
- le travail administratif lié à l’introduction d’une demande de prime énergie ou autre soutien éventuel?
* Ces éléments sont nécessaires pour avoir accès aux mesures d'aide financière.
Pour éviter les mauvaises surprises, exigez un engagement clair dans l'offre au niveau des éléments mentionnés ci-dessus.
Les réponses à ces questions vous aideront à choisir un installateur compétent.
Étape 3 : Occupez-vous de l'aspect administratif
- permis d’environnement spécifique (notamment en rubrique 62, pour le captage et le rejet de l’eau).
Les forages nécessaires pour l’installation d’une pompe à chaleur géothermique nécessitent également d’introduire un permis d’urbanisme auprès de votre commune. - Cadastre : La pompe à chaleur n'a aucun impact sur le calcul de votre cadastre. La seule chose à faire, c'est d'informer le cadastre dans les 30 jours suivant l'installation de la pompe à chaleur.
- Primes et autres mesures d'aide : La Région de Bruxelles-Capitale octroie une prime énergie pour encourager l'installation de systèmes de pompe à chaleur destinés exclusivement à la production de chauffage et/ou d'eau chaude. Ces aides peuvent couvrir jusqu’à 50% du coût d’installation. Vérifiez bien les conditions d’octroi.
- Réglementation PEB: Si la pompe à chaleur est réversible et que la puissance nominale effective dépasse 12 kW (puissance frigorifique), elle entre dans le champ d’application de la réglementation climatisation PEB. Et si vous avez un certificat PEB, vous pouvez le faire modifier. Demandez au certificateur PEB qui a délivré votre document de procéder à cette modification.
Profitez de votre pompe à chaleur

Comme pour les autres systèmes de chauffage, il est important de changer vos habitudes quotidiennes pour profiter pleinement de votre pompe à chaleur.
Quelques conseils :
- Maintenez la température intérieure de votre habitation aussi constante que possible.
Moins elle monte et descend, plus le rendement est élevé. Si vous avez une pompe à chaleur, il est donc moins intéressant de baisser le chauffage ou même de l'éteindre la nuit, car cela diminuerait son efficience.
- Utilisez le moins possible un chauffage d'appoint.
Plus vous l'utilisez, plus le rendement de la pompe à chaleur sera faible.
- Si vous utilisez également la pompe à chaleur pour l'eau chaude, limitez la température à 45 à 50 degrés.
Car plus la température est élevée, plus la pompe à chaleur doit fonctionner et plus vous consommez d'énergie primaire. Après une longue absence, il est toutefois recommandé de chauffer le ballon à 60°C pendant 10 minutes. Ceci afin d'éviter une éventuelle prolifération de la bactérie Legionella.
- Si vous avez une pompe à chaleur à air réversible, utilisez le moins possible ce système de refroidissement actif.
Au lieu d'extraire la chaleur de l'air extérieur, la pompe à chaleur prend la chaleur, par exemple via le chauffage par le sol ou les ventilo-convecteurs.
Entretenez régulièrement votre installation
Un système de pompe à chaleur nécessite très peu d'entretien mais doit être contrôlé régulièrement. Si vous en tenez compte, vous pourrez compter sur un système énergétique performant pendant au moins 15 ans. Certains éléments doivent être régulièrement nettoyés, comme les filtres, ou peuvent s’user, comme le compresseur ou le circuit réfrigérant. Si votre pompe à chaleur nécessite un permis d'environnementLe permis d'environnement, anciennement appelé permis d'exploiter « commodo-incommodo », est un document qui contient les dispositions techniques que l'exploitant d'une installation (p. ex. station-service, imprimerie, nettoyage à sec, etc.) doit respecter. Les conditions fixées par l'administration ont pour objectif d'assurer la protection contre les dangers, nuisances ou inconvénients qu'une installation ou une activité est susceptible de causer, directement ou indirectement, à l'environnement, à la santé ou à la sécurité de la population, en ce compris de toute personne se trouvant à l'intérieur de l'enceinte d'une installation sans pouvoir y être protégée en qualité de travailleur. En savoir plus sur le permis d'environnement et/ou doit satisfaire à la réglementation PEB sur la climatisation, des conditions d'entretien particulières s'appliquent.
Suivez votre consommation : Comme pour toute installation de production d’énergie, il est préférable de surveiller les performances de votre pompe à chaleur pour pouvoir détecter toute anomalie et intervenir rapidement. Les compteurs électriques et de chaleur vous permettent de réaliser un suivi régulier de la consommation électrique et de la production de chaleur. L’outil en ligne EnergieID peut vous y aider.
Sur le Guide Bâtiment Durable, vous trouverez plus d’information sur l’entretien de sa pompe à chaleur.
Géothermie
Le terme « géothermie » réfère à une série de techniques visant à extraire la chaleur du sous-sol à des fins de chauffage ou de production d’électricité. Par extension, il englobe également les systèmes ayant pour but de dissiper la chaleur dans le sous-sol pour le refroidissement.
Avec la prise de conscience du réchauffement climatique et la raréfaction annoncée des sources d’énergies fossiles, le développement de sources d’énergies renouvelables est en pleine croissance. La géothermie fait partie de ces techniques émergentes dont le potentiel de développement est avéré en Région de Bruxelles-Capitale. Elle possède l’avantage d’être une ressource propre en termes d’émission de gaz et inépuisable.
Liens utiles
Eoliennes urbaines
Héritières des moulins à vent, les éoliennes produisent de l’électricité grâce à la force du vent. L’utilisation de cette source d’énergie facilement disponible, totalement gratuite et sans émission de gaz à effet de serreGaz qui absorbe une partie des rayons du soleil et les restitue sous la forme de rayonnements, lesquels rencontrent d'autres molécules de gaz et reproduisent ainsi le processus, entraînant l’effet de serre, qui engendre une augmentation de chaleur. Les principaux gaz à effet de serre dont l’origine est essentiellement liée à des activités humaines sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et l’ozone troposphérique (O3). , a longtemps été le privilège des grands espaces dégagés. De récentes études montrent qu’il existe cependant un potentiel pour de petites et moyennes éoliennes urbaines.
Comment ça fonctionne ?
Une éolienne produit de l’électricité en utilisant la force du vent qui fait tourner les pales d’un rotor relié à un générateur, selon le même principe qu’une dynamo qui alimente le phare d’un vélo quand la roue tourne. Pour un fonctionnement optimal des éoliennes, le vent doit être fort et constant. Elles sont donc habituellement installées dans de grands espaces dégagés, sur terre ou en mer, et l’électricité est acheminée par un câble jusqu’au réseau. Une éolienne de 2 MW peut ainsi fournir l’électricité nécessaire à la consommation annuelle de plus de 1.300 ménages.
Energie éolienne dans la ville
En ville, les vents sont plus instables et l’espace rare : les éoliennes de grande puissance sont donc peu adaptées à un environnement urbain. On peut, par contre, y implanter de petites et moyennes éoliennes, d’une puissance allant de 0,1 à 250 kW, dépendamment des spécificités du site d’implantation. Si les projets sont encore rares, cette technologie est cependant en plein essor.
La rentabilité des éoliennes de petite et moyenne capacité semble théoriquement prometteuse en Région de Bruxelles-Capitale, notamment sur les nombreuses tours élevées. C'est le résultat d'une étude de mesure du vent réalisée à divers endroits dans la Région. Il est donc grand temps de lancer un certain nombre de projets pilotes dans la pratique.

Réalisez votre projet
Commencez par une étude de faisabilité pour déterminer si le site choisi convient à l'installation d'éoliennes. Tenez compte de divers facteurs, tels que l'impact exact de votre projet sur l'environnement et les environs ; le Guide Bâtiment Durable vous en dira plus à ce sujet.
Lors du choix d'une éolienne, optez pour un produit certifié avec une production d'énergie testée. Veillez également au respect des normes mentionnées, qui augmentent la fiabilité des petites éoliennes. De nombreuses petites éoliennes sur le marché ne sont pas adaptées à une installation en Région bruxelloise en raison de la forte turbulence du vent.
Pour installer une éolienne urbaine, vous avez besoin d'un permis d'environnement.
- Pour une éolienne d'une puissance de 1 à 250 kW, l'installation est soumise à une autorisation de type 1C (rubrique 55-2A de la liste des installations classéesInstallation technique ou activité dont l'exploitation nécessite soit l'obtention d'un permis d'environnement, soit une déclaration d'exploitation préalable auprès de la commune. La liste de ces installations est établie par les autorités bruxelloises compétentes. ), ce qui signifie qu'une déclaration préalable doit être faite à Bruxelles Environnement qui comprend les éléments suivants :
- la description du projet
- la localisation précise sur plan
- les fiches techniques des modèles d'éoliennes envisagés
- un rapport d’impact environnemental et concernant la sécurité.
- Après analyse du dossier et éventuellement demandes complémentaires, Bruxelles Environnement délivre une prise d'acte accompagnée de conditions d'exploitation adéquates (durée de validité), fixées de manière à encadrer l'activité et à minimiser les éventuels impacts du projet sur la sécurité du public et l'environnement. Ces conditions doivent être remplies à tout moment pendant toute la durée d'exploitation de l'installation.
Du point de vue de l'urbanisme, l'installation d'une éolienne est toujours soumise à un permis d’urbanisme, quelle que soit la capacité du projet.
Pour des projets d’éoliennes de plus de 250 kW, des installations soumis au permis d’environnement de type classe 1B ou 1A, un permis mixte peut être introduit.
Certificats verts
Après la certification de votre installation, vous avez droit à des certificats verts. Vous trouverez toutes les informations utiles à ce sujet sur le site web de Brugel.
Cogénération
La production d’électricité génère de grandes quantités de chaleur. Au lieu de laisser partir toute cette chaleur dans l’environnement, la cogénérationLa cogénération est la production simultanée, dans un seul processus, d'énergie thermique et d'énergie électrique ou mécanique. (DIRECTIVE 2012/27/UE) l'utilise pour le chauffage ou l'eau chaude sanitaire.
La cogénération est particulièrement adaptée au milieu urbain et constitue une bonne solution notamment pour les logements collectifs et les bâtiments tertiaires (hôpital, hôtel, piscine) ou industriels, qui ont des besoins importants et réguliers en chaleur et en électricité.
Comment cela fonctionne ?
Dans la cogénération, la chaleur et l'électricité sont produites simultanément, en utilisant la même source d'énergie, généralement du gaz naturel. En récupérant la chaleur produite, on consomme moins d'énergie primaire. La plupart des appareils ménagers fonctionnent à l'aide d'un moteur. Ce moteur est entraîné par la chaleur produite par la combustion de la source d'énergie. Le moteur déclenche alors un cylindre, qui fait démarrer le générateur pour produire de l'électricité.
Par rapport à une installation qui produit séparément de l'électricité et de la chaleur, la cogénération permet d'obtenir un meilleur rendement énergétique. Ainsi, des économies d'énergie primaire de 15 à 20 % peuvent être réalisées et les émissions de CO2 dues à la consommation d'énergie de votre bâtiment peuvent être considérablement réduites.
Vous trouverez de plus amples informations sur son fonctionnement et les différentes options techniques dans le Guide Bâtiments Durables.
Réalisez votre projet en trois étapes
Étape 1 : Calculez votre potentiel
Il est important de vérifier soigneusement si un projet de cogénérationLa cogénération est la production simultanée, dans un seul processus, d'énergie thermique et d'énergie électrique ou mécanique. (DIRECTIVE 2012/27/UE) est rentable pour votre maison ou votre bâtiment.
L'intérêt de recourir à la cogénération est d'abord vérifié au moyen d'une étude de pertinence. Cette analyse tient compte des besoins en chaleur et du profil des occupants, de la demande en électricité, du prix de l'énergie, de la production attendue de chaleur et d'électricité, des économies et des revenus financiers que l'installation peut générer, ainsi que des coûts (entretien, combustible). Après cette première évaluation, vous pouvez faire réaliser une étude de faisabilité par un bureau d'études ou, pour les petites applications de moins de 20 kWe, par un installateur expérimenté.
Étape 2 : Faites appel à un installateur expert
Faites appel à un bureau d'études ou à un installateur expert pour établir un cahier des charges précis pour la conception, l'installation et l'entretien de votre système. Demandez des devis à plusieurs installateurs pour comparer les services proposés. Ne vous contentez pas de vérifier l'expertise et les références des installateurs, mais visitez éventuellement une installation qui a été réalisée dans votre région.
Pour les grandes installations, un calcul précis doit être fourni dans le devis en utilisant des outils de dimensionnement de la production d'électricité attendue. Pour les logements collectifs, il existe le COGENoptitherm (.xlsm) qui permet d'assurer le bon dimensionnement de l'installation fonctionnant au gaz naturel pour avoir droit au nombre accru de certificats verts. Comme une centrale de cogénération fonctionne rarement seule, il faut également veiller à sa bonne intégration dans la chaufferie.
Étape 3 : Mettez de l'ordre dans la partie administrative
Lors de l'installation d'une unité de cogénération, vous devez notamment régler un certain nombre de questions administratives :
- permis d’environnement : Pour une habitation particulière, il ne faut généralement pas de permis d’environnement puisque la puissance d’une telle installation ne dépasse pas les 5kWe. En revanche, pour les logements collectifs et le secteur tertiaire ou industriel, dès que l’installation de cogénérationLa cogénération est la production simultanée, en un seul procédé, d’énergie thermique et d’énergie électrique ou mécanique. (DIRECTIVE 2012/27/UE) a une puissance nominale absorbée égale ou supérieure à 20 kW, il faut un permis d’environnement (rubrique 40 des installations classéesInstallation technique ou activité dont l'exploitation nécessite soit l'obtention d'un permis d'environnement, soit une déclaration d'exploitation préalable auprès de la commune. La liste de ces installations est établie par les autorités bruxelloises compétentes. ) pour pouvoir installer une unité de cogénération .
- Le raccordement électrique: Une cogénération doit répondre à certaines prescriptions techniques. A l’issue des travaux, un organisme de contrôle agréé pour les installations électriques doit contrôler si l'installation répond au Règlement général sur les Installations électriques (RGIE). L’installation doit en outre être équipée d’un compteur bidirectionnel électronique de . Sibelga est le gestionnaire de distribution qui remplace le compteur existant. Ensuite, pour avoir droit aux certificats verts, le compteur d’électricité vert doit être certifié par Brugel.

Lire le texte de transcription
Compteur bidirectionnel

Lire le texte de transcription
Compteur d'énergie verte
- Cadastre : La micro-cogénérationLa cogénération est la production simultanée, dans un seul processus, d'énergie thermique et d'énergie électrique ou mécanique. (DIRECTIVE 2012/27/UE) n’a aucun impact sur le calcul du cadastre de votre habitation. Il vous suffit d’avertir le cadastre dans les 30 jours de l’installation de la micro-cogénération.
- Primes et autres mesures d’aide : La Région de Bruxelles-Capitale soutient l’installation de systèmes de (micro-)cogénération sous la forme de certificats verts à la production.
- Réglementation PEB : Si vous avez un certificat PEB, vous pouvez le faire adapter. Pour cela, faites appel au certificateur PEB qui vous a délivré le document.
- Permis d’environnement : Une installation de cogénérationLa cogénération est la production simultanée, en un seul procédé, d’énergie thermique et d’énergie électrique ou mécanique. (DIRECTIVE 2012/27/UE) d’une puissance nominale absorbée de 20 kW ou plus est une installation classée (rubrique 40) du du permis d’environnement.
Percevoir vos certificats verts
Une fois que votre installation est certifiée, vous avez droit à des certificats verts. Les certificats verts vous sont attribués en fonction des économies de CO2 réalisées, que vous pouvez communiquer à partir du 1er décembre 2018 à Sibelga (et plus à BRUGEL). Lorsque vous avez obtenu vos certificats verts, vous pouvez ensuite les vendre. Pour une installation de cogénérationLa cogénération est la production simultanée, en un seul procédé, d’énergie thermique et d’énergie électrique ou mécanique. (DIRECTIVE 2012/27/UE) à haut rendement, au gaz naturel et bien dimensionnée, qui fournit sa chaleur pour plus de 75 % à plusieurs clients résidentiels, le nombre de certificats peut être majoré sous certaines conditions (Arrêté, art. 21).
En Région de Bruxelles-Capitale, la valeur de revente des certificats verts aux fournisseurs d’énergie est d’environ 85 € et cette valeur reste stable depuis l’adaptation du système des certificats verts en 2011. Quoi qu’il en soit, vous obtiendrez au moins 65 euros par certificat si vous les vendez à Elia, le gestionnaire du réseau de transmission d’électricité belge, qui est obligé de les acheter à ce prix minimum garanti.
Veillez à un entretien régulier
Une fois l’installation terminée, vous allez pouvoir pendant 10 ans, soit la durée de vie moyenne d’une unité de cogénérationLa cogénération est la production simultanée, dans un seul processus, d'énergie thermique et d'énergie électrique ou mécanique. (DIRECTIVE 2012/27/UE) , réduire votre consommation d’énergie primaire et les émissions de CO2 de votre bâtiment, à condition d’assurer un suivi régulier et un entretien de qualité. Surveillez quelques éléments simples:
- La cogénération fonctionne-t-elle correctement?
- L’installation se met-elle correctement en marche lorsqu’il y a une demande thermique suffisante?
- Le nombre d’heures de fonctionnement est-il correctement optimisé?
- L’installation n’est-elle pas en mode alarme?
- Le rendement reste-t-il compris dans les marges prévues?
Dans le cas de grandes installations, ces éléments peuvent être suivis par un membre du personnel technique ou par une société de maintenance. Si vous avez opté pour une télésurveillance à l’installation, ces paramètres seront suivis directement.
Pour l’entretien proprement dit, mieux vaut conclure un contrat avec l’installateur ou avec une entreprise agréé par le fournisseur du matériel.
Biomasse
Qu’est-ce que la biomasse? Quelles sont les formes existantes?
Le terme biomasseEnsemble des végétaux et des animaux, ainsi que des déchets organiques qui leur sont associés. La biomasse végétale provient de la photosynthèse et constitue une source d'énergie renouvelable. englobe des produits extraits de matières premières végétales et de matières (résiduelles) animales issues de l’agriculture et de la sylviculture, ainsi que de la fraction biodégradable des déchets industriels et ménagers.
Des exemples sont des biocarburants, des coproduits de menuiseries, des taillis, des boues, des rémanents forestiers comme des souches d’arbres, des effluents d’élevage et des huiles de friture.
La biomasse est donc une source d'énergie renouvelableL’énergie renouvelable est une énergie produite à partir de sources non fossiles renouvelables, à savoir : énergie éolienne, solaire, aérothermique, géothermique, hydrothermique, marine et hydroélectrique, biomasse, gaz de décharge, gaz des stations d’épuration d’eaux usées et biogaz. (DIRECTIVE 2009/28/CE), à condition que l’agriculture et la sylviculture se fassent de manière durable et responsable et que la consommation n’excède pas la production. Toutefois cette condition n’est pas souvent rencontrée.
De manière générale, la biomasse est utilisée pour:
- le chauffage: elle est utilisée pour faire du feu sous la forme de bois de chauffage.
Le bois a besoin d’un certain temps pour pousser et il faut donc tenir compte du rythme de renouvellement de la matière: si l’on coupe plus vite que ça ne pousse, on peut difficilement parler de durabilité. Les déchets d’activités humaines, comme la boue des stations d’épuration, la fraction organique des déchets ménagers et les déchets de tonte sont aussi utilisés à Bruxelles pour récupérer de la chaleur.
- l’électricité: la production d’électricité peut se faire grâce à la combustion de combustibles (nucléaire, gaz, charbon, biomasse mais également déchets ménagers). L’énergie dégagée par cette combustion est utilisée pour entrainer un générateur qui va produire de l’électricité.
Il y a des débats nourris sur la production et l'utilisation de l'énergie nucléaire, mais aussi de l’utilisation du charbon parce que le charbon est en grande partie importé de pays où l’abattage des arbres cause des dommages écologiques. Même si la Belgique n’a plus de centrale électrique fonctionnant au charbon, nous avons parfois besoin d’importer de l’électricité de pays où le charbon est encore utilisé (comme en Allemagne par exemple).
- le transport: dans cette catégorie, on trouve les biocarburants. Ils sont produits pour générer de l’énergie.
La première génération (betterave sucrière, huile de colza et huile de palme) est souvent décriée parce que sa production exige beaucoup d’eau et de terres. Elle entre ainsi en concurrence avec l’alimentation. De grandes parties de la forêt vierge sont en outre soumises à la déforestation au profit de l’huile de palme, menaçant la biodiversitéDiversité d'espèces vivantes, capables de se maintenir et de se reproduire spontanément (faune et flore).. La seconde génération, comme le biodiesel, est extraite de la graisse de friture et de graisses animales par le biais d’un procédé chimique. Il n’est pas encore prouvé que les émissions de biodiesel soient plus propres que celles du diesel normal.
La biomasse, neutre au niveau du CO2?
En théorie, la biomasseEnsemble des végétaux et des animaux, ainsi que des déchets organiques qui leur sont associés. La biomasse végétale provient de la photosynthèse et constitue une source d'énergie renouvelable. est une source d'énergie renouvelableL’énergie renouvelable est une énergie produite à partir de sources non fossiles renouvelables, à savoir : énergie éolienne, solaire, aérothermique, géothermique, hydrothermique, marine et hydroélectrique, biomasse, gaz de décharge, gaz des stations d’épuration d’eaux usées et biogaz. (DIRECTIVE 2009/28/CE) avec un cycle carbone neutre: le CO2 qui est libéré à la combustion correspond à celui que les plantes ont capturé dans l’atmosphère. En réalité, ce n’est pas le cas parce que les ressources disponibles ne sont pas utilisées de manière durable. En outre, le transport et la transformation de la biomasse sont aussi des étapes qui produisent du CO2. Notons également qu’il existe un décalage temporel entre le moment où le CO2 est émis dans l’atmosphère et celui où il est capté : il faut plusieurs décennies à un arbre pour capter tout le CO2nécessaire à sa croissance.
Impact sur la qualité de l’air
Le traitement de la biomasseEnsemble des végétaux et des animaux, ainsi que des déchets organiques qui leur sont associés. La biomasse végétale provient de la photosynthèse et constitue une source d'énergie renouvelable. , à savoir la combustion, libère plusieurs substances nocives qui ont un impact négatif sur la qualité de l’air, alors que l’Union européenne impose des normes d’émission et de concentration de plus en plus strictes. Les grandes installations sont soumises à un permis d’environnement qui tient compte de l’impact sur la qualité de l’air mais ce n’est pas le cas des petites installations telles que les poêles à pellets ou les chaudières à bois.
COV, CO et HAP
L'impact du chauffage au bois sur la qualité de l’air intérieur et extérieur dépend du type de chaudière (feu ouvert ou foyer fermé, poêle, insert ou poêle à pellets), mais aussi de la technologie utilisée dans la chaudière et de la façon dont on s’en sert.
La combustion de bois produit beaucoup de polluants nocifs pour la santé, à savoir des composés organiques volatils (COV), du monoxyde de carbone (CO), des fines particules, des dioxines et des hydrocarburesCe sont des composés organiques liquides constitués de carbone et d’hydrogène dérivés du pétrole. Le mazout, l’essence et d’autres types d’huiles minérales en font partie. Ces huiles ont la particularité d’avoir une faible densité. Lorsqu’elles s’infiltrent dans le sol, elles peuvent atteindre l’eau souterraine et y former une couche flottante. aromatiques polycycliques (HAP). Bien que le bois comme combustible soit très peu représenté (0,5% de la consommation totale) en Région bruxelloise, il est responsable d’environ un tiers jusqu’à la moitié de l’émission de ces polluants.
L’utilisation d’une chaudière efficace, combinée à du bois de qualité, permet de réduire ses émissions mais celles-ci resteront encore plus élevées que les émissions de polluants du gaz naturel ou du mazout.
L'avenir de la Région bruxelloise
Le potentiel de la biomasseEnsemble des végétaux et des animaux, ainsi que des déchets organiques qui leur sont associés. La biomasse végétale provient de la photosynthèse et constitue une source d'énergie renouvelable. en tant que source d'énergie reste limité en Région bruxelloise. Le bois et les pellets ne sont pas disponibles en grandes quantités, même si nous pouvons exploiter une partie de la forêt de Soignes de manière durable dans notre Région. Cette biomasse devrait donc être importée, ce qui engendrerait encore plus de pollution atmosphérique. Elle doit en outre pouvoir être stockée, alors qu’il manque d’endroits et de volume. L’endroit doit en outre être facilement accessible.
Face aux défis de l’avenir, la Région n’exclut toutefois pas le recours à la biomasse, à condition qu’elle soit mise en œuvre de manière durable, sans nuire à la santé. Pour ce faire, on peut opter par exemple pour le biogazLe biogaz est le gaz produit par la fermentation de matières organiques animales ou végétales. dans les réseaux thermiques ou, pour la production de chaleur et d’électricité, pour la biométhanisationLa biométhanisation est un processus naturel biologique de dégradation de matières organiques en absence d’oxygène produisant un biogaz (méthane) et un digestat (engrais). de déchets verts locaux.
Compte tenu des enjeux de santé public liés à la préservation de la qualité de l’air régional et les obligations européennes, le Gouvernement s’est engagé à sensibiliser de manière régulière sur les nuisances associées à la combustion du bois sous toutes ses formes. Aussi, la Région va étudier l’opportunité d’interdire l'installation des équipements de chauffage centraux fonctionnant au bois ou ses dérivés, au regard du potentiel de chaleur renouvelable dans la Région.
Quelques conseils si vous utilisez du bois pour vous chauffer
Le bois est beaucoup utilisé comme chauffage d’appoint dans les habitations de la Région bruxelloise.
Le nombre de poêles à bois et à pellets a augmenté à Bruxelles, mais mêmes les appareils les plus récents émettent encore des substances nocives, plus qu’une chaudière au gaz traditionnelle.
Se chauffer au bois de façon saine et efficace n’est donc pas chose aisée. La qualité du combustible, un filtre à particules et un bon réglage sont autant d’éléments cruciaux à cet égard.

- Ne lésinez pas sur la qualité du bois:
- Utilisez uniquement du bois sec, propre et non traité.
Plus le bois est humide et sale, plus la combustion sera mauvaise et plus elle libérera de fines particules. Et le rendement s’en trouvera également réduit. Cela vaut également pour les pellets. Brûler du bois traité (peint, lasuré, avec un coating) n’est pas sain, pour des raisons évidentes.
CONSEIL: Le bois n’est prêt à être brûlé qu’après avoir séché pendant deux ans. Prévoyez une aération suffisante durant le processus de séchage et stockez le bois dans un espace sec. Un hygromètre à bois peut vous indiquer si le taux d'humidité idéal est atteint (+/- 15%).
- Utilisez uniquement du bois sec, propre et non traité.
- Le bois résineux (tendre) comme le pin, l’épicéa, le bouleau, le bois de palette, etc., ne convient pas à la plupart des poêles et foyers.
Il libère en effet des résines à la combustion, qui s’évaporent. Et un poêle ou un foyer traditionnel ne permet pas une combustion complète de ces gaz d'évaporation. Ces essences peuvent cependant être utilisées dans des poêles à accumulation de chaleur ou des poêles de masse, tels que des poêles en stéatite ou des poêles en faïence.
- Charger une trop grande quantité de bois en une fois dans le poêle empêche une combustion complète et produit donc de nombreuses fines particules. Un chargement aux deux tiers permet une circulation correcte de l’air pour un déroulement optimal du processus de combustion.
- Faites attention au réglage:
- Généralement, les vieux poêles ne sont pas tout à fait étanches à l’air et l’amenée d’air ne peut pas être réglée.
C’est pourtant ce qui détermine si votre poêle ou votre foyer est efficace. Les appareils les plus récents sont équipés d'une évacuation automatique de l’air vers l’extérieur ce qui permet une combustion optimale.
- Des vitres noircies sont typiquement le signe d’une mauvaise combustion. Il est important dans ce cas d’identifier la cause du problème et d’y remédier.
Faites entretenir annuellement votre appareil et faites vérifier les conduites d'évacuation des gaz de combustion par un professionnel agréé. N'oubliez pas non plus la cheminée. Vous serez ainsi assuré que tout fonctionne bien, limitant les risques de panne et de pollution sévère.
- Généralement, les vieux poêles ne sont pas tout à fait étanches à l’air et l’amenée d’air ne peut pas être réglée.
- Utilisez la « top fire » méthode pour lancer un feu : d’abord vos grosses bûches en quinconce, après du petit bois et enfin quelques blocs d’allumage.
En suivant ces conseils, la quantité de fines particules libérées sera réduite, tout en augmentant le rendement de la combustion, ce qui vous permettra de consommer moins de bois. Et n’oubliez surtout pas d’aérer et de ventiler afin d’évacuer l’air vicié en dehors de l’habitation.
Pic de pollution ?
Sachez qu' à Bruxelles c'est interdit de se chauffer au bois en cas de mauvaise qualité de l'air (sauf s’il s’agit du seul moyen de chauffage du domicile). Téléchargez l'application Brussels Air ou s'inscrivez-vous sur le site de la Cellule Interrégionale de l'Environnement (CELINE) afin de vous avertir d'un pic de pollution.
Partage d'électricité : mutualiser l’énergie renouvelable locale
Vous produisez plus d’électricité verte que vous n’en consommez et vous voulez vendre cet excédent à votre voisinage plutôt que de le renvoyer sur le réseau ? C'est possible depuis 2022 via le nouveau cadre réglementaire bruxellois.
L’autoconsommation collective d’électricité produite et consommée localement est une manière très prometteuses pour encourager une transition énergétique accessible au plus grand nombre. Pour vous aider, Bruxelles Environnement propose un accompagnement spécifique gratuit pour le développement de ces opérations par un nouveau Facilitateur Partage et Communautés d’Énergie. Découvrez plus sur ce service.
Comment ça marche ?
Si vous disposez de panneaux photovoltaïques, par exemple, vous pouvez déjà consommer votre propre production, mais l’excédent d’électricité produite est renvoyé sur le réseau. Dorénavant, vous pouvez partager avec votre voisinage ce surplus d’électricité verte et locale à un tarif intéressant pour l’ensemble des parties, en mutualisant la production et en synchronisant la consommation. Ou vous pouvez même investir ensemble et partagez l'électricité produite.
Les opérations d’autoconsommation collective sont possibles pour d’autres sources d’électricité verte. Mais, en Région bruxelloise, ce sont les installations photovoltaïques qui ont le plus gros potentiel de production.

Lire le texte de transcription
Le schéma ci-dessus représente les flux d’électricité classique sur le réseau, depuis le fournisseur jusque chez les consommateurs (qui peuvent être des bâtiments publics, des logements, des PME, …). Parmi ceux-ci, un bâtiment public et une maison disposent de panneaux photovoltaïques et produisent leur propre électricité. Leur excédent de production est réinjecté sur le réseau et se confond avec l’électricité issue du fournisseur. Il n’est donc pas partagé avec les consommateurs voisins.

Lire le texte de transcription
Le schéma ci-dessus représente les flux d’électricité dans le cas d’un partage de l’électricité. Ici les voisins consomment l’excédent d’électricité produit par les détenteurs de panneaux photovoltaïques.
Qui est concerné ?
Beaucoup de configurations sont possibles. Cela peut être, par exemple :
Dans un bâtiment, les habitants peuvent agir conjointement :
- Une installation photovoltaïque sur une copropriété qui fournit de l’électricité, non seulement pour la consommation des communs, mais aussi pour la consommation individuelle des appartements ;
Via une communauté d’énergie quand l’électricité est partagée par plusieurs bâtiments :
- Un bâtiment communal qui alimente plusieurs autres bâtiments à proximité et/ou des logements sociaux ;
- Les entreprises d’un zoning qui répartissent la production électrique des installations entre elles, selon leurs pics de consommation.
Et bien d’autres configurations encore.
Quels sont les avantages ?
Si vous êtes propriétaire de l’installation, le partage d'électricité vous permet de revendre le surplus localement à un prix avantageux. Cette plus-value vous permet de rentabiliser rapidement votre installation et de faire bénéficier vos voisins d’une énergie renouvelableL’énergie renouvelable est une énergie produite à partir de sources non fossiles renouvelables, à savoir : énergie éolienne, solaire, aérothermique, géothermique, hydrothermique, marine et hydroélectrique, biomasse, gaz de décharge, gaz des stations d’épuration d’eaux usées et biogaz. (DIRECTIVE 2009/28/CE) dont les coûts de production sont prévisibles et stables dans le temps.
En tant que membre d’une communauté d'énergie ou en partageant de l'électricité au sein de votre bâtiment, vous payez votre électricité moins cher en ayant de vraies garanties sur son origine renouvelable et locale, même si vous ne pouvez pas installer vous-même une installation d’énergie renouvelable.
Dans les deux cas, vous gagnez en autonomie énergétique, vous contribuez activement au développement des énergies renouvelables et vous participez à la transition énergétique de la Région bruxelloise.
Comment monter un projet ?
- Si vous ne disposez pas encore d’installation photovoltaïque, vérifiez le potentiel solaire de la toiture envisagée avec la carte solaire développée par Bruxelles Environnement. Attention ! Le calcul de la taille de l’installation et de sa rentabilité est limité aux toitures résidentielles. Si vous disposez d’une grande toiture, la carte vous sert donc uniquement, à ce stade, à vérifier son potentiel solaire.
- Contactez votre voisinage pour vérifier son intérêt et la pertinence du projet.
- Désignez ou constituez l’entité juridique le cas échéant, et choisissez la clé de répartition, entre les membres, de l’électricité produite.
- Établissez des contrats entre les différentes parties prenantes (les clients actifs, le gestionnaire de réseau Sibelga et le cas échéant la personne morale) .
- Faites une demande d'autorisation à Brugel.
- Rédigez le cahier des charges spécifique de votre installation et procédez aux travaux.
Bruxelles Environnement vous propose un accompagnement personnalisé via le Facilitateur Partage et Communautés d’Énergie ainsi que des outils pour mettre en oeuvre votre opération de partage d'électricité au sein de votre bâtiment ou votre projet de communauté d'énergie.
Pour aller plus loin
Partager un toit
Vous louez un bien équipé de panneaux photovoltaïques en toiture ?
Vous voulez installer des panneaux photovoltaïques sur le toit d’un immeuble en copropriété, voire utiliser celui d’un immeuble voisin ?
Mais, entre (co)propriétaire, locataire, copropriété et voisin, qui fait quoi, qui paye quoi, qui est responsable de quoi ?
Des modèles de contrats adaptés aux différents cas
Pour définir clairement les modalités d’utilisation de ces « toitures partagées » pour des panneaux photovoltaïques, Bruxelles Environnement met à votre disposition des contrats-types : des clauses à intégrer au bail en cas de location d’un bien, des modèles de contrat de location ou de mise à disposition de la toiture et des clauses-types pour procès-verbal d’assemblée de copropriétaires. Ces modèles vous permettent de clarifier les termes de l’accord entre les différents intervenants et peuvent servir de base à la rédaction de vos documents officiels.
Identifiez votre situation pour retrouver les modèles de documents correspondants.
L’ancien système de calcul pour les installations photovoltaïques
Les installations existantes continuent à bénéficier du soutien prévu au moment de leur mise en service. Si votre installation photovoltaïque a été mise en service avant le 1er juillet 2011, vous devez appliquer l’ancien mode de calcul. Le nombre de certificats verts (CV) attribués dépend de la surface installée.
Dans ce système, vous recevez :
- 7,27 CV par MWh produit pour les premiers 20 m² installés ;
- 5,45 CV par MWh produit pour les 40 m² installés suivants ;
- 3,63 CV par MWh produit pour le reste de la surface installée.
Dans ce système, vous recevez des certificats verts pendant 10 ans, à partir de la date de la mise en service.
Exemples pour clarifier la transition entre les deux systèmes
Si votre installation est mise en service :
- le 1er mars 2010 et certifiée 30 juin 2011 : ancien octroi pendant 10 ans après le 1er mars 2010.
- le 1er mars 2010 et certifiée 01 juillet 2011: ancien octroi pendant 10 ans après le 1er mars 2010.
- le 30 juin 2011 et certifiée 30 juillet 2011: ancien octroi pendant 10 ans après le 30 juin 2011.
- le 1er juillet 2011 et certifiée 30 juillet 2011: nouvel octroi pendant 10 ans après le 30 juillet 2011.
Les installations de références
L’économie de CO2 réalisée par votre installation est toujours établie par rapport aux émissions de CO2 des installations de référence.
Les installations de référence sont les meilleures installations classiques de production séparée d’électricité, de chaleur ou de froid.
- Pour la production d’électricité, il s’agit de la centrale turbine gaz vapeur (TGV) alimentée au gaz naturel avec un rendement de 55%.
- Pour la production de chaleur, l’installation de référence est la chaudière au gaz naturel avec un rendement de 90%.
- Enfin pour la production de froid, l’installation retenue est le groupe frigo à compression alimentée par la centrale électrique de référence.
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