
La carte solaire de la Région de Bruxelles-Capitale
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Découvrez le potentiel solaire de votre toit, ainsi que le coût et les gains pour des panneaux photovoltaïques ou un chauffe-eau solaire.
Puis envoyez le rapport à un installateur potentiel pour affiner cette estimation automatique.
La carte Solaire est adaptée aux nouvelles règlementations qui rentreront en vigueur le 1ier janvier 2022. Vous pouvez retrouver plus d'informations sur les modifications récentes sur le site de Brugel.
Les installations photovoltaïques restent un investissement intéressant.
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1. Questions générales
1.1. Quel est l'objectif de la carte solaire ?
La carte solaire donne une première estimation du potentiel solaire utilisable sur les toitures de la Région de Bruxelles-Capitale. Autrement dit : « y-a-t’il suffisamment de soleil pour installer des panneaux solaires sur mon toit ? » La carte est avant tout un outil pour sensibiliser et communiquer sur le potentiel solaire exploitable à Bruxelles.
Cet outil n’a aucun but commercial. La carte permet de communiquer sur la pertinence environnementale, énergétique et financière d’installer des panneaux solaires. Nous n’évaluons pas, par exemple, la stabilité de votre toit ou de votre bâtiment, ou les installations déjà existantes.
La carte solaire ne prétend pas être exacte à 100%. Elle se base sur du calcul qui repose sur les données disponibles et attribue automatiquement un score basé sur un nombre de choix préprogrammés. Il est important que vous examiniez attentivement le résultat et que vous l'affiniez davantage avec un installateur.
1.2. Qui peut utiliser la carte solaire ?
Tout le monde peut utiliser la carte solaire. La seule limite dans les simulations réside dans le fait que les systèmes simulés sont limités à 12 kWc de puissance pour le solaire photovoltaïque (ou 96 m²) et à 5 m² pour le solaire thermique.
Cette limite existe car, au-delà de 12kWc de puissance, des investissements supplémentaires deviennent obligatoires afin d’adapter la connexion au réseau. Afin de rentabiliser le surcoût de ces investissements supplémentaires, il faudrait réaliser une installation de plus de 30 à 35 kWc (plus de 240 m²) ce qui est rarement disponible chez un particulier et qui implique, en général, une consommation d’électricité qui dépasse largement le caractère domestique.
Cette limite de 12 kWc est maintenue, même si une surface nettement plus importante, avec un bon potentiel solaire, existe réellement sur la parcelle cadastrale.
1.3. La carte solaire fonctionne-t-elle sur tous les supports ?
La carte solaire fonctionne sur tous les navigateurs récents (Chrome, Firefox, Safari et edge) et sur les smartphones et tablettes récents (moins de 5 ans) android et Iphone.
Sur Internet Explorer certaines fonctionnalités et certains affichages peuvent ne pas réagir ou apparaitre correctement.
1.4. Comment utiliser la carte solaire ?
Pour utiliser la carte solaire, il suffit de sélectionner le lien Internet suivant : www.cartesolaire.brussels.
Ensuite vous avez deux possibilités de navigation :
- Vous pouvez entrer une adresse et cliquer sur « chercher »
- Vous pouvez vous déplacer sur l’image aérienne, zoomer et cliquer un bâtiment.
Après quelques instants de calculs, vous obtiendrez les résultats par défauts, que vous aurez la possibilité de personnaliser et de recalculer avec vos informations, si vous le souhaitez.
Vous aurez également accès à des listes d’installateurs, l’impression du rapport de simulation et les différents conseils pour améliorer votre consommation d’énergie.
1.5. Que calcule la carte solaire ?
La carte solaire fonctionne selon le découpage des parcelles cadastrales Bruxelloises. Il est donc possible que vous obteniez des résultats de simulation communs pour différents numéros de bâtiments ou même de différentes rues, car tous les bâtiments se situent précisément sur la même parcelle cadastrale.
Les calculs de surface de toitures sont réalisés en utilisant les données en 3 dimensions du Centre d’Informatique pour le Région Bruxelloises (CIRB), données qui sont aussi appelées UrbIS-3D, et en utilisant uniquement les surfaces issues de la couche « toiture ».
Pour chaque toiture de chaque parcelle cadastrale de Bruxelles, la carte solaire calcule 2 choses :
=> Dans un premier temps, elle calcule le rayonnement solaire que reçoit chaque toiture sur une année en prenant en compte l’inclinaison et l’orientation de cette toiture, mais également en prenant en compte l’ombre créée par les bâtiments voisins (murs, toitures) sur cette toiture, s’il y a présence de bâtiments voisins. Le calcul de l’ombrage se limite aux éléments présents dans la couche de données 3D. L’ombrage des cheminées ou arbres n’est pas pris en considération.
Ces calculs sont réalisés en utilisant les données météorologiques moyennes observées sur Bruxelles durant 20 années, de 1991 à 2010 incluses.
=> Dans un deuxième temps, la cartographie solaire calcule les surfaces de panneaux solaires qu’il est possible d’installer sur ces toitures en intégrant une estimation d’obstacles tels que fenêtres de toit ou cheminées.
La carte solaire ne donne aucune estimation de l’état de la toiture et de sa capacité à soutenir, pendant 25 ans, une installation de panneaux solaire.
Si elle calcule bien l’impact global de l’ombrage sur un pan de toiture, la carte solaire ne permet pas de savoir précisément où placer les panneaux ni la stratégie potentielle à avoir pour minimiser un ombrage existant. Il s’agit là du travail d’un installateur de qualité.
1.6. Que signifient les 3 cercles ?
Les trois cercles offrent des visions complémentaires et différentes de la même parcelle cadastrale.
=> Le premier cercle propose la vision sur image aérienne de la parcelle cadastrale sélectionnée.
=> Le second offre une vision en plan, avec la classification des surfaces de toitures selon leur potentiel solaire (via les données météorologiques sur 20 ans).
=> Le troisième cercle permet une vue en 3 dimensions (données UrbIS-3D) des bâtiments situés sur la parcelle cadastrale (et ceux de certaines parcelles voisines) avec, ici aussi, la classification des surfaces de toitures selon leur potentiel solaire.

1.7. Que signifient les 3 couleurs de toitures ?
Les surfaces de toiture sont classées selon 3 catégories :
- La catégorie verte « Excellent potentiel » rassemble les surfaces à excellent potentiel, c’est-à-dire qu’elles reçoivent plus de 900 kWh/m²/an de rayonnement solaire.
- La catégorie jaune « Bon potentiel » rassemble les surfaces au bon potentiel solaire, elles reçoivent entre 700 et 900 kWh/m²/an.
- La catégorie bleue « Faible potentiel » rassemble les surfaces qui reçoivent un trop faible rayonnement solaire (moins de 700 kWh/m²/an) pour installer des panneaux solaires de manière rentable.
(Ces estimations ont été basées sur la performance de la technologie polychristallin)

La cartographie solaire exclut les surfaces des toitures bleues pour estimer l’équipement en panneaux solaires, car le rayonnement solaire y est encore trop faible pour avoir une rentabilité énergétique et financière suffisante, en considérant les technologies connues.
Une toiture peut être classée dans les bleus à la suite de son orientation et inclinaison (par exemple orientée nord et inclinée à 35°), mais aussi à la suite d’un ombrage important.
1.8. Quelles technologies sont calculées ?
La cartographie solaire réalise des calculs pour deux technologies solaires différentes :
=> une installation solaire photovoltaïque, qui produit de l’électricité
=> une installation solaire thermique qui produit uniquement de l’eau chaude
Ces calculs sont faits séparément, il est possible qu’une parcelle cadastrale n’ait, en réalité, pas assez de surface de toiture suffisamment bonne et grande pour installer simultanément les 2 systèmes solaires calculés.
Si la surface disponible estimée pour la pose de panneaux solaire est inférieure à 5 m² ou que le rayonnement solaire n’est pas suffisant (mauvaise orientation ou trop d’ombres), la cartographie solaire considère qu’il n’est pas possible d’installer des panneaux solaires et le message suivant apparaît :

Néanmoins il vous est possible de réaliser d’autres démarches comme l’installation d’un chauffe-eau thermodynamique (aussi appelée pompe à chaleur pour la production d’eau chaude sanitaire) et des démarches d’efficacité énergétique, en cliquant sur les liens proposés avec le message.
1.9. Ma toiture est floutée, comment avoir la simulation ?
Dans le cadre des obligations légales qui incombent aux producteurs de données cartographiques, le Centre d’Informatique pour la Région Bruxelloise (CIRB) a dû procéder au floutage des images aériennes (ortho photoplans UrbIS.). Cette obligation porte sur un périmètre de 50 mètres autour des zones-cibles définies par le gouvernement fédéral, et plus précisément le Ministère de la Défense.
Cela ne change rien aux calculs (voir Que calcule la carte solaire en général ?).
Vous avez toujours un accès à la simulation en utilisant les modes de navigation prévus (voir Comment utiliser la carte solaire ?).

Néanmoins il vous est possible de réaliser d’autres démarches comme l’installation d’un chauffe-eau thermodynamique (aussi appelée pompe à chaleur pour la production d’eau chaude sanitaire) et des démarches d’efficacité énergétique, en cliquant sur les liens proposés avec le message.
1.10 L'ombrage sur ma toiture est-il un obstacle ?
L’ombrage est un obstacle sur une toiture s’il est présent toute l’année. S’il n’est présent qu’à certains moments en hiver (en matinée et en fin de journée) ce n’est pas un obstacle important.
En effet, en hiver les ombres sont importantes parce que le soleil est bas, ce qui signifie qu’il ne nous apporte pas beaucoup d’énergie. Une ombre, même géométriquement importante, aura un impact énergétique faible, en matière de perte de production sur une toiture en hiver.
En matière d’ombrage, tant que le toit possède une grande partie au soleil à midi au 21 décembre, on peut considérer que cette partie est utilisable sans pertes significatives.
En Belgique on a l’habitude de dire qu’une installation photovoltaïque réalise plus de 2/3 de sa production annuelle en 6 mois (Mi-Mars, Avril, Mai, Juin, Juillet, Août, Mi-Septembre) et moins d’1/3 les 6 autres mois (voir illustration ci-dessous).
Même avec 30% de pertes d’ombrage en hiver, une installation produira encore plus de 90% de l’optimum sur l’année.

1.11. Pourquoi faut-il être attentif à l'ombrage qui se produirait sur mes panneaux solaires ?
Une cellule photovoltaïqueCellule solaire captant l'énergie lumineuse et la restituant sous forme d'électricité. placée seule au soleil ne crée qu’une petite puissance (tension). Afin de générer une grande puissance électrique, on place ces cellules en série, les unes après les autres. De ce fait, la puissance (tension) de sortie de l’une constitue la tension d’entrée de la suivante.
A l’image de la succession des marches d’un escalier, la succession des cellules au sein d’un panneau, puis la succession des panneaux entre eux, permet d’avoir une grande puissance en sortie de système.
Cependant, dans un système en série de ce type, si on ombrage totalement une cellule, on bloque toute la production car, en théorie, toutes les cellules sont dépendantes les unes des autres. La production totale dépend donc de la production de la cellule la plus faiblement éclairée.
Pour pallier ce problème, les fabricants de panneaux ont créé des endroits de « by-pass » qui permettent de limiter l’impact de l’ombrage.
On se retrouve avec plusieurs séries de cellules indépendantes sur un même panneau. Comme l’illustre la figure suivante, la manière dont les panneaux sont placés (en portrait ou en paysage) par rapport à l’ombrage permet de diminuer son impact.

De la même manière, votre installateur devra tenir compte des endroits d’ombrages matinaux et de soirée pour le raccordement des panneaux entre eux.
Une bonne analyse de la manière de placer les panneaux (portrait ou paysage) et du raccordement entre eux permet de gérer l’ombrage au mieux.
Il faut cependant éviter de placer des panneaux dans des zones qui sont à l’ombre à midi en décembre.
1.12. J'ai une toiture plate, comment placer les panneaux solaires ?
Sur une toiture plate il est possible de placer les panneaux comme bon nous semble. Deux stratégies différentes sont possibles :
- Placer les panneaux de manière à ce que chacun d’entre eux produise le plus, la stratégie « productiviste »
- Placer le plus de panneaux possibles sur la surface de toiture disponible, la stratégie « optimisation de toiture ».
Stratégie productiviste
A Bruxelles, un panneau fixe aura la plus grande productivité sur une année, s’il est orienté plein sud et incliné à 35° environ.
Si tous les panneaux d’une toiture plate sont placés de cette manière, il va falloir espacer les rangées de panneaux de manière que, au creux de l’hiver, aucune rangée ne fasse de l’ombre sur celle de derrière (voir illustration).
Dès lors de grands espaces de la toiture ne sont pas utilisés.

Dans la stratégie productiviste, les panneaux produisent de manière idéale, mais la toiture est équipée à 67% de sa surface totale, au maximum, à Bruxelles.
Par ailleurs, les panneaux ainsi placés doivent être lestés avec du poids, ou ancrés mécaniquement dans la toiture, afin de résister à l’envol suite aux grands vents qui peuvent s’engouffrer à l’arrière.
Stratégie optimisation de toiture
Comme son nom l’indique, dans cette stratégie on vise à occuper la plus grande surface de toiture possible avec des panneaux.
Pour ce faire, on place les rangées de capteurs dos à dos, l’une orientée vers l’est et l’autre vers l’ouest.
Afin de ne pas trop perdre en productivité, on incline ces panneaux plus faiblement que l’optimum.

Les capteurs seront individuellement moins productifs que dans la stratégie productiviste (minimum 89% de l’optimum), mais la production totale réalisée sur la toiture sera plus importante car on optimise l’usage de la surface de la toiture.
De plus, la combinaison d’une faible inclinaison et du placement dos-à-dos des rangées fait que la prise au vent est beaucoup plus faible et l’attache des rangées de panneaux entre-elles permet à l’installation elle-même de constituer tout ou partie du lestage nécessaire.
C’est donc un peu moins de travail pour l’installateur, on ajoute moins de poids supplémentaire sur le toit et le système est structurellement plus sécurisé par rapport aux grands vents.
Moins les panneaux sont chers, ce qui est le cas, plus la stratégie de l’optimum prend de l’intérêt, au détriment de la stratégie productiviste (qui était évidente quand les panneaux étaient très couteux).
1.13. Pourquoi les toitures plates sont-elles hachurées ?
Les toitures plates sont hachurées car nous ne pouvons pas prédire le type de choix d’installation qui sera fait (voir point comment placer des panneaux en toiture plate) et nous ne pouvons donc pas estimer correctement la production de ces surfaces.
1.14. Exemple de quelques paramètres utilisés dans la carte solaire
2. Questions de calculs
2.1. Comment sont calculées les surfaces disponibles de toits ?
La surface de toiture totale existante est déterminée en faisant la somme des surfaces de toiture présentes au sein d’une même parcelle cadastrale.
Les surfaces calculées sont réelles (en opposition aux surfaces projetées au sol).
Le calcul des surfaces disponibles se réalise en enlevant les surfaces d’obstacles en toiture liées à des fenêtres de toit, des chiens assis, des terrasses, des cheminées existantes ou des ascenseurs et qui constituent des contraintes à l’équipement des toitures.
Il y a 2 manières différentes de considérer ces surfaces d’obstacles :
- Par défaut, la cartographie enlève 18% de toutes les surfaces totales de toit, afin de considérer l’encombrement moyen observé en toiture en Région Bruxelloise.
- Vous pouvez manuellement préciser l’encombrement réel de vos toitures en sélectionnant le nombre de fenêtres de toit, cheminée, chiens assis, terrasses, …

Chaque obstacle correspond à un nombre de m² moyen (en réalité il y a beaucoup de variabilités possibles), défini selon une étude sur échantillon de toiture représentative réalisée en Région de Bruxelles-Capitale à l’été 2018, et précisé ci-dessous.
Fenêtre de toit (Velux) | 1,4m² |
Cheminée | 1m² |
Chien assis | 5,4 m² |
Lanterneau (fenêtre de toit plat) | 4,3 m² |
Terrasse utilisée | 27 m² |
Autre | 3,5 m² |
2.2. Le décalage avec la photo aérienne change-t-il le calcul ?
Les images aériennes sont utilisées comme des références pour vous permettre de mieux identifier et retrouver, visuellement, le bâtiment que vous cherchez.
Un décalage peut exister entre le positionnement des toitures et l’image aérienne. Ce dernier est causé par un traitement informatique différent entre les images aériennes et les données UrbIS-3D (voir Que calcule la carte solaire en général ?).
Ce décalage ne change rien aux calculs, qui sont toujours et uniquement fait sur la base des données UrbIS-3D.
2.3. L'absence de murs en 3 dimensions change-t-il le calcul ?
La carte solaire calcule le potentiel solaire uniquement pour les surfaces présentes dans la couche toiture des données UrbIS-3D. L’absence visuelle de murs n’y change rien.
Cependant, elle utilise les autres surfaces (les murs par exemple) afin de calculer les ombres et d’illustrer au mieux la vision en 3 dimensions des bâtiments sélectionnés.
Certains petits écarts peuvent apparaître dans les données de base, ce qui explique que dans certaines visions en 3 dimensions, des murs de maison peuvent manquer (ils sont cependant bien considérés dans les calculs des ombrages).

2.4. Quelles sont les systèmes solaires simulés ?
La carte solaire propose des systèmes solaires photovoltaïques pour des surfaces inférieures à 96 m² (ce qui correspond à 12 kWc de puissance pour des panneaux photovoltaïques de moindre rendement), même si elle calcule que des surfaces supérieures sont disponibles pour l’installation de panneaux solaires.
Pour les systèmes solaires thermiques, la cartographie solaire propose le ‘kit standard’ de 5m² de panneaux (2 panneaux) et un boiler de stockage de 300 litres.
Il y a deux groupes des panneaux solaires photovoltaïques : les panneaux monocristallins et polycristallins. Ces 2 groupes reposent sur l’usage du même élément de fabrication : le Silicium cristallin, un semi-conducteur métallique qui transforme la lumière en électricité.
Les polycristallins ont une couleur bleue et une structure cristalline est visible. Ils ont, en général, les rendements les plus faibles (de 13 à 5%). Leurs cellules ont les coins bien carrés.
Les monocristallins sont de couleur plus foncée et semblent uniformes. Ils ont généralement un meilleur rendement énergétique pour une taille donnée, entre 16 et 20% si l’on parle de monocristallin simple ou à haut rendement. Leurs cellules ont en général les coins tronqués.
Comme la plupart des panneaux photovoltaïques ont la même taille, 1,6 m² (soit 1 m sur 1,6 m), une différence de rendement se traduit par une différence de place (nombre de panneaux) pour atteindre une même production.
=> Plus les capteurs ont un rendement élevé moins il faudra en installer pour obtenir une production visée.
La différence de cristal (poly, mono ou mono haut rendement) n’est pas liée à la qualité. Un capteur de faible rendement pourra être d’égale qualité qu’un capteur de haut rendement.
On observe souvent que, si les toitures sont petites, on privilégie des capteurs à haut rendement, afin de valoriser au mieux la productivité de la toiture, mais ce n’est pas une obligation.
2.5. La règlementation parle d'une limite à 10 kVa et la carte parle de 12 kWc, qu'est-ce que cela signifie ?
Il y a 2 types de puissances différentes, lorsque l’on parle de solaire photovoltaïque :
- La puissance nominale des panneaux –Psolaire dans le schéma ci-dessous – que l’on exprime en kiloWatt-crètes ou kWc et
- La puissance de l’onduleurL’onduleur transforme l’électricité produite par les panneaux (courant continu) en électricité utilisable sur le réseau (courant alternatif). (qui transforme le courant continu des capteurs en courant alternatif) – Ponduleur dans le schéma ci-dessous – là on parle de kVA (ou kiloVolt-Ampères).

Les normes techniques à respecter concernent l’onduleurL’onduleur transforme l’électricité produite par les panneaux (courant continu) en électricité utilisable sur le réseau (courant alternatif). et sont fonction de sa puissance. Elles fixent la limite maximale à 10 kVA.
Cependant, étant donné le climat belge d’une part et les pertes énergétiques qui découlent de la transformation de l’électricité continue en alternative par l’onduleur, d’autre part, on a systématiquement une puissance à la sortie de l’onduleur qui est inférieure à la puissance totale nominale (dans les conditions standards) des capteurs.
Dès lors, une limite réglementaire de puissance onduleur à 10 kVA correspond à une limite technique de puissance nominale des panneaux à 12 kWc.
Autrement dit, avec une puissance totale de 12 kWc au niveau des panneaux, l’installation respecte la limite règlementaire des 10 kVA à la connexion avec le réseau électrique.
2.6. Comment calcule-t-on les économies de CO2 ?
Pour la technologie solaire photovoltaïque l’économie de CO2 est calculée en fonction de la production d’électricité estimée. Pour chaque kWh d’électricité produit, une économie de 456 grammes de CO2 est considérée. Cette quantité représente la quantité de gaz naturel épargnée dans les centrales électriques, grâce à la production d’électricité des panneaux photovoltaïques.
Pour la technologie solaire thermique, l’économie de CO2 est calculée en fonction du type d’énergie complémentaire (non solaire) épargnée. Il peut s’agir d’électricité dans le cas d’un boiler électrique, de mazout ou de gaz naturel dans le cas d’une chaudière ou d’un chauffe-eau.
L’économie sur 10 années se calcule en additionnant l’économie réalisée sur la production de 10 années et en enlevant la quantité de CO2 estimée produite pour la fabrication et le transport du système solaire (la dette CO2 du système solaire).
Pour un système photovoltaïque, la dette CO2 est estimée à environ 1.250 kg de CO2 par kWc installés (pour un système de 5 kWc cela représente donc une dette CO2 de 6.250 kg).
Pour un système solaire thermique, la dette CO2 est estimée à environ 3.500 kg de CO2.
2.7. Comment sont calculés mes gains financiers ?
Les gains financiers sont calculés pour une période de 10 ans et font la différence entre les dépenses et les rentrées tout en incluant des facteurs tels que l’inflation et des index sur l’évolution du prix des énergies.
Sur 10 ans sont considérés :
En dépense :
- L’achat de matériel (panneaux solaires, changement de compteur, système de transformation d’un excès d’électricité en eau chaude le cas échéant et éventuellement une batterie) ;
- Une redevance au réseau électrique pour l’électricité prélevée (pour les installations de plus de 6 kWc dès le début et pour toutes les installations à partir de mi 2020).
- Le coût de l’emprunt, le cas échéant.
En rentrée :
- Les rentrées liées à l’aide à la production, appelée Certificats verts, cette aide est fournie pendant 10 ans ;
- Les rentrées liées à l’aide à la consommation, via le système de compensation sur la partie énergétique uniquement (voir «La compensation c’est quoi ? »), ce qui représente une économie sur la facture d’électricité. Ces rentrées durent le temps de la durée de vie de l’installation (entre 25 et 30 ans) ;
- Les rentrées liées à la vente éventuelle de l’excès d’électricité produite. Ces rentrées devraient durer le temps de la durée de vie de l’installation (entre 25 et 30 ans).
2.8. Quels sont mes gains au-delà de 10 ans ?
Une installation photovoltaïque a aujourd’hui une durée de vie technique de 25 à 30 ans. Cela signifie que les gains (exceptés ceux relatifs à la vente des certificats verts) vont bien au-delà de 10 années d’aides à la production. Cependant, certaines dépenses sont également à prévoir.
Voici un aperçu des dépenses et rentrées qui NE SONT PAS affichées par la carte solaire, mais qui sont réelles et dès lors cités à titre d’information.
En dépense :
- Les coûts de l’usage du réseau électrique pour la consommation qui ne vient pas directement des panneaux photovoltaïques ;
- Le remplacement probable de l’onduleurL’onduleur transforme l’électricité produite par les panneaux (courant continu) en électricité utilisable sur le réseau (courant alternatif). aux alentours de la 15ème année (environ 1.250 €) ;
- Des coûts éventuels de monitoring électrique de l’installation et/ou de vos consommations (maximum 30€ par an).
Notez bien que, sauf cas très particuliers (beaucoup de fientes d’oiseaux par exemple), il ne faut prévoir aucun nettoyage des panneaux. La pluie et la neige fondante font action de nettoyage.
En rentrée :
- L’économie financière liée à l’économie de combustible fossile (gaz naturel, mazout) si vous décider de produire votre eau chaude avec l’électricité de vos panneaux ;
- Une évolution possible à la hausse du prix de revente de votre excès d’électricité produite.
2.9. Comment le temps de retour financier est-il calculé ?
Le temps de retour financier qui est calculé est le temps de retour actualisé. C’est-à-dire qu’il tient compte de l’inflation et d’indexation estimées des prix des énergies (ce qu’un temps de retour simple n’intègre pas).
Dans le cas d’un achat sur fonds propres (calcul par défaut), le calcul intègre les dépenses initiales totale pour l’acquisition du système et les compare aux rentrées annuelles totales (économie sur la facture d’électricité et rentrées liées à la vente des certificats verts).
Dans le cas d’un achat via un emprunt, le calcul intègre les mensualités de remboursement intérêts inclus. Si les rentrées annuelles sont supérieures aux dépenses (ce qui est possible avec un faible taux d’intérêt ou une longue durée de prêt), le temps de retour pourrait être nul.
L’économie sur la facture est calculée en considérant que, en 2020, la compensation (ou le principe du compteur qui « tourne à l’envers ») devrait s’arrêter pour les installations d’une puissance inférieure à 6 kWc.
Pour les installations de plus de 6 kWc (qui n’ont pas la compensation), un prix de vente de 0,03 € par kWh injecté au réseau est considéré comme rentrée supplémentaire à l’économie sur la facture et à la vente des certificats verts.
3. Questions d'utilisation
3.1. Comment utiliser au mieux la section « obstacles sur mon toit » ?
Une valeur de présence d’obstacles à la pose de panneaux solaires en toiture est proposée par défaut, il s’agit de 18% de la surface de toiture. Cette valeur est issue d’un travail statistique de reconnaissance d’images aériennes. Il s’agit de la moyenne mesurée sur un échantillon de bâtiments bruxellois. Si vous souhaitez personnaliser les obstacles présents sur votre toit, car vous pensez en avoir moins ou plus, vous pouvez utiliser les boutons dans la partie « contraintes en toiture » et ajouter ou supprimer un ou plusieurs types d’obstacles en cliquant sur les « + » ou les « - ».

Pour supprimer la valeur par défaut d’obstacles (s’il n’y en a en réalité aucun sur vos toitures par exemple), il faut ajouter un obstacle (en cliquant sur l’icône) puis le supprimer (en cliquant sur le « - »).
Notez bien que si la surface de toiture disponible reste très importante (supérieure à 96 m²), l’ajout d’obstacles n’aura pas d’impacts négatifs sur la proposition du nombre de panneaux solaires.
3.2. Comment puis-je choisir parmi trois technologies photovoltaïques ?
Il existe communément 3 technologies de panneaux solaires qui diffèrent principalement entre elles par le rendement de conversion de l'énergie solaire en électricité:
- La technologie à plus haut rendement (Monocristallin haut rendement) nécessite moins de panneaux (moins de place) et est la plus chère.
- La technologie avec le plus bas rendement (Polycristallin) nécessite plus de panneaux (plus de place) et est la moins chère.
- Entre les deux se situe la technologie Monocristalline. Choisissez en fonction de l'espace et du budget.

Ci-dessous les valeurs de référence qui sont prises en compte dans le calculateur. Elles ne présagent en rien des valeurs réelles (marque de panneau spécifique) que vous pourrez avoir auprès de votre installateur.
La taille et la complexité de réalisation de votre installation est également un élément qui peut faire varier le prix, parfois de manière importante.
Technologie | Rendement de transformation | Prix d'achat en euro/kWc |
Monocristallin | 15,5% | 1.415 € |
Monocristallin haut rendement | 22% | 1.509 € |
Polycristallin | 13% | 1.220 € |
Il est courant, si l’on veut maximiser la production de sa toiture au meilleur prix, d’installer des panneaux de haut rendement si la toiture est petite.
A l’inverse, si la toiture est assez grande (plus de 100 m²) on s’orientera plutôt vers des capteurs moins chers (et donc de moindre rendement), comme des capteurs polycristallins.
Notez bien que la différence de rendement n’a aucun rapport avec une différence de qualité. Dans toutes les catégories de rendement les capteurs sont d’excellente qualité.
3.3. Comment puis-je adapter l'outil à ma propre consommation d'énergie ?
Si vous ne connaissez pas votre consommation d’énergie annuelle, sélectionnez un profil de consommateur qui vous ressemble le plus. Il s’agit de profils statistiques et vous pourriez, en réalité, avoir une consommation très différente. Si vous connaissez votre consommation, choisissez l’option qui s’en rapproche le plus. Vous trouverez le nombre de kWh que vous consommez sur le décompte annuel envoyé par votre fournisseur d’électricité.

3.4. Je souhaite installer plus de 12 kWc, que puis-je faire ?
Dans le cas où vous souhaitez installer plus de 12 kWc, si vous avez une grande surface par exemple, vous pouvez contacter directement un installateur ou le Facilitateur Bâtiments Durables (0800 85 775 ou facilitateur@environnement.brussels). Les conditions de raccordement au réseau électrique, de même que les niveaux de soutien à la production via l’octroi de certificats verts, sont différents par rapport à une installation domestique.
3.5. Comment créer un fichier PDF à partir du rapport ?
Pour créer un rapport .pdf d’une navigation, il suffit de cliquer sur ce bouton :

Pour télécharger le rapport avec les valeurs calculées par défaut pour la parcelle cadastrale concernée, ou pour télécharger le rapport résultant d’un travail de personnalisation des résultats, il faut cliquer sur le bouton :

3.6. Pourquoi puis-je faire varier l'autonomie solaire (autoconsommation) ?
L’autonomie solaire (Auto consommation) exprime la quantité de l’électricité consommée qui provient directement de la production des panneaux solaires photovoltaïques. Il est intéressant d’augmenter son autonomie solaire car cela permet de maximiser vos gains énergétiques et financiers en étant efficaces sur vos consommations.
En effet, en vous assurant que votre consommation vient directement de vos panneaux solaires (énergie moins chère) et en économisant du combustible (gaz, mazout) à la suite de l’usage de l’excès d’électricité solaire pour chauffer votre eau, vous diminuez considérablement votre facture énergétique globale pendant 25 ans.
Le stockage en batterie chimique, qui permet un usage nocturne de l’excès d’électricité solaire produite la journée, est également mentionné, même s’il n’est pas encore économiquement intéressant (l’électricité du réseau est encore moins chère que l’achat d’une batterie).
- Si toute votre consommation d’électricité vient directement des panneaux solaires, car vous consommez au moment de la production et cette production est égale ou supérieure à la quantité consommée, alors vous avez une autonomie de 100%.
- A l’inverse, si vous consommez pendant la nuit, l’électricité consommée provient totalement du réseau électrique que vous utilisez (les panneaux solaires ne produisent pas d’électricité pendant la nuit), votre autonomie solaire est alors de 0%.
En général, l’autonomie solaire annuelle spontanée (sans faire de gestes spécifiques) est de 30%. C’est-à-dire que, naturellement, 30% de votre consommation peut être satisfaite directement par la production des panneaux solaires. Les 70% d’électricité restant de votre consommation sont, en réalité, prélevés sur le réseau électrique.
3.7. Mon système photovoltaïque fait 6 kWc maximum, je bénéficie donc de la « compensation annuelle », qu'est-ce que cela signifie ?
Le principe de la « compensation annuelle » réside dans le fait que, administrativement uniquement, les quantités d’électricité que vous avez injectées sur le réseau (à des moments où vous consommiez moins que ce que vous produisiez) sur une année sont déduites des quantités que vous avez prélevées du réseau (aux moments ou votre production était inférieure à votre consommation).
Cette quantité d’électricité est compensée pour la valeur de l’énergie qui la concerne (la commodité) uniquement, pas pour les coûts de l’usage du réseau.
EXEMPLE :
- Electricité prélevée du réseau sur une année = 2.000 kWh
- Coûts de ces 2.000 kWh = 400 €. Ces 400€ se répartissent approximativement en 40% pour l’énergie (fournie par votre fournisseur), soit une valeur de 160€ et 60% pour les frais du réseau électrique qui vous alimente (soit une valeur de 240€).
- Injection sur le réseau (surplus) sur une année = 2.000 kWh.
La compensation signifie que votre facture qui devrait être normalement de 400€ sera diminuée de la valeur de l’électricité que vous avez injectée (160€) pour tomber aux 240€ qui correspondent aux coûts du réseau.
Prélèvements | - Injection | = A payer | |
Quantité (kWh) | 2000 | 2000 | |
Part commodité (40%) (€) | 160 | 160 | 0 |
Part frais réseau (60%) (€) | 240 | - | 240 |
Total des frais (€) | 400 | 160 | 240 |
Ce principe constitue une simplification administrative par rapport à un processus de revente à votre fournisseur, lorsque vous avez des panneaux solaires photovoltaïques pour une puissance inférieure à 6 kWc (ou une puissance inférieure à 5 kW à l’onduleurL’onduleur transforme l’électricité produite par les panneaux (courant continu) en électricité utilisable sur le réseau (courant alternatif).).
Notez que vous ne pourrez pas déduire des quantités d’électricité injectées qui seraient supérieures à ce que vous avez consommé.
Autrement dit, pour reprendre l’exemple précédent, si vous avez injecté 3.000 kWh plutôt que 2.000, vous pourrez bénéficier de la compensation pour 2.000 kWh, pas plus.
Le fait que vous bénéficiez de la compensation annuelle est donc une aide administrative (et financière car les fournisseurs rachètent en général l’électricité moins cher que le prix à laquelle ils la vendent), mais n’a pas d’impact sur votre autonomie solaire.
Si vous avez un système entre 6 et 12 kWc de puissance, vous ne bénéficiez pas de cette aide. Il vous revient donc de réaliser les démarches administratives pour revendre votre excédent à votre fournisseur (qui a l’obligation de vous la racheter).
Si vous voulez maximiser vos gains, il vous revient cependant de faire le travail de synchronisation entre vos consommations et vos productions afin de maximiser votre intérêt énergétique et financier (voir la question Comment puis-je augmenter mon autonomie solaire ?).
En effet, dans le cas où votre consommation est synchronisée avec votre production, vous évitez des frais du réseau électrique (puisque vous ne l’utilisez pas). Une totale indépendance n’est cependant pas possible (voir 3.6).
3.8. Comment puis-je augmenter mon autonomie solaire (auto consommation) ?
Plusieurs étapes sont possibles pour parvenir à augmenter son autonomie solaire et à sélectionner dans l’élément suivant :

1) Je diminue ma consommation :
Moins grandes sont vos consommations d’énergie, plus souvent la production solaire sera suffisante pour les satisfaire, même les journées moins lumineuses. Ainsi, vous pouvez augmenter votre autonomie de 1 à 3 % par an.
2) Je consomme en journée :
Vous pouvez aussi déplacer la consommation des lave-vaisselles, des lave-linges ou faire la recharge de batterie de vélo ou de voiture électrique durant la journée. Cela peut également se faire sans frais en utilisant la programmation de ces appareils. Ainsi, vous pouvez augmenter encore votre autonomie de 1 à 3 % par an.
3) Eau chaude préparée en journée :
Si vous avez une grosse production solaire et une faible consommation électrique, vous pouvez produire l’eau chaude sanitaire en journée.
=> Si vous avez déjà un chauffe-eau thermodynamique (aussi appelée pompe à chaleur pour eau chaude sanitaire), il suffit d’y ajouter un minuteur afin de le faire fonctionner en journée.
=> Si vous avez un chauffe-eau électrique (boiler), vous pouvez lui ajouter un système de pilotage « intelligent » qui va rediriger automatiquement l’excès de production d’électricité vers le boiler.
Ainsi, votre autonomie solaire (auto consommation) pourrait encore augmenter de 14 à 20 % par an.
4) J’installe des batteries:
La dernière solution est l’ajout d’une batterie afin de stocker l’excès d’électricité. Un investissement supplémentaire (que nous estimons entre 5.000 et 10.000 €) est nécessaire et est actuellement encore trop cher pour être rentable. Avec une batterie, vous pouvez encore augmenter votre autonomie de 5 à 9 % par an.
Ces étapes vous sont proposées de manière successive, en allant des gestes les plus simples et non couteux, vers les démarches les plus complexes (achat de matériel) et, parfois, encore trop couteuses pour être conseillées réellement (batteries). Au total de ces actions, il est possible de faire passer son autonomie solaire de 30% (sans rien faire de particulier) jusque 65% environ.
En Belgique il est compliqué de faire plus, étant donné les saisons que nous connaissons. Il est illusoire d’imaginer se déconnecter totalement du réseau électrique, en hiver en tout cas, et d’avoir une autonomie solaire de 100%.
3.9. Que se passe-til pour l'électricité que je produis mais que je ne consomme pas ?
Vous pouvez vendre l’électricité que vous produisez sans la consommer (sauf tant que vous bénéficiez de la compensation annuelle) à un fournisseur d’électricité (souvent plus simple avec celui dont vous êtes le client).
Les calculs de la cartographie solaire considèrent que, pour des installations supérieures à 6 kWc ou 5 kVa, vous revendez l’électricité non auto consommée à 0,03 € / kWh injectés sur le réseau.
Les valeurs ainsi calculées entrent en compte dans le calcul global de la rentabilité économique de l’installation.
Il n’y a pas – et il n’est pas prévu – de taxes pour cette électricité injectée.
3.10. Comment puis-je adapter ma consommation d'eau chaude ?
Si vous ne connaissez pas votre consommation d’eau chaude, sélectionnez un profil de consommateur qui vous ressemble le plus. Il s’agit de profils statistiques et vous pourriez, en réalité, avoir une consommation très différente. Si vous connaissez votre consommation d’eau chaude, choisissez alors le profil qui s’en rapproche le plus.

3.11. Comment revenir à la simulation par défaut ?
Un des objectifs de la cartographie solaire est de vous permettre de jouer avec ses paramètres pour trouver votre combinaison optimale.
À tout moment vous pouvez cependant revenir à la configuration par défaut, celle que la cartographie solaire calcule pour vous, en cliquant sur le bouton suivant :

3.12. Comment puis-je obtenir un prêt ?
Le Prêt vert bruxellois offre une solution d’emprunt très intéressant pour la plupart des bruxellois. Vous trouverez de l’information à ce sujet via www.environnement.brussels/pretvertbruxellois.
Les banques offrent aussi des solutions.
3.13. Pourquoi puis-je choisir différents taux de TVA ?
Pour des bâtiments de plus de 10 ans, les travaux de rénovation (dont l’installation de panneaux solaires fait partie) ont un taux de TVA réduit à 6% au lieu de 21% pour des bâtiments plus jeunes.
Le taux de TVA de 0% correspond à un investisseur qui est assujetti à la TVA de par son activité professionnelle (entreprise, indépendant)
Disclaimer : Carte Solaire
La carte solaire est une application dans laquelle les résultats des calculs réalisés ont été générés automatiquement en ligne par Bruxelles Environnement et uniquement à l’adresse www.cartesolaire.brussels.
L’objectif de cette application est de sensibiliser et de communiquer sur le potentiel solaire exploitable à Bruxelles en fournissant une estimation du potentiel d’énergie solaire de la toiture de chaque bien repris au cadastre de la Région de Bruxelles-Capitale. Cette application permet à Bruxelles Environnement d’exécuter une de ses obligations, qui est d’inciter à produire d'ici 2030 184,68 GWh d'électricité solaire, ainsi que 37,12 GWh issus d’installations solaires thermiques en Région de Bruxelles-Capitale. Ces obligations figurent dans la contribution bruxelloise au Plan National Energie Climat 2030, adoptée le 12 juillet 2018 par le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale.
Garanties et limites de responsabilité
Cette application n’a aucun but commercial.
A des fins d’information cartographique, les résultats générés pour chaque toit sont publiés sur le site internet précité, et n’ont qu’une valeur indicative. Aucune des informations présentes sur le site Internet ne peut être interprétée comme une offre d'achat ou une fourniture de services.
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- Données cartographiques : l’application utilise 2 jeux de données issus de Brussels UrbIS, distribuées par le Centre d’Informatique pour la Région Bruxelloise (CIRB). Il s’agit des cartes UrbIS-Ortho et UrbIS-3d. Ces cartes comportent des données sur les parcelles cadastrales, les adresses et la visualisation des toitures. Les cartes sont mises à jour suivant la politique de mise à jour du CIRB.
- Données météorologiques : l’application utilise les données de la société Météotest AG. Il s’agit de données d’irradiation et de température (sur une période de référence de 20 ans).
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Cette application réalise également des calculs sur base de divers paramètres techniques, comme la performance de chaque type de panneaux solaires, ainsi que des paramètres financiers, comme par exemple le prix moyen de l’énergie. Ces calculs sont en open data, donc libres d’accès et d’utilisation.
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