Nature et associations de jeunesse
- Espaces verts
- Associations de jeunesse
- Sensibilisation
- Plaines de jeux
Sommaire
Avec les nombreux mouvements de jeunesse et associations de jeunes qui fréquentent, souvent assidûment, les espaces verts de la capitale, Bruxelles Environnement a développé depuis quelques années une politique de dialogue, de concertation et de sensibilisation. L’objectif est de permettre le déroulement d’activités ludiques dans les parcs et forêts bruxelloises tout en veillant à ce que les jeunes découvrent et respectent l’environnement naturel qui les accueille. Plusieurs initiatives ont ainsi vu le jour.
Charte de collaboration
La sur-fréquentation de certains espaces verts bruxellois, surtout le week-end lorsque se réunissent les mouvements de jeunesse, est à l’origine d’importantes dégradations de la végétation, quand ce ne sont pas des problèmes de propreté ou de cohabitation avec les autres usagers.
Pour concilier préservation de la nature et accueil des jeunes, Bruxelles Environnement a rencontré diverses associations de jeunesse. De leur concertation est née une charte (.pdf) de collaboration où sont consignés les engagements des uns et des autres en matière d’information et de communication, de sensibilisation à la nature et à l’environnement ou pour trouver ensemble une solution aux problèmes qui se posent.
La carte IBG’eunes
L’un des outils créé par Bruxelles Environnement pour concrétiser les engagements pris dans le cadre de la charte de collaboration est une carte (.pdf) destinée aux associations de jeunesse. Y sont répertoriés tous les espaces verts bruxellois et, pour ceux gérés par Bruxelles Environnement, leur capacité d’accueil et leur taux de fréquentation. L’intérêt de cette carte est de pouvoir proposer aux jeunes des solutions de repli lorsque le parc choisi pour y organiser leurs activités est bondé, ou des solutions alternatives pour mieux répartir les rassemblements de jeunes entre les différents espaces verts bruxellois.
Born to be wilder
A Berchem Sainte-Agathe, dans le bois du Wilder, un projet pilote de collaboration entre les mouvements de jeunesse et le gestionnaire du site, Bruxelles Environnement, a permis de réfléchir ensemble à une meilleure cohabitation des usagers au sein du bois tout en veillant au respect et à la protection de la nature. Un nouveau point de ralliement pour les mouvements de jeunesse a ainsi été choisi et aménagé pour désengorger le lieu de rassemblement initial très piétiné. Ailleurs, dans le bois, des éléments naturels, conçus dans un objectif ludique, ont été mis en place. Les jeunes ont aussi été associés au balisage des zones sensibles et pourraient intervenir dans la gestion même du bois.
Woludic park
Né d’une concertation entre les mouvements de jeunesse qui fréquentent le parc de Woluwé, l’asbl Green et Bruxelles Environnement, Woludic park est un projet d’aménagement du site pour que les jeunes puissent jouer non pas seulement dans la nature, mais avec celle-ci. L’idée étant de créer dans des zones moins fréquentées du parc (pour mieux répartir les activités et la fréquentation) des aménagements d’espaces de jeux, d’observation et de rencontre inspirés par la nature. Ainsi, Woludic park va-t-il permettre aux jeunes de découvrir par petites touches, notamment via le jeu, la vie, mais aussi la vulnérabilité des plantes et des animaux qui le peuplent. Le projet vise aussi à installer un dialogue permanent entre les gestionnaires du parc et les jeunes qui y jouent.
Des zones de jeux en forêt de Soignes
La forêt de Soignes est un immense espace naturel qui, en raison de sa situation aux portes de la ville et de la fréquentation dont il fait l’objet, a besoin du support d’une réglementation sévère pour que ses richesses biologiques soit maintenues et protégées. Pour permettre aux groupes de jeunes (mouvements de jeunesse, école, colonies…) d’y organiser malgré tout leurs activités, un accord a été trouvé entre les gestionnaires de la forêt et les associations de jeunesse. 5 zones de jeux ont ainsi été délimitées dans la partie bruxelloise de la forêt pour que les jeunes puissent y jouer librement. Ailleurs par contre, il est demandé de ne pas s’écarter des chemins et de ne pas rompre la quiétude des lieux.