
Je choisis des objets réutilisables
35 min. de lecture
Qu’entend-on par objets réutilisables ?
Tous les objets qu’on utilise habituellement en version « jetable » mais pour lesquels une alternative réutilisable existe. Langes, serviettes, boîtes-fraîcheur, piles rechargeables, pailles en inox, sacs de courses : la liste est longue !
Les alternatives aux objets jetables
Pour l'hygiène
Je remplace les mouchoirs en papier par des mouchoirs en tissu
À l’heure de la consommation durableUtilisation de services et de produits qui répondent à des besoins essentiels et contribuent à améliorer la qualité de la vie, tout en réduisant au minimum les quantités de ressources naturelles et de matières toxiques utilisées, ainsi que les quantités de déchets de polluants tout au long du cycle de vie du service ou du produit, de sorte que les besoins des générations futures puissent être satisfaits. et responsable, nous sommes de plus en plus nombreux à faire des efforts pour réduire notre empreinte écologiqueMesure de la pression exercée par l'homme sur son environnement. Cet outil évalue la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins en absorption de déchets. L'empreinte écologique est exprimée en hectares.. Cependant, nous sommes encore très réticents à l’idée de remplacer nos mouchoirs en papier par des mouchoirs en tissu. Pourquoi ? Tout simplement parce que nous ne sommes pas certains qu’il s’agit d’une bonne idée. Alors, est-ce une bonne idée ou pas ? Tout de suite la réponse à cette question.
Idées reçues sur les mouchoirs en tissu
Il faut bien l’avouer, nous avons beau être soucieux de préserver notre environnement, nous avons encore (beaucoup) de mal à adopter les mouchoirs en tissu. Il faut dire que ces derniers ne bénéficient pas d’une très bonne réputation auprès du grand public. Bien au contraire. Selon un sondage mené par RTBF.be en février 2018, les mouchoirs en tissu sont considérés comme de véritables nids à microbes, tandis que les mouchoirs en papier sont jugés plus hygiéniques étant donné qu’ils sont à usage unique. Et pourtant, il faut savoir que contrairement aux idées reçues, les mouchoirs en tissu ne sont pas moins hygiéniques que les mouchoirs en papier.
Si, si, vous pouvez utiliser le même mouchoir en tissu plusieurs fois !
En vérité, ce n’est pas le mouchoir en lui-même qui est sale, mais plutôt l’endroit où vous l’entreposez. En effet, lorsque vous rangez votre mouchoir en tissu dans la poche de votre pantalon ou de votre blouson après l’avoir utilisé, vous risquez de le contaminer avec les objets qui s’y trouvent (par exemple votre téléphone portable et votre trousseau de clés). Afin d’éviter les microbes, il vous suffit donc de ranger votre mouchoir en tissu dans un endroit propre (notamment une poche vide) et de vous laver les mains avant de vous moucher.
Comment entretenir son mouchoir en tissu ?
En le lavant (tous les jours) avec de l’eau chaude et du savon. Tout simplement. Vous pouvez le faire à la main ou à la machine. Après l’avoir séché à l’air libre, pensez à le repasser pour l’aseptiser. Et si vous trouvez cela contraignant, dites-vous bien qu’en remplaçant vos mouchoirs en papier par des mouchoirs en tissu, vous faites un énorme geste pour la planète.
En effet, il est vrai que côté pratique, il n’y a pas mieux que les mouchoirs en papier, mais le prix à payer est trop élevé : plusieurs millions d’hectares de forêts sont abattus chaque année aux quatre coins du monde. Quant à la production d’un kilo de mouchoirs en papier, elle nécessite jusqu’à 200 litres d’eau ! Et nous ne parlons pas des déchets qui sont générés tous les mois ! En d’autres termes, ce n’est pas avec les mouchoirs en papier que vous atteindrez votre objectif zéro déchetL’expression « zéro déchet » recouvre une idée, un mode de vie et un mouvement sociétal. L’idée, mise en avant par quelques pionniers, est pour un citoyen, un ménage, une organisation ou encore un processus industriel de progresser vers un fonctionnement qui tende à ne plus produire aucun déchets, et en corollaire quasi automatique, de consommer moins de ressources. Bien que le « zéro déchet » absolu soit sans doute impossible à atteindre, la radicalité de l’expression dénote son ambition : il s’agit de réévaluer toutes les facettes d’un fonctionnement pour diminuer massivement la production de déchets..
Vous hésitez toujours à remplacer vos mouchoirs en papier par des mouchoirs en tissu ? Si vous n’arrivez pas à faire une croix sur les mouchoirs en papier, faites un compromis : n’utilisez les premiers que lorsque vous avez un gros rhume et le reste du temps, privilégiez les mouchoirs en tissu.
Je remplace les lingettes jetables pour bébé, lingettes démaquillantes… par des alternatives réutilisables
Lingettes pour bébé, lingettes démaquillantes, lingettes pour le nettoyage…, les lingettes jetables constituent un véritable fléau, notamment en Belgique. En effet, elles bouchent les canalisations et les pompes des systèmes d’épuration. En plus, le cout de la maintenance, de la réparation et du débouchage de ces dégâts s’avère faramineux. Mais, ce n’est pas tout ! Elles s’avèrent également nettement plus chères et plus polluantes. C’est pourquoi il est primordial de les remplacer par des alternatives plus durables, moins chères et plus efficaces. Tout de suite les détails.
Objectif zéro déchet : les alternatives aux lingettes pour bébé
Pour laver les bébés, inutile de recourir aux lingettes jetables. D’ailleurs, le ministère de l’éducation belge a interdit leur usage depuis 2015 dans les écoles maternelles. Alors, quelles solutions adopter vous direz-vous ? Eh bien, plusieurs options sont possibles.
D’une part, vous pouvez parfaitement bien revenir aux bonnes vieilles lingettes lavables pour bébé. Gant, petite serviette, morceau de polaire découpé, vous avez l’embarras du choix. Il suffit en tout cas de les laver à la machine pour leur réutilisation. Notre conseil pour un usage optimal : imprégnez les lingettes à l’avance et conservez-les dans une boite hermétique.
Sinon, vous avez aussi tout à fait la possibilité de laver les petites fesses de votre bébé à l’aide d’un gant et de l’eau tiède. Mieux encore, nettoyez-les ensuite avec de l’huile végétale bio garantie de première pression à froid et sans parfum. Important : évitez à tout prix de recourir aux huiles essentielles sur les bébés.
D’autre part, rien ne vous empêche d’employer le liniment oléo-calcaire. Une formule vieille comme le monde pour nettoyer efficacement, bien hydrater la peau de bébé et surtout le protéger d’un érythème. D’autant plus que concevoir ce nettoyant est un véritable jeu d’enfants. Effectivement, vous n’avez qu’à émulsionner 125 ml d’eau de chaux, que pouvez trouver en pharmacie, avec 125 ml d’huile d’olive. Il convient bien évidemment de privilégier une huile de première pression à froid et bio. Très pratique, ce mélange se verse tout simplement dans un petit flacon doseur et voilà !
Idée DIY : fabriquer ses propres lingettes démaquillantes lavables
Confectionner soi-même ses lingettes démaquillantes lavables à partir de chutes de tissus n’a rien de sorcier. De plus, cela vous permet de réduire vos déchets, de recycler et de vivre pleinement sa passion du DIY. Alors, à vos ciseaux, prêts, cousez !
Première étape : la découpe. Il va sans dire que la forme de vos lingettes démaquillantes lavables dépend avant tout de votre inspiration du moment. Ronds, carrés, étoiles..., laissez parler votre créativité. Dans ce cas-ci, découpez des petits rectangles de même taille (12 x 10 cm) dans le tissu et l’éponge.
En second lieu, épinglez le côté imprimé du tissu contre le meilleur côté de l’éponge. Faites ainsi attention à ne pas vous tromper de côté lorsque vous mettez les épingles.
Prochaine étape : la couture. Eh bien, partez du milieu d’un des côtés en faisant tout le tour. Toutefois, pensez à laisser une ouverture d’environ 4 cm en vous assurant de bloquer les points de couture de part et d’autre.
Pour finir, retournez entièrement votre lingette en passant par l’ouverture laissée au préalable. Refermez ensuite celle-ci à la main grâce à la technique des points invisibles.
Et voilà, vous avez maintenant une magnifique lingette démaquillante réutilisable prête à l’emploi.
Bon à savoir : Pour laver ces lingettes durables, passez-les régulièrement au lavage en machine.
J'utilise un oriculi
Après la douche, on prend un coton-tige, on cure une oreille, l’autre… Puis hop, poubelle. Ou pire, la cuvette des toilettes. Cette habitude n’est bonne ni pour les oreilles, ni pour l’environnement.
« Comment se laver les oreilles sans cotons-tiges en plastique ? »
J'utilise des langes lavables pour mon bébé
Ça y est, la DPA (date prévue de l’accouchement) approche à grands pas et les affaires de bébé sont fin prêtes ! Enfin, presque. Comme beaucoup de mamans écolo, vous vous êtes fait la promesse de ne pas utiliser de couches jetables et pourtant, vous hésitez à utiliser des langes lavables. Vous vous dites que ce n’est pratique ni pour vous ni pour le bébé… Alors, les langes lavables, est-ce vraiment une bonne idée ?
Stop aux idées reçues !
Contrairement à ce que l’on veut bien nous faire croire, les langes lavables ne sont pas inconfortables, ne font pas un effet « gros popotin » et ne fuient pas… du moment qu’ils sont bien pliés et correctement positionnés. Et rassurez-vous, votre petit ange ne se plaindra pas non plus d’être mouillé, car les langes, fabriqués en coton bio (ou une autre matière naturelle telle que le bambou ou le chanvre), sont très absorbants. Mais au fait, qu’est-ce qu’un lange lavable ?
Ne pas confondre lange lavable et couche lavable
Si les couches lavables sont la version durable des couches jetables, les langes lavables sont quant à eux les ancêtres des couches. Vous savez, ces grands carrés de linge que l’on faisait bouillir dans de grosses marmites d’eau et que l’on fixait avec de grosses épingles à nourrice il y a de cela bien longtemps. Par ailleurs, les mamans — déjà très astucieuses à l’époque — utilisaient des triangles de plastique pour assurer l’étanchéité…
Mais rassurez-vous, utiliser des langes lavables ne signifie pas retourner dans les années 50. Aujourd’hui, les langes se lavent parfaitement en machine. Quant aux épingles à nourrice, elles ont été remplacées par des snappies, bien plus pratique et surtout sans danger. Il en est de même des triangles de plastique qui ont été remplacés par les culottes de protection.
Mesurant 80 x 80 cm, les langes lavables sont ce qu’il y a de plus pratique : ils épousent parfaitement les formes de bébé, quel que soit son âge. Ainsi, ils s’adaptent à toutes les morphologies et conviennent aussi bien aux nouveau-nés qu’aux enfants qui apprennent à marcher. Il existe également des modèles plus petits, à savoir de 70 x 70 cm, pour les prématurés et les nourrissons qui ont un petit poids à la naissance, mais sachez que les modèles plus grands font tout à fait l’affaire.
Pourquoi utiliser des langes lavables
Pour ne pas jeter une quantité astronomique de couches jetables dans la nature : 280 kg par enfant par an pour être plus précis (pour toute la région bruxelloise, le bilan s’élève à 14 000 tonnes de couches jetées par an !).
En plus, ces couches jetables que nous n’utilisons que pendant quelques heures mettent entre 200 et 500 ans à se décomposer ! En revanche, les langes lavables ne mettent que 6 mois à se décomposer. Et avant cela, ils peuvent être utilisés jusqu’à 200 fois. Ce qui signifie que vous pouvez les utiliser pour votre deuxième enfant (ou les donner à un proche). Vous pouvez en outre en faire un chiffon lorsqu’il est abîmé.
Autre point : contrairement aux couches jetables, les langes lavables ne sont pas bourrés de produits toxiques. Fabriqués à partir d’une matière naturelle, les langes lavables sont tout à fait sains pour les fesses de bébé et permettent une meilleure respiration de la peau.
Conseils pour utiliser les langes lavables
Comme vous pouvez vous en douter, les langes lavables ne se gardent pas aussi longtemps que les couches jetables. Au fait, il faut changer bébé dès que le lange est sale. Mais ce n’est pas tout. Pour un nettoyage écologique et efficace, il est recommandé de :
- Nettoyer les fesses de bébé à l’eau : non seulement c’est plus écologique, mais il faut savoir que les laits de toilette réduisent la capacité d’absorption des langes en raison de leur texture grasse ;
- Utiliser des lingettes lavables (ou un gant de toilette) que vous laverez avec les langes.
Je remplace les tampons par une cup menstruelle
« Une cup, vous dites ? Jamais entendu parler. » Si vous aussi vous ignorez tout des cups et êtes curieuse de savoir comment on peut utiliser autre chose que des tampons et des serviettes hygiéniques, nous vous invitons à lire le présent article. Nous vous expliquons de quoi il s’agit, comment ça marche et surtout quels sont les avantages d’utiliser cette alternative durable.
Qu’est-ce qu’une cup ?
La cup, également appelée coupe menstruelle ou coupelle menstruelle est une protection hygiénique réutilisable. Mesurant 4 cm de diamètre et entre 4 à 6 cm de haut (en fonction de la marque), la cup — généralement en silicone — ressemble à un petit entonnoir et est dotée d’une petite tige à son extrémité.
Comment ça marche ?
La cup s’insère dans le vagin pour recueillir le flux de nos règles pendant 6 à 8 heures (là encore, cela dépend de la marque). Après quoi il suffit de tirer sur la tige pour la retirer et de la vider aux toilettes. Il convient alors de rincer la cup à l’eau claire avant de la réutiliser.
Les avantages de la cup
Le premier avantage de la cup est d’ordre écologique : fini les tampons et les serviettes hygiéniques (ainsi que les applicateurs et les emballages qui vont avec) qui remplissent nos poubelles avant de se retrouver dans la nature (selon les statistiques, nous utiliserions 10 000 à 15 000 produits menstruels au cours de notre vie, des produits qui mettent 500 ans à se décomposer).
Le deuxième avantage est évidemment d’ordre économique puisqu’UNE seule cup peut être utilisée pendant une dizaine, voire une quinzaine d’années de menstruation (le coût d’une cup varie de 15 à 30 euros en fonction de la marque).
La cup, c’est peu encombrant et donc pratique. Plus besoin de trimballer plusieurs tampons dans son sac. Et plus aucune raison de paniquer lorsque l’on est à court de protections hygiéniques !
Enfin, côté santé, la cup a l’avantage de ne pas provoquer de sécheresse vaginale, car contrairement au tampon, elle n’absorbe pas le sang.
Où peut-on en trouver ?
Fabriquées par plusieurs marques, c’est-à-dire en plusieurs modèles et parfois en plusieurs tailles, les cups sont disponibles partout : dans les magasins bio, en supermarché, dans les grandes surfaces et même en ligne !
Je remplace les serviettes hygiéniques jetables par des lavables
À l’heure de l’écologie, les serviettes hygiéniques lavables modernes remplacent parfaitement les protections périodiques jetables. Loin des modèles utilisés par nos grands-mères, ces alternatives aux protections classiques ont tout pour plaire : elles sont faciles à utiliser et à laver, confortables, mais aussi sans danger pour la santé. Nous vous en parlons tout de suite.
Pourquoi remplacer les protections classiques ?
L’époque où l’on ne jurait que par les serviettes hygiéniques jetables est bel et bien révolue. Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus nombreuses à remettre cette protection féminine en question, et ce, pour deux principales raisons :
- L’utilisation de serviettes hygiéniques classiques est une véritable plaie pour l’environnement : pas étonnant quand on sait qu’une femme utilise 10 000 à 15 000 produits de protection hygiénique tout au long de sa vie (source : le site de statistiques mondiales écologiques Planétoscope) ;
- Certaines protections classiques contiendraient des substances toxiques : or, la majorité des marques ne sont pas transparentes sur la composition de leurs produits.
Les serviettes hygiéniques lavables, une protection écoconçue
Fabriquées à partir de matières naturelles telles que le coton bio, le bambou ou le chanvre et parfois labellisées GOTS ou Oekotex (des labels européens garantissant qu’aucune substance chimique n’est présente dans la composition d’un produit), les serviettes hygiéniques lavables se présentent sous la forme d’une bande de tissu que l’on fixe sur la culotte grâce à des boutons-pression ou des scratchs sur les côtés.
Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, les serviettes hygiéniques lavables ne se voient pas à travers les vêtements, bien qu’elles soient un peu plus épaisses que les protections classiques. Par ailleurs, elles sont très absorbantes et garanties antifuites (pourvu que vous ne les portiez pas trop longtemps, cela va de soi).
Qui plus est, les serviettes hygiéniques lavables sont très douces et confortables. Enfin, tout comme les protections jetables, les serviettes hygiéniques lavables sont disponibles en plusieurs tailles pour s’adapter aux différents flux.
Mais ce qu’on aime le plus (à part le fait qu’elles sont réutilisables pendant plusieurs années !), c’est la diversité des coloris et des motifs : du rose à pois blancs au vichy bleu en passant par les imprimés fleuris, il y en a assurément pour tous les goûts. D’autant plus que de nombreuses marques se sont lancées dans cette aventure écologique.
Le mode d’emploi
L’utilisation des serviettes hygiéniques lavables ne diffère pas des serviettes jetables. Tout comme les protections classiques, il faut les changer plusieurs fois par jour pour des raisons évidentes d’hygiène. Si vous êtes à la maison, trempez immédiatement les serviettes usagées dans de l’eau froide pour enlever les taches de sang, puis effectuez un prélavage à la main avec du savon de Marseille avant de les laver en machine à 60 °C avec le reste de votre linge. Et si vous êtes de sortie, eh bien, vous n’avez qu’à ranger votre serviette sale dans un petit sac imperméable.
Dans la cuisine ou à table
Je remplace l’essuie-tout en papier par une alternative réutilisable : lavette, par exemple...
Pour la plupart d’entre nous, difficile (pour ne pas dire impossible) de se passer d’essuie-tout en papier. Il faut dire nous sollicitons énormément cet article jetable au quotidien : nous l’utilisons notamment pour nous essuyer les mains, pour sécher la vaisselle que nous venons de laver ou encore pour nettoyer la table. Il est donc primordial de trouver des alternatives. En voici quelques-unes.
À table, utilisez de jolies serviettes de table en tissu
À l’heure de la consommation responsable et durable, il est grand temps, non pas de limiter, mais bien de bannir les essuie-tout de nos salles à manger et de nos cuisines (et de nos maisons en général). Pensez-y, les essuie-tout coûtent très cher quand on considère le nombre de paquets que l’on achète tous les mois et surtout, ils polluent la planète à une vitesse grand V puisqu’ils terminent au fond de nos poubelles au bout de trois secondes et demi d’usage seulement !
Alors au moment de passer à table, pensez aux serviettes de table en tissu. C’est bien plus écologique et plus économique que l’essuie-tout en papier ! En plus, les serviettes en tissu — assorties de jolis ronds de serviette — apportent une belle touche de déco à votre table. Le mieux étant de les choisir d’un coloris neutre pour faciliter le détachage et le lavage (réservez les serviettes de table colorées et/ou à motif pour les grandes occasions).
Mais avant de vous ruer au magasin, passez un petit coup de fil à votre maman ou votre grand-mère : il y a de fortes chances qu’elle possède une belle collection de serviettes de table en tissu dans son armoire…
Débarbouillez bébé avec des… débarbouillettes
En parlant de serviettes de table, s'il y a un moment de la journée où votre petit bout de chou se salit comme un cochon, c'est bien au moment des repas. Une fois de plus, l’essuie-tout n’est pas indispensable. Vous pouvez tout à fait le remplacer par des débarbouillettes. Pratiques pour nettoyer sa jolie frimousse et ses petites mains, les débarbouillettes (on les appelle aussi lingettes lavables) se présentent sous la forme de petits carrés de tissu en coton très absorbants. Elles se lavent en un tour de main et sèchent aussi rapidement. On ne demande pas mieux.
Les éponges et les lavettes en microfibre, c’est tellement pratique pour le nettoyage !
Vous venez de renverser votre tasse de café sur la table ? Afin de limiter les déchets en cuisine, le mieux est de sortir votre bonne vieille éponge. Je parle au sens figuré, bien entendu. Vous n’allez pas utiliser une éponge qui s’effrite ou qui est complètement séchée. Et pour des raisons d’hygiène, vous n’oublierez pas de laver votre éponge dès que vous remarquerez un changement de couleur ou sentirez une mauvaise odeur. D’ailleurs, il est recommandé de laver son éponge deux fois par semaine (avec du vinaigre blanc ou du jus de citron) pour empêcher cette dernière de devenir un véritable nid à bactéries.
Et pour ceux et celles qui ont pris l’habitude d’utiliser un essuie-tout en papier pour nettoyer les vitres (ou autre chose), là encore, il existe une autre alternative : les lavettes en microfibre. Vous pouvez également faire du recyclageToute opération de valorisation par laquelle les déchets sont retraités en produits, matières ou substances aux fins de leur fonction initiale ou à d’autres fins. Cela inclut le retraitement des matières organiques, mais n’inclut pas la valorisation énergétique, la conversion pour l’utilisation comme combustible ou pour des opérations de remblayage. Ces opérations impliquent une modification structurelle (physique ou chimique) de la matière. Le recyclage peut impliquer différentes actions de prétraitement comme, par exemple, le démantèlement. : sortez votre paire de ciseaux et votre machine à coudre (ou tout simplement un fil et une aiguille, c’est juste pour faire les ourlets) et confectionnez des chiffons en découpant des carrés dans de vieux vêtements en coton, de vieux draps ou bien des serviettes de bain usagées.
Je remplace les sacs de congélation par des boîtes fraicheur, bocaux... réutilisables
Sachets en plastique ou en papier, boites à oeufs en carton… s’il y a bien des déchets qui remplissent rapidement nos poubelles, ce sont les emballages non recyclables. Alors pour faire cesser le massacre et relever le défi zéro déchet avec brio, changeons notre manière de faire les courses : utilisons des contenants réutilisables.
Je fabrique mon propre emballage réutilisable en tissu imbibé de cire d'abeilles (bees wraps)
On peut faire soi-même son emballage réutilisable à la cire d’abeille, au four ou au fer à repasser. Pour un pic nic sain, écologique et zéro déchet.
« Comment faire son emballage réutilisable en cire d’abeille ? »
Je nettoie avec du matériel réutilisable (torchon, chiffons, etc au lieu de lingettes)
Les éponges tawashis
Ce sont des éponges qui durent longtemps, qui sont lavables en machine et vous permettent de réutiliser de vieux tissus au lieu de les mettre à la poubelle ! Il s’agit de petits carrés tissés en trois minutes avec des bouts de t-shirt ou de collants. Ils ont la forme parfaite pour une bonne prise en main, et ils sont rapides à réaliser ce qui permet d’en avoir un bon nombre à faire tourner.
Pour le pique-nique, le barbecue ou les collations
Je remplace les objets en plastique jetables par des alternatives réutilisables (gobelets, assiettes, couverts, pailles , etc.)
Ne plus utiliser de gobelets, assiettes ou couverts jetables et utiliser leurs alternatives durables
Le plastique est très certainement le pire ennemi de l’environnement. Et pourtant, il se retrouve dans la fabrication de nombreux objets du quotidien. À l’instar des bouteilles, gobelets, assiettes et couverts jetables. Alors, faites un geste pour l’environnement et éliminez-les de votre habitude de consommation. D’ailleurs, vous pouvez parfaitement bien opter pour des alternatives plus durables et plus écologiques. Découvrez lesquelles.
Dans l’optique de l’objectif « zéro déchet », il est essentiel d’éliminer une bonne fois pour toutes les récipients en plastique. Parmi ceux-ci, il y a notamment les bouteilles en plastique non biodégradable et les gobelets jetables. Eh bien, comment faire pour s’en passer ? Plusieurs possibilités s’offrent dès lors à vous. Gourdes, thermos, gobelets rigides, ces récipients réutilisables à l’infini constituent les solutions idéales. En plus, à l’heure actuelle, de plus en plus de contenants en inox ou en plastique rigide dépourvu de bisphénol A apparaissent.
N’hésitez pas également à emporter votre tasse préférée sur votre lieu de travail pour boire vos cafés. De même, oubliez les touillettes en plastique et privilégiez les touillettes en bois et, pourquoi pas, une petite cuillère. Vous êtes plutôt un grand amateur de thé ? Dans ce cas, investissez dans une bouilloire en inox qui s’avère plus résistante et mieux adaptée pour votre santé. En effet, le plastique chauffé libère des particules nocives qui risquent de contaminer notre organisme sur la durée. Bref, les boissons chaudes et le plastique ne font pas vraiment bon ménage. D’où la nécessité d’employer des récipients plus durables comme des mugs en porcelaine, en bois ou en bambou.
Dites non aux assiettes et couverts jetables
Gouter d’anniversaire, barbecue, pique-nique, fête..., les assiettes et couverts jetables s’invitent dans de nombreuses occasions. Mais malheureusement, il faut noter qu’ils ne sont pas tous recyclables. C’est pourquoi il est primordial d’y renoncer en adoptant des réflexes écoresponsables et respectueux de l’environnement. D’autant plus que vivre sans vaisselle jetable en plastique, c’est tout à fait possible. D’ailleurs, cela n’a rien de sorcier, vous n’avez qu’à suivre tout simplement nos conseils.
Les alternatives aux assiettes et couverts en plastique ne manquent pas. Tout d’abord, il y a la vaisselle jetable biodégradable. Eh oui, il existe aujourd’hui sur le marché un certain nombre d’offres de vaisselle jetable conçue à base de matières biodégradables. Bagasse (pulpe de canne à sucre), feuille de palmier, carton kraft naturel ou recycléLe recyclage consiste à décomposer les déchets pour en faire de nouveaux matériaux. Par exemple : des déchets inertes sont broyés pour produire des agrégats qui seront utilisés dans des fondations de voiries., PLA..., vous avez l’embarras du choix.
D’autre part, rien ne vous empêche non plus de miser sur des assiettes et couverts lavables et réutilisables. Il en est ainsi de la vaisselle végétale de bambou ou en fibre de riz. Ce type de vaisselle a de plus l’avantage d’être légère et facile à transporter. Pratique, non ?
Autre astuce et non des moindres : utiliser vos propres couverts et assiettes. Vous pouvez même demander à vos convives d’apporter les leurs.
Je transporte pique-niques, boissons, biscuits et collations dans des contenants réutilisables : gourdes, bouteilles isothermes, mugs, boîtes à tartine, sacs en tissus, boîtes à biscuits…
Chaque année scolaire, un enfant Belge génère 2,7 kg de déchets de bouteilles en plastique et de canettes. Et autant de boites à lunch jetables. Les bases d’une consommation durable s’apprennent dès l’enfance. Habituons nos enfants à transporter pique-nique, boissons, biscuits et collations dans des contenants réutilisables.
Contenants réutilisables : pour vivre en mode zéro déchet
L’écologie est l’affaire de tous. Pour assurer l’avenir de nos enfants, il est essentiel de leur apprendre les bons gestes dès leur plus jeune âge. Les contenants jetables sont certes pratiques, autant pour nous parents qui n’avons pas toujours le temps de cuisiner et préférons acheter des gouters tout préparés, que pour nos enfants. Mais les déchets qu’ils génèrent sont trop importants pour qu’on ne réagisse et n’agisse pas.
Au premier rang des déchets les plus polluants, les bouteilles en plastique. Oui, elles mettent 400 ans à se décomposer et finissent dans la nature et les océans. Une gourde réutilisable, c’est le geste écoresponsable à adopter absolument, car elle peut nous servir pendant plusieurs années, à condition de bien la choisir.
Il est également temps de remplacer les lunch box jetables par des tupperwares durables et respectueux de l’environnement... et de notre santé ! Que ce soit à la cantine ou lors des pique-niques scolaires.
Comment choisir ses contenants réutilisables ?
Il existe beaucoup de contenants réutilisables, mais ils ne se valent pas tous. Aussi il est important de choisir les bons contenants.
- Les boites à tartines
Préférez-les en inox, car non seulement elles sont solides, mais en plus elles sont plus hygiéniques, car facilement lavables. Pour ceux qui ne jurent que pour le plastique, choisissez-les sans BPA et sans phtalate. Néanmoins, n’utilisez les boites à tartines en plastique que pour les aliments secs, type biscuits, car les risques de migration des molécules des plastiques vers les aliments sont plus élevés en cas de nourritures juteuses ou grasses.
- Les gourdes
Les gourdes seront plutôt en inox ou en verre, avec une nette préférence pour le verre, car l’inox contient du chrome et du nickel. Rassurez-vous, il existe de nombreux modèles avec une protection : housse en néoprène, coque en plastique, tissu rembourré, etc.
La gourde devra :
- Avoir un bouchon étanche pour éviter les accidents
- Avoir un goulot large et être démontable pour un nettoyage facile
Autant que possible, évitez les gourdes en plastique et en aluminium. Surtout si votre enfant adore les sodas et les jus de fruits.
- Les boites à lunch
Les boites en inox ou les bentos en inox seront à privilégier, car ils sont légers tout en étant résistants. Toutefois, si votre enfant est allergique au nickel, préférez les boites en verre dédié à la conservation. Elles sont plus lourdes certes, mais elles sont sans danger pour la santé. Autre alternative, les boites de récup pour les enfants plus grands, car elles cassent facilement. C’est économique, c’est écologique et c’est 100 % zero waste. Dans tous les cas, choisissez une boite à lunch étanche et sans recoin pour faciliter le nettoyage.
Comme on l’a dit plus haut, les bases d’une consommation durable commencent dès le plus jeune âge.
Et les adultes dans tout ça ?
Inculquer les bonnes valeurs implique de donner le bon exemple. Aussi, les adultes doivent également adopter les contenants réutilisables pour diminuer le volume de déchets. Ainsi, n’hésitez pas à apporter au travail votre propre mug pour éviter les gobelets en plastique ou en carton jetables.
De même, préférez les boites à lunch réutilisables avec des repas que vous avez préparés vous-mêmes. De toute manière, les collations préemballées sont plus chères et génèrent beaucoup d’emballages.
Des sacs en tissu pour tous
Les avantages d’un sac en tissu ne sont plus à démontrer. Réutilisables à volonté, ils vous économisent beaucoup d’argent, et à la planète des tonnes de déchets. De plus, ils sont très esthétiques et peuvent servir pour transporter aussi bien les pique-niques que les repas du midi. À l’école, au bureau, en plein air, ils sont les compagnons idéals pour un monde sans déchets.
Pour les courses
J’utilise des contenants réutilisables pour faire toutes mes courses (boîtes à œufs, bocaux, boites de conservation, sacs à vrac…)
Des sacs à vrac
Fini les sachets plastiques ! Désormais, on fait les courses avec des sacs à vrac en tissu que l’on achète tout fait (en coton bio certifié GOTS bien évidemment) ou que l’on fabrique soi-même en s’inspirant des nombreux tutos sur la toile. Lavables, légers et pliables, les sacs à vrac – très pratiques pour transporter le pain, les céréales, les légumineuses, les petits fruits et légumes et les produits secs en général – se glissent facilement dans votre sac à main, votre besace ou votre sac à dos, de sorte que vous ne risquez pas de l’oublier lorsque vous sortez de la maison. Petit conseil : pensez à emporter des sacs à vrac de différentes tailles. C’est bien plus commode !
Des paniers à course
En osier ou en raphia, les paniers à course sont super pratiques pour transporter les gros fruits et légumes (par exemple les oranges, les pommes, les concombres et les courgettes). Bien entendu, vous penserez à acheter les fruits et légumes fragiles (par exemple les tomates) à la fin pour éviter qu’ils ne se fassent écraser sous le poids des autres provisions.
Des boites et des bocaux
En plastique ou en verre, ces contenants vous seront très utiles pour transporter la viande et le poisson, les produits laitiers (fromages, beurre, crème, etc.) et les autres produits frais qui ne peuvent pas être transportés dans un sac à vrac ou un panier.
Contrairement aux sacs à vrac, les boites et les bocaux ne sont pas légers. Normalement, le caissier déduit le poids des contenants en faisant la tare, c’est-à-dire en posant votre contenant sur la balance puis en remettant cette dernière à zéro avant d’ajouter vos aliments. Mais au cas où le caissier ne peut pas procéder ainsi, le mieux est d’inscrire directement le poids sur le contenant. Cela vous évitera, à vous et à lui, de perdre du temps.
Enfin, si vous entrez dans un magasin qui vend des modèles de boites identiques aux vôtres, vous penserez à le signaler à l’accueil pour éviter les malentendus !
Enfin, on n’oublie pas les boites à œufs réutilisables
C’est vrai, les boites à oeufs en carton sont recyclables. Mais comme on dit, le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas... Alors si vous n’avez pas encore de boites à oeufs réutilisables, il est grand temps de vous en procurer. D’autant plus que ces boites vous permettront de protéger vos œufs pendant le transport du magasin à la maison.
Je privilégie les bouteilles consignées
À l’heure où l’avenir de la planète est fortement compromis, tous les gestes qui réduisent de manière conséquente les déchets sont les bienvenus. Il parait qu’une bouteille en verre peut être réutilisée 20 fois, voire 50 fois. Et que réutiliser une bouteille permet d’économiser sur son cycle de vie, la fabrication d’au moins 19 bouteilles et jusqu’à 49. Mieux encore, la bouteille réutilisée permet de faire d’importantes économies d’énergie. En effet, la fonte d’un verre nécessite une température comprise entre 1300 °C et 1550 °C, contre 80 °C pour le lavage des bouteilles. Pour continuer dans ce registre, la bouteille consignée et réutilisée émet 98 kg de CO2 contre 474 kg pour une bouteille à usage unique.
Les chiffres sont éloquents et le verdict sans appel. Consigner une bouteille pour la réutiliser fait économiser jusqu’à 33 % d’eau. Et quand on sait qu’elle est vitale pour la planète et la survie de ses habitants, il y a de quoi agir et privilégier les bouteilles consignées.
Pour les plats à emporter
Pour les plats à emporter, j'utilise des contenants réutilisables : frites, sushis, pizzas…
Il est vrai que cuisiner soi-même ses repas est bon pour l’environnement et la santé. Toutefois, cela ne signifie pas nécessairement renoncer aux plats préparés. Mais, dans le cadre de la démarche « zéro déchet », il convient d’utiliser des contenants réutilisables. Notamment pour les plats à emporter comme les frites, sushis ou pizzas. Découvrez alors le mode d’emploi pour un take out version ZD réussi.
S’équiper de contenants adéquats : bocaux, tupperwares en verre...
Eh oui, pour une commande « zéro déchet », il est essentiel d’apporter les contenants adaptés dont vous aurez besoin. Par exemple : des bocaux hermétiques en verre pour la soupe, des boites de conservation en bois pour les sushis, raviolis, salades..., un petit pot en verre pour la sauce soja ou la vinaigrette. Et pour les sandwichs, pourquoi pas de jolies pochettes ou de petits sacs réutilisables. En tout cas, pensez à bien emporter les contenants de bonnes proportions pour éviter les mauvaises surprises. Il faut également prévoir à l’avance le nombre de récipients dont vous avez besoin pour vos plats préparés.
Éviter les heures de pointe et afficher son plus grand sourire
Il va sans dire qu’il est préférable de commander vos plats à emporter en dehors des heures de pointe. En effet, cela risque tout simplement de compliquer les choses pour les restaurateurs. De plus, vous devrez vous armer de votre plus beau sourire pour passer votre commande ZD. De fait, votre demande peut paraitre anodine pour certains professionnels de la restauration. Il arrive même qu’il faut répéter votre explication. C’est pourquoi il est primordial de savoir rester patient et d’effectuer votre démarche avec le sourire.
Acheter local
Au lieu de vous tourner vers les chaines de restaurant, pourquoi ne pas opter pour des restaurants locaux ? Et si vous misiez d’ailleurs sur un établissement écoresponsable ? Effectivement, ils sont beaucoup plus susceptibles de satisfaire à votre take out en mode ZD. Qui plus est, vous pourrez apporter votre contribution au développement de l’économie locale au détriment des multinationales. Et si vous avez de la chance, les restaurateurs peuvent vous donner un peu plus que la portion habituelle. Mieux encore, en cherchant bien, vous pouvez tomber sur des adresses qui vous offrent des rabais si vous passez une commande « zéro déchet ». Que demander de mieux pour profiter de délicieux plats préparés tout en réduisant vos déchets !
À noter que ce type de demande ne fonctionne pas en livraison à domicile.
À la maison
Je choisis du matériel de bureau solide et rechargeable
« Liste des fournitures scolaires : où et comment faire de bons achats ? »
J'utilise des piles rechargeables
L’impact des piles classiques sur l’environnement n’est plus à démontrer. Consommant une énorme quantité de ressources naturelles non renouvelables et émettant des gaz à effet de serreGaz qui absorbe une partie des rayons du soleil et les restitue sous la forme de rayonnements, lesquels rencontrent d'autres molécules de gaz et reproduisent ainsi le processus, entraînant l’effet de serre, qui engendre une augmentation de chaleur. Les principaux gaz à effet de serre dont l’origine est essentiellement liée à des activités humaines sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et l’ozone troposphérique (O3). responsables du réchauffement climatique, les piles classiques sont une véritable catastrophe écologique. Heureusement, il existe une alternative tout aussi efficace : les piles rechargeables.
Les piles rechargeables, une alternative écologiquement moins nocive
Balances, commandes à distance, lampes torche, horloge murale… la liste des objets qui fonctionnent avec des piles est infinie. Pas étonnant que nous utilisons autant de piles au quotidien. D’après les statistiques, nous utiliserions près de 100 millions de piles chaque année en Belgique. Près de 100 millions de piles qui finissent dans les poubelles, non sans avoir préalablement causé des dégâts environnementaux considérables. En effet, il faut savoir que :
- les piles sont fabriquées à partir de matières premières non renouvelables, dont certaines sont rares ;
- leur production consomme 40 à 140 fois plus d’énergie qu’elles n’en fournissent lors de leur utilisation ;
- les piles se composent de nombreux constituants extrêmement toxiques (cadmium, mercure, plomb…). Ce qui pose problème pour leur élimination.
Il va sans dire que les piles classiques constituent un véritable poison pour l'environnement. Et comme il est très difficile de se passer totalement de piles, il est crucial de recourir aux piles rechargeables. Même si ces dernières restent des déchets dangereuxDéchets de toute provenance possédant des propriétés dangereuses. Ils peuvent être nocifs pour les organismes vivants et l'environnement, inflammables, toxiques, oxydants, corrosifs, radioactifs, etc. une fois arrivées en fin de vie, leur bilan écologique n'en demeure pas moins favorable étant donné qu'elles sont réutilisables des centaines de fois. Ce qui signifie qu'elles atterrissent (beaucoup) plus tard dans les bacs à ordures.
Le principal atout des piles rechargeables : leur durée de vie
Comme nous venons de le voir précédemment, les piles rechargeables sont réutilisables des centaines de fois. Et non, contrairement aux idées reçues, les piles rechargeables ne durent pas indéfiniment puisqu'après un certain nombre de cycle de charge et de décharge, il n'y a plus de réaction chimique. Concrètement, leur durée de vie oscille entre 400 et 1000 cycles de recharge en fonction de la marque et des matériaux qui la composent. On trouve ainsi des piles rechargeables au plomb, au NiMH, au NiCd ou encore au Lithium-ion. Quoi qu'il en soit, il n'y a pas plus pratique et plus économiques que les piles rechargeables.
J'emballe les cadeaux avec des tissus réutilisables (furoshiki)
Et si l’on adoptait une vieille tradition japonaise pour emballer ses cadeaux ? Les tissus réutilisables ou furoshiki font fureur au Japon à partir de l’an 710 pour emballer des présents. Avant de sombrer dans l'oubli après la seconde guerre mondiale. En 2006, le furoshiki renait de ses cendres après plus d’un demi-siècle de silence. Depuis, c'est devenu la grande tendance pour emballer ses cadeaux proprement, au sens propre comme au sens figuré. Pratique, économique et écologique, le furoshiki est à adopter absolument.
Emballer les cadeaux dans des tissus réutilisables : le geste zéro déchet
Aux oubliettes les papiers cadeaux jetables qui envahissent nos poubelles et nous font dépenser beaucoup d’argent. Le furoshiki est le nouvel emballage qui affole les écologistes et les artistes en herbe. Cette vieille technique qui nous vient tout droit du pays du soleil levant consiste à utiliser un carré de tissu pour emballer toutes sortes de cadeaux aux formes variées. Alors, bien sûr on peut acheter des furoshikis tout faits aux jolis motifs japonais, mais le must, c’est de fabriquer le sien à partir de tissus de récup.
En effet, une écharpe, un bandana, un vieux vêtement découpé et même une taie d’oreiller peuvent très faire l’affaire. La seule règle d’or : le tissu doit être carré, ni trop mou, ni trop rigide. Quoi de mieux pour un objectif zéro déchet ?
En plus d’être réutilisables, les emballages cadeaux en tissus sont très jolis et peuvent être présentés de différentes façons. De fait, le firoshiki ne nécessite aucune colle, ni scotch, ni agrafe. C’est un système de pliage et de nouage qui donne la forme voulue. Bouteille, livre, objet rond... tout peut être emballé dans un firoshiki. Le résultat est toujours esthétique.
Pour un cadeau sans faux pliage :
- Utiliser un carré de 45 ou 50 cm pour les petits cadeaux
- 68, 70 ou 75 cm : ce sont les tailles standards des emballages cadeaux.
Une alternative aux papiers cadeaux jetables... et à d’autres choses
Les Japonais se servaient du furoshiki pour transporter leurs effets personnels, des marchandises, emballer des cadeaux et comme sac. Noués correctement, les furoshikis étaient en effet très robustes. Aujourd’hui, ce tissu a retrouvé toutes ses fonctions. Sur le sableParticules de sol dont la taille est supérieure à 0,05 mm, il fera son petit effet pour transporter serviette de plage, livres, lunettes de soleil, etc. Dans la rue, il fera tourner tous les regards. Lors des courses, c’est le meilleur allié pour transporter les légumes et le pain. Allez, on l’adopte.
Et si l’on n’a aucune idée de ce qu’il faut faire pour fabriquer un furoshiki, on regarde des tutos sur le net. On peut aussi faire un tour sur cette adresse.
Pourquoi est-ce que c’est mieux que du jetable ?
50% des déchets marins sont constitués d’objets en plastique jetable .
En plus ces déchets mettent très longtemps à se dégrader. On estime souvent à 450 ans le temps que met une bouteille en plastique à se dégrader en mer. Des chercheurs allemands ont été récupérer des sacs en plastique immergés il y a 20 ans… qui n’étaient même pas abîmés (à lire sur rtbf.be).

Source : SPF Santé Publique, sur base de chiffres NOAA
Au-delà de la pollution marine, utiliser un objet réutilisable évite, à chaque réutilisation, un objet jetable de plus dans une poubelle !
Par exemple, un sac réutilisable permet d’éviter l’emploie de 10, 20, 100, 200… sacs jetables. Pareil pour un gobelet. Une brosse à dents dont la tête se change permet d’éviter de jeter le manche tous les 3 mois comme sur une brosse manuelle classique.
Utiliser des objets réutilisables c’est aussi diminuer les 179 kilos de déchets qui sont encore produits par personne et par an sur notre région. Ces déchets du sac blanc sont directement incinérés à NOH.
Par exemple dans la salle de bain, passer au zéro déchetL’expression « zéro déchet » recouvre une idée, un mode de vie et un mouvement sociétal. L’idée, mise en avant par quelques pionniers, est pour un citoyen, un ménage, une organisation ou encore un processus industriel de progresser vers un fonctionnement qui tende à ne plus produire aucun déchets, et en corollaire quasi automatique, de consommer moins de ressources. Bien que le « zéro déchet » absolu soit sans doute impossible à atteindre, la radicalité de l’expression dénote son ambition : il s’agit de réévaluer toutes les facettes d’un fonctionnement pour diminuer massivement la production de déchets. permet de produire 97% de déchets en moins (avec des objets réutilisables, mais aussi en passant aux cosmétiques solides).

Extrait de « Objectif zéro déchet dans la salle de bain » (écoconso, 2017).
Est-ce que c’est plus pratique ?
Ça dépend. Quand vous êtes habitués à prendre une lingette démaquillante et la jeter directement, c’est vrai qu’utiliser une réutilisable va demander plus de temps. Pas à l’utilisation, mais à la gestion. Il faut la mettre de côté, penser à la laver à l’occasion d’une lessive adaptée (avec du linge foncé, par exemple…), la faire sécher… autant d’étapes qui, au début, prennent du temps.
Le tout est de changer d’habitude. Une fois que vous avez pris l’habitude de mettre les lingettes dans un bac « à laver », vous y pensez lors de la lessive. Et puis ça sèche comme le reste de la lessive. Et vous gagnez du temps à l’achat (plus besoin d’acheter des lingettes jetables, ni de faire un deuxième magasin parce que votre marque préférée éco-bio est en rupture) et à la gestion des déchets. Une boîte vide en moins qui ne traînera pas dans la salle de bain avant que quelqu’un se décide à la mettre dans le sac jaune.
Ça demande plus de ressources à la fabrication, est-ce que ça ne pollue pas plus ?
Les écobilans (le bilan de l’impact sur l’environnement d’un objet par rapport à un autre de même utilité) de produits réutilisables montrent que ceux-ci sont préférables aux jetables. Même s’ils demandent plus de ressources. Un sac réutilisable par exemple est plus épais qu’un jetable : il faut plus de matière pour le fabriquer et plus d’énergie pour le transporter. C’est lors des réutilisations que l’objet réutilisable est « rentabilisé ».
Exemples : gobelets en plastique pour événements, sacs de courses, langes, bouteilles de boissons. Et ce même s’ils sont plus lourds et/ou doivent être nettoyés.
Bien sûr un objet réutilisable n’est vraiment mieux que s’il est effectivement réutiliséLa réutilisation consiste à garder un objet pour le réutiliser tel quel, éventuellement après avoir subi une préparation au réemploi. Par exemple : des briques sont récupérées et réutilisées pour un nouveau mur après avoir été nettoyées et contrôlées.. Les études donnent des chiffres différents d’un cas à l’autre mais le nombre de réutilisations varie de quelques fois à plus de 150 fois.
Pour les sacs réutilisables de fruits et légumes, l’Ademe a ainsi calculé qu’il fallait 8 réutilisations d’un sac en plastique pour qu’il soit meilleur qu’un jetable. Mais il faut réutiliser celui en coton 40 fois pour arriver au même résultat.

Source : Ademe, 2019 « évaluation environnementale comparée de sacs emballant des fruits et légumes ».
Est-ce que ça revient moins cher ?
Au final, oui. Il n’y a pas de gain « moyen », ça dépend du type d’objet, du nombre de réutilisation et si vous payez directement l’objet jetable ou pas. Si on paie un sac jetable à 10 centimes, on aura vite rentabilisé son équivalent réutilisable à 80 centimes.
Une entreprise bruxelloise vend des récipients en inox, pour plats à emporter. Si la boîte coûte 22€, elle donne droit à une réduction de 5% chez la plupart des partenaires du projet.
Autre exemple : remplacer des lingettes démaquillantes jetables par des lavables permet d'économiser 40 € par an.
Mais même des « petits objets » rechargeables sont plus intéressants. Les bics, par exemple. Pourtant on les remplace souvent dès qu’ils sont vides par un neuf.

Et les objets biodégradables ou en bioplastique ?
N’utilisez qu’en dernier recours le jetable dit « écologique », comme les sacs de caisse en maïs ou les couverts en matière biodégradable. Ils nécessitent toujours des ressources pour les fabriquer : ce n’est pas une solution idéale.
Non seulement « biodégradable » ne veut pas dire que ça se dégrade n’importe où : il faut mettre ces objets dans une filière de compostageProcédé biologique de conversion et de valorisation des substrats organiques (déchets organiques, etc.) en un produit stabilisé, semblable à un terreau, riche en composés humiques. . Dans l’eau, ça ne se dégrade pas !
Mais en plus les « bioplastiques » peuvent très bien avoir la même composition qu’un plastique « traditionnel ». Avec les mêmes inconvénients.
Que fait l’Europe ?
L’Europe a adopté en mai 2019 la directive « SUP » (Single Use Plastics) qui prévoit :
- L’interdiction d’objets en plastique à usage unique (à partir de 2021) comme les couverts, coton-tige, assiettes, pailles, tiges de ballons (ballons gonflables), contenants alimentaires en polystyrène expansé, gobelets en polystyrène expansé, touillettes.
- La réduction les récipients alimentaires et les gobelets (autres qu’en PSE). Les fabricants devront donc diminuer leur consommation dans ce domaine (même s’il n’y a pas d’objectif chiffré).
- La collecte de 77% des bouteilles (en plastique) pour boissons d’ici 2015, 90% en 2030 ;
- Une moyenne de 25% de plastique recycléLe recyclage consiste à décomposer les déchets pour en faire de nouveaux matériaux. Par exemple : des déchets inertes sont broyés pour produire des agrégats qui seront utilisés dans des fondations de voiries. dans les bouteilles (calculé par pays)
- …
Si la crise du Covid a remis les objets à usage unique en avant, l’Europe ne pense pas changer de stratégie pour autan
Quelle est la situation à Bruxelles ?
Selon le Baromètre Zéro DéchetL’expression « zéro déchet » recouvre une idée, un mode de vie et un mouvement sociétal. L’idée, mise en avant par quelques pionniers, est pour un citoyen, un ménage, une organisation ou encore un processus industriel de progresser vers un fonctionnement qui tende à ne plus produire aucun déchets, et en corollaire quasi automatique, de consommer moins de ressources. Bien que le « zéro déchet » absolu soit sans doute impossible à atteindre, la radicalité de l’expression dénote son ambition : il s’agit de réévaluer toutes les facettes d’un fonctionnement pour diminuer massivement la production de déchets. de 2019, 20 % des bruxellois.e.s pratiquent déjà systématiquement le Zéro déchet. Leur motivation : faire un geste pour la planète.
Le plan de gestion des ressources et des déchets n’est pas en reste. Il prévoit notamment d’atteindre un objectif de réduction de production de déchets par habitant et par travailleur (hors déchets de construction et de démolition) de :
- 5% en 2023 ;
- 20% en 2030.
Le mouvement est lancé !
Témoignage
Pauline : « Noël en furoshikis »
« Pour Noël en famille, j’ai emballé mes cadeaux dans des furoshikis. Fabriqués à partir de foulards, de textiles de récupération, de beaux essuies, etc., les furoshikis sont très faciles à réaliser. Pour s’inspirer, il existe de nombreux tutoriels sur Internet. Parfois, les personnes gardent le tissu d’emballage car elles ont envie de l’utiliser elles-mêmes pour un autre cadeau, d’autres fois elles me le rendent car elles nevontrien en faire. Parfois j’emballe le cadeau dans un sac à vrac avec lequel le bénéficiaire pourra ensuite aller faire ses courses zéro déchetL’expression « zéro déchet » recouvre une idée, un mode de vie et un mouvement sociétal. L’idée, mise en avant par quelques pionniers, est pour un citoyen, un ménage, une organisation ou encore un processus industriel de progresser vers un fonctionnement qui tende à ne plus produire aucun déchets, et en corollaire quasi automatique, de consommer moins de ressources. Bien que le « zéro déchet » absolu soit sans doute impossible à atteindre, la radicalité de l’expression dénote son ambition : il s’agit de réévaluer toutes les facettes d’un fonctionnement pour diminuer massivement la production de déchets.. »

Pour aller plus loin
Quelques films ou documentaires font bien le point sur la question :
Sur les déchets en général
Sur le plastique en particulier