Comment améliorer le score PEB de votre logement ?
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Le certificat PEB évalue la performance énergétique de votre logement. Désormais, il s’accompagne d’un scénario de rénovation. Étape par étape, il permet de calculer les gains énergétiques que vous pourriez réaliser après travaux. Et de ce fait, obtenir un score plus favorable.
Les travaux recommandés pour un logement moins énergivore
Réduire votre consommation d’énergie est devenu aujourd’hui une nécessité. Pour alléger le coût de vos factures, augmenter la valeur de votre bien mais aussi pour contribuer à la qualité de l’environnement. En effet, en Région bruxelloise, plus de la moitié des émissions bruxelloises de gaz à effet de serreGaz qui absorbe une partie des rayons du soleil et les restitue sous la forme de rayonnements, lesquels rencontrent d'autres molécules de gaz et reproduisent ainsi le processus, entraînant l’effet de serre, qui engendre une augmentation de chaleur. Les principaux gaz à effet de serre dont l’origine est essentiellement liée à des activités humaines sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et l’ozone troposphérique (O3). proviennent de la consommation énergétique des bâtiments.
Quels travaux entreprendre pour rendre votre logement plus performant d’un point de vue énergétique ? Aujourd’hui, le certificat PEB liste les travaux les plus pertinents à réaliser pour obtenir un score plus favorable.
Le certificat PEB recommande une liste de rénovations ou aménagements prioritaires et personnalisés, destinés à apporter d’importantes améliorations énergétiques à votre logement.
Cela va de gros travaux, comme l’isolation de la toiture, à des adaptations moins conséquentes mais qui influent aussi sur la performance énergétique. Retrouvez-les ci-dessous, tout en sachant que ces recommandations sont objectives et doivent être adaptées à votre type d’habitation. En effet, les priorités varieront entre une petite maison mitoyenne, une grande maison de maître ou une tour à appartements.
1. Isoler la toiture
Commencez par le haut : c’est au niveau de la toiture que la déperdition de chaleur est la plus importante. Cela peut représenter des pertes d'énergie de 25 à 30%. En fonction de votre type de toiture, inclinée ou plate, les techniques d’isolation thermique sont différentes.
Au niveau des isolants, vous avez le choix entre de nombreux matériaux : la classique laine de verre, les produits synthétiques ou les végétaux plus naturels comme le lin ou le chanvre.
2. Isoler la façade par l'extérieur
La classe énergétique d'un bâtiment dépend en grande partie de l'isolation de ses murs, qui sont responsables de près d’un quart des pertes de chaleur dans votre habitation. Il existe plusieurs options en ce qui concerne les matériaux d'isolation disponibles.
Il est également possible d’isoler les murs par l’intérieur par la mise en place d'un isolant à même la paroi de votre logement. Certaines techniques, comme le placement d’une contre-cloison, diminuent toutefois fortement la surface habitable.
3. Compléter le système de ventilation
Bien ventiler votre bâtiment est extrêmement important. La ventilation est nécessaire pour assurer le renouvellement correct de l’air au sein de votre logement. Elle évacue l’humidité, les polluants et les odeurs, préservant ainsi la qualité de l’air intérieur.
L'objectif de la mise en place d’un dispositif de ventilation efficace est de réduire la condensation interne et l'humidité. Différents systèmes sont à votre disposition, mais une ventilation mécanique performante et contrôlée (VMC) reste la solution idéale. Et si vous changez vos châssis, prévoyez aussi une ventilation via un aérateur intégré dans les fenêtres.
4. Isoler le plafond sous grenier
L’isolation de cette surface du bâtiment permet de réguler la température ambiante et d’améliorer les performances énergétiques. Là aussi, vous avez le choix des matériaux selon la qualité de leur résistance thermique. Ces travaux vous permettront aussi d’aménager vos combles par la suite.
5. Remplacer les châssis et le vitrage des fenêtres
Les classes énergétiques des logements sont influencées par l'isolation des parois vitrées. Les fenêtres constituent en effet entre 10 et 15% de la consommation énergétique annuelle d'un logement. Afin de réduire les infiltrations d'air, vous pouvez aussi remplacer les fenêtres et portes-fenêtres par des systèmes plus performants. Deux cas de figure existent : restaurer les châssis existants ou les remplacer pour améliorer leur performance.
La mise en place d'un double voire d’un triple vitrage sont autant de solutions pour réduire les pertes d'énergie imputables aux ouvrants.
6. Isoler les conduites du système de chauffage
Isoler les tuyaux dans les locaux non chauffés comme les caves, le garage ou la chaufferie permet de réaliser des économies rapidement, à moindre frais. Les canalisations de chauffage et de transport d’eau chaude assurent le chauffage et la distribution d’eau chaude à l’intérieur d’un bâtiment. Non isolées, elles entraînent une déperdition calorique importante.
7. Placer des protections solaires
En été, il faut énormément d'énergie pour dissiper la chaleur qui s’accumule dans un espace. En cas de températures élevées, il n’est toutefois pas recommandé d’installer une climatisation, hautement consommatrice d’énergie. Mieux vaut opter pour des screens extérieurs ou stores solaires pour bloquer les rayons du soleil et garder une température confortable à l’intérieur. Ici aussi, la ventilation peut jouer un rôle de régulation : des aérateurs et un système complet peuvent permettre, pendant la nuit, de rafraîchir votre logement.
Bon à savoir
En 2050 au plus tard, le niveau moyen de PEB du bâti résidentiel bruxellois devra se situer à C+, soit une consommation de 100 kWh/m²/an en moyenne.
Quelles rénovations pour votre logement ?
L’ordre des travaux présenté dans le certificat PEB n’est bien entendu pas obligatoire. Le ou la propriétaire ou co-propriétaire est libre d’adapter selon ses besoins, ses moyens et en fonction de son type d’habitation. Pour certains bâtiments, on va tout de suite se concentrer sur la toiture et pour d'autres, on va d'abord commencer par les façades. Pour un appartement au rez-de-chaussée, par exemple, la priorité sera l'isolation du plafond de la cave ou des garages, qui sont des lieux ventilés mais pas chauffés.
Après réception de votre certificat PEB, regardez comment répondre au mieux aux postes prioritaires selon votre cas particulier. Dans un appartement situé au premier étage, le poste numéro un sera d’abord les façades, avant et arrière, vu qu’à l’étage supérieur il y a certainement un logement qui chauffe. Dans ce cas, vous serez également moins désireux d’isoler la toiture.
Ensuite, trouvez le bon moment pour effectuer certains travaux. Si vous êtes en copropriété, ce qui est le cas de plus de 65% de logements à Bruxelles, et que vous devez envisager de grosses rénovations, établissez des échéances qui conviendront à l’ensemble des propriétaires.
En résumé, le certificat PEB est un outil qui liste une série de recommandations, mais qui sont toujours à adapter en fonction du souhait et des moyens de chacun.
Les rénovations recommandées par le certificat PEB
Le scénario ci-dessous reprend les travaux recommandés et présente l’amélioration de la classe énergétique de votre bien. Ces recommandations sont classées par ordre d’économie d’énergie. La 1e recommandation est celle qui permet d’améliorer le plus la performance du logement.
Témoignage
Stéphanie et Maxime, jeune couple de trentenaires, ont trouvé récemment la maison de leur rêve. Au départ, leur certificat PEB se situait à un score G, assez défavorable. Ils ont décidé de se lancer dans des travaux afin d’améliorer le niveau d’isolation et de confort de leur habitation.
« Le certificat PEB nous a permis de lister les travaux à réaliser par ordre d’importance pour augmenter la performance énergétique de notre logement.
Dans notre cas, l’isolation du toit était prioritaire. Ensuite, nous nous sommes concentrés sur le reste de l’enveloppe du bâtiment, l’isolation extérieure et l’isolation du sol et des planchers. Dans les choix des matériaux nous avons opté pour les matériaux les plus durables possibles, parce que c’est important pour nous. Nous avons aussi décidé de changer les châssis parce que c’était encore du simple vitrage. Á la fin, nous avons installé un système de ventilation pour une meilleure qualité de l’air.
Suivant ce scénario de rénovation recommandé dans le certificat PEB, nous devrions passer d’un PEB G à un PEB C. Cela signifie que nous maîtrisons davantage nos coûts au niveau de notre consommation d’énergie, tout en augmentant le confort dans la maison. »
Comment demander une re-certification PEB ?
« Notre but c’est de viser un PEB C, et à la fin des travaux, on va faire une mise à jour du certificat PEB. Pour la recertification qu’on va faire à la fin des travaux, on garde à chaque fois les photos de l’isolant, on garde aussi toutes les factures de l’entrepreneur. Le but c’est de créer un dossier pour quand le certificateur PEB reviendra.
En conclusion, le certificateur PEB nous a vraiment permis de démarrer au mieux notre projet. C’est le premier contact que nous avons eu avant même de rencontrer des entreprises en bâtiment. Il nous a donné un bon résumé des travaux à faire. »
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Contact
Pour vous aider à préciser les travaux prioritaires à entreprendre dans votre bien, vous pouvez vous faire appel à un conseiller, une conseillère, à la rénovation chez Homegrade, le centre de conseil et d’accompagnement sur le logement privé en Région de Bruxelles-Capitale.
Vous pouvez également vous adresser à une des associations du Réseau Habitat.