Des parcs faits pour leurs utilisateurs
- Espaces verts
- Quartier
- Parc
- Plaines de jeux
- Sport
Sommaire
L’une des priorités de la Région de Bruxelles-Capitale est de contribuer à la revitalisation des quartiers vulnérables et difficiles de la ville et d’y améliorer la qualité de vie.
Dans ce contexte et par rapport à ses missions, Bruxelles Environnement a pris l’option de créer dans ces zones très urbanisées et à forte densité de population, de nouveaux espaces verts de quartier. Mais pas n’importe comment.
Pour que la population locale se sente bien dans ces parcs, pour qu’elle s’y donne rendez-vous, en fasse le siège d’une vie sociale, se les approprie et en prenne soin, il faut qu’elle participe à leur conception, leur réalisation et leur gestion. C’est l’opportunité que leur offre Bruxelles Environnement. La démarche participative que l’Institut met en place pour l’aménagement de ce type d’ espace vertLes espaces verts englobent les jardins et domaines privés, les parcs et forêts publics, les espaces verts liés à l infrastructure ferroviaire et aux routes, les friches, les zones agricoles, les zones récréatives et les cimetières. est un excellent moyen d’instaurer le dialogue, de tisser des liens sociaux et de favoriser une appropriation positive de l’espace. Le mot d’ordre ici est de « placer l’humain au centre des préoccupations ».
Le parc Bonnevie, le parc de la Rosée, le square des Ursulines, le parc Gaucheret, les jardins du Carré Tillens ou encore le parc de la Porte de Hal illustrent différentes facettes de cette démarche participative et de la dynamique sociale mise en place par Bruxelles Environnement.
Une démarche participative
Pour concevoir et gérer dans les quartiers à forte concentration de population du centre de Bruxelles des parcs à taille humaine qui répondent aux besoins des habitants, Bruxelles Environnement peut compter, au sein de son département Espaces verts, sur deux structures à vocation sociale :
Le service Développement & Participation
C’est lui qui, en collaboration avec les habitants, des intervenants locaux, des architectes… va conduire, jusqu’à sa réalisation, un projet de parc de quartier dans le cadre d’une démarche participative, puis trouver une formule pour sa gestion au quotidien. La méthodologie mise en place utilise :
- Le diagnostic : il s’agit, dans un premier temps, de faire un état des lieux. Quelle est l’histoire de l’espace à aménager ? Quelles sont ses caractéristiques architecturales, urbanistiques, culturelles, fonctionnelles, sociales… ? En réalisant des enquêtes et des études socio-urbanistiques, le service Développement & Participation essaye de comprendre les relations entre tous les acteurs d’un quartier, leurs attentes et comment les impliquer dans la conception du projet.
- La participation c’est écouter, proposer et impliquer ; une démarche longue et délicate qui se poursuit tout au long du projet et même au delà. Divers outils sont ainsi utilisés : tables rondes, visites d’autres sites, rencontres ciblées par groupes, ateliers créatifs, blog internet, journal de quartier, radio locale… Les habitants et les futurs usagers participent à travers ces animations à l’élaboration de plusieurs esquisses du projet. Esquisses qu’il faudra ensuite adapter en fonction de critères techniques, financiers, juridiques ou autres. Ensuite, lorsque le projet est accepté, tout est mis en œuvre au niveau de la réalisation pour que le chantier puisse être générateur d’emplois et de formations pour les personnes du quartier.
- La cogestion c’est impliquer les riverains dans l’entretien, la maintenance, la surveillance et l’animation du nouveau parc. C’est responsabiliser les utilisateurs dans la durée pour qu’ils continuent à s’approprier de manière positive le parc et à le respecter. Des micro-projets, comme des ateliers créatifs, des séances de nettoyage, des initiations à différentes activités contribuent au maintien de la dynamique et de la convivialité dans le parc.

La section Animation préventive
Ils sont une vingtaine de gardiens animateurs à travailler dans les parcs Bonnevie, Gaucheret, de la Rosée, de la Porte de Hal et au square des Ursulines. Comme ailleurs dans les parcs bruxellois, ils ont un rôle de gardien (ouverture et fermeture du parc, application et respect du règlement, vigilance par rapport à la sécurité et à la propreté des lieux…). Mais pas seulement. C’est à eux que revient la délicate mission de faire de ces parcs, des « parcs en vie ». Toujours originaires du quartier, ils ont été embauchés pour leur connaissance du terrain et du tissu social local. Connus, ils sont aux yeux des habitants, des interlocuteurs à qui l’on peut s’adresser, qui peuvent aider, conseiller, orienter. Ils interviennent pour régler les conflits, sensibilisent aux règles de civisme et surtout animent le parc. En partenariat avec des associations locales, ils organisent, en effet, des tournois sportifs, proposent des activités ludiques, artistiques…
Les liens qu’ils tissent avec les habitués du parc, les règles de cohabitation qu’ils font respecter, leur confère un rôle social de premier plan qui, en termes de prévention s’avère aussi très efficace.
Le parc Bonnevie
Inauguré en 1996, le parc Bonnevie est le premier exemple de parc à vocation sociale réalisé par Bruxelles Environnement. Situé au cœur de Molenbeek-Saint-Jean, dans un quartier densément peuplé et pauvre en espaces verts, il offre à la population l’espace de jeux et de détente dont elle avait besoin.
Le point de départ
Les travaux du métro ont donné lieu à de nombreuses expropriations et démolitions qui ont défiguré le cœur historique de Molenbeek. Sur un chancre urbain, une première plaine de jeu a été aménagée en 1981 avec l’aide de la Fondation Roi Baudouin et de la Maison de quartier Bonnevie. Une dizaine d’années plus tard, celle-ci consulte les habitants : quel serait l’espace à créer où enfants, adolescents, familles et personnes âgées pourraient se retrouver et qui répondrait à leurs besoins de loisirs ? S’inspirant des recommandations faites, Bruxelles Environnement va proposer un projet d’aménagement.
La démarche participative
- Enquêtes, animations, séances d’information avec et pour les habitants du quartier pour concevoir l’aménagement du parc.
- Jeux en polyester imaginés par les enfants et réalisés, sous la direction du sculpteur Roberto Ollivero, par les jeunes de la coopérative d’insertion sociale « Poly Bonnevie ».
- Projet « Propreté et vivre ensemble » : un jeune du quartier est engagé pour assurer la propreté du site au quotidien. Possibilité pour d’autres jeunes de travailler au nettoyage et à l’entretien du parc afin de financer une activité, un voyage scolaire…
- Les jeux ont vécu et doivent être remplacés. Une dynamique de consultations, d’animations et d’informations tournée vers les habitants, les associations locales et les utilisateurs du parc a permis de repenser l’aire de jeux autour d’un bac à sableParticules de sol dont la taille est supérieure à 0,05 mm et d’une structure labyrinthique intégrant le concept d’un parcours ludique.
Au quotidien
Le parc Bonnevie est essentiellement un parc de loisirs (terrain de sport, terrains de pétanque, aire de jeux, balançoires, bancs, pelouses). Il est géré par un comité d’accompagnement regroupant des associations du quartier, des services communaux et le Service d’accompagnement social. Sur place, une équipe de gardiens-animateurs est à l’écoute des différents publics, met à disposition du matériel sportif ou des jeux, organise des animations…
Le parc de la Rosée
Inauguré en 2000, le parc de la Rosée s’articule autour d’un terrain de sport, de zones de jeux, d’un kiosque, d’une aire de pétanque, de jardins et de bancs. Parc de proximité dans un quartier défavorisé d’Anderlecht, il est depuis sa conception un vecteur d’intégration sociale.
Le point de départ
Des murs lépreux ceinturant un terrain de sport en terre battue, tel était le site à l’abandon enclavé dans une zone habitée qu’il fallait réhabiliter. Avec un double objectif : créer une zone verte dans un quartier en manque d’espace public et offrir aux habitants un lieu de détente et de loisir. A Cureghem, le projet de parc à vocation sociale débute en 1997 sur une superficie de 63 ares
La démarche participative
- En 1997, Bruxelles Environnement confie à l’asbl « Homegrade » la mission de consulter les riverains, les associations locales, les commerçants, la seniorie et l’école voisines pour connaître leurs avis sur les aménagements du parc.
- Implication directe dans l’aménagement : sous la direction artistique de Manuel Escobar L, 12 artistes et les enfants du quartier réalisent sur les murs du parc une fresque monumentale, « Le serpent de Senne ».
- Certains travaux d’aménagement sont réalisés par le biais de sociétés coopératives à finalité sociale engageant une main-d’œuvre locale au chômage.
- Chaque année, pour maintenir l’appropriation des lieux, un segment de la fresque est restauré ou refait par un artiste ou les enfants qui imaginent son nouveau décor.
- Animés par un artiste et organisés dans le parc, des ateliers artistiques hebdomadaires sensibilisent les enfants à la dynamique verte (les plantes, l’environnement…).
- La fête annuelle du quartier a élu domicile dans le parc.
Au quotidien
C’est au parc de la Rosée qu’a été installée la première équipe de gardiens-animateurs de Bruxelles Environnement. Recrutés dans le quartier, ils organisent pour les jeunes des activités récréatives et sportives. Ils veillent aussi à la sécurité et à la propreté des lieux.
Remplissant parfaitement ses fonctions, bien entretenu et respecté par tous, le parc de la Rosée est devenu un modèle du genre.
Le parc de la Porte de Hal
Situé à la pointe du Pentagone, à la limite entre Bruxelles et Saint-Gilles, le parc de la Porte de Hal a été entièrement redessiné et restructuré par Bruxelles Environnement qui en a obtenu la gestion en 2003.
Le point de départ
D’un vaste espace conçu par étape, sans véritable vision d’ensemble, au fur et à mesure de l’achèvement de grands travaux d’infrastructure (tunnel routier, métro, parking souterrain…), Bruxelles Environnement a fait un grand parc de quartier ouvert, entièrement remodelé et qui accueille un public de plus en plus nombreux. Pelouses, chemins bordés de bancs et de buissons, lignes de haies, arbres palissés, terrain de sports, bac à sableParticules de sol dont la taille est supérieure à 0,05 mm , bassins… structurent l’espace et répondent aux besoins des différents publics qui fréquentent le parc. Par ailleurs, en 2008, la première plaine de jeu à thème de Bruxelles y a été inaugurée. S’inspirant des deux façades de l’enceinte médiévale de la ville, elle reproduit d’un côté les anciens remparts et de l’autre la rue d’un village du moyen âge.
Au quotidien
7 jours sur 7, une équipe de 7 gardiens-animateurs se relaye sur place. Ils veillent à la cohabitation des différents publics, proposent des animations aux enfants très nombreux pendant les week-ends et les congés scolaires ou organisent des événements festifs. Leur rôle est aussi d’assurer la propreté et la convivialité du parc. Leur présence et leurs interventions dynamisent les lieux ; elles ont aussi un impact préventif indéniable.
Le square des Ursulines
Aux Marolles, le square des Ursulines est devenu un lieu phare de la culture urbaine bruxelloise. Il illustre aussi parfaitement la démarche participative mise en place par Bruxelles Environnement pour réhabiliter des espaces à l’abandon que la population peut ensuite se réapproprier.
Le point de départ
La jonction ferroviaire Nord-Midi a laissé des traces dans le paysage urbain bruxellois, des espaces désarticulés. C’est le cas du square des Ursulines, entre la rue du même nom et la rue de la Chapelle, sur le tunnel de la SNCB. De la dolomie, quelques arbres, quelques plantations, bref un lieu sans véritable valeur urbanistique ou paysagère. Or, au même moment, Bruxelles Environnement est interpellé par les skateboarders qui souhaitent un endroit où donner libre cours à leur pratique sportive.
La démarche participative
- Bruxelles Environnement confie à l’asbl « Recyclart » qui occupe les locaux voisins de l’ancienne gare de la Chapelle, le rôle de project manager pour faire du square des Ursulines un espace public dédié à la pratique du skate, du roller et du BMX ; un projet qui s’intègrerait parfaitement dans la ville et dans le quartier, avec l’assentiment des habitants.
- Un concours d’idées est lancé aux jeunes de moins de 25 ans et aux étudiants des écoles d’art, d’architecture et d’urbanisme.
- Le projet retenu évolue au fur et à mesure de la démarche participative en fonction des remarques des enfants (ateliers avec les écoles voisines), des riverains, des pensionnaires et des responsables de la maison de retraite des Ursulines, des représentants de la SNCB, des autorités communales et, évidemment des skateboarders, adeptes du BMX ou des rollers qui utiliseront le lieu.
- Recyclart organise des colloques de réflexion.
- Les personnes âgées de la maison de retraite des Ursulines sont associées à l’aménagement du site : séance d’information, démonstration de skate…
- Le square est dédié en priorité aux skateurs, mais pas seulement : bancs et reposoirs accueillent d’autres publics. Aussi chaque détail d’aménagement a-t-il été étudié pour convenir à ces divers publics.
Au quotidien
Au square des Ursulines, de jeunes skateboarders transmettent leur savoir-faire aux plus jeunes via des initiations. Divers événements culturels s’y organisent également. De plus, une fois par an, petits et grands, se retrouvent en musique lors de la fête annuelle qu’accueille désormais le parc. Un accent particulier est aussi donné à la collaboration avec la maison de repos toute proche.
En outre, chaque année, la fresque qui décore les installations est renouvelée suite à un appel à projet lancé par Brusk aux graffeurs, street artistes ou peintres et inaugurée lors de la fête des Ursulines.
Les jardins du Carré Tillens
Après son assainissementTraitement de la pollution affectant un site (sol, eau) afin de le remettre dans son état initial ou du moins atteindre des valeurs fixées légalement. , l’aménagement du Carré Tillens en espace vertLes espaces verts englobent les jardins et domaines privés, les parcs et forêts publics, les espaces verts liés à l infrastructure ferroviaire et aux routes, les friches, les zones agricoles, les zones récréatives et les cimetières. de quartier comportant des potagers, une zone de petits fruitiers, un site de compostageProcédé biologique de conversion et de valorisation des substrats organiques (déchets organiques, etc.) en un produit stabilisé, semblable à un terreau, riche en composés humiques. , des prairies de fauche, des ruches, une borne fontaine, des aires de repos et de cheminement… a pour vocation de recréer une dynamique sociale et un esprit de convivialité à travers l’entretien du site et les potagers.
Le point de départ
Propriété du CPAS de Forest, le Carré Tillens à Uccle est un intérieur d’îlot d’un peu moins d’un hectare, délimité par les rues Joseph Bens et Roosendael, la chaussée d’Alsemberg et la maison de retraite le Val des Roses. De manière spontanée, les riverains y cultivent des jardins potagers depuis les années 80. Plusieurs projets immobiliers ont voulu s’approprier le terrain, mais un comité de quartier s’est constitué pour le défendre. En 1999, le site est repris en zone d’espace vertLes espaces verts englobent les jardins et domaines privés, les parcs et forêts publics, les espaces verts liés à l infrastructure ferroviaire et aux routes, les friches, les zones agricoles, les zones récréatives et les cimetières. au Plan régional d’affectation du sol ( PRASLe Plan régional d'Affectation des Sols est l'un des outils majeurs de la politique d'aménagement du territoire régional. Il comprend des prescriptions générales pour l'affectation des sols, des cartes délimitant des zones d'affectation et des prescriptions particulières par zone (notamment pour la protection des espaces verts). Il constitue en outre la référence légale pour l'octroi des permis d'urbanisme, de primes à la rénovation, etc. Il transcrit par ailleurs les objectifs opérationnels du PRD en carte. ). Le CPAS de Forest en confie alors la gestion à Bruxelles Environnement qui, en partenariat avec le Comité de quartier, envisage son réaménagement.
La démarche participative
- Par convention, Bruxelles Environnement confie la gestion et l’animation des 22 jardins potagers, de la zone de petits fruitiers et du site de compostageProcédé biologique de conversion et de valorisation des substrats organiques (déchets organiques, etc.) en un produit stabilisé, semblable à un terreau, riche en composés humiques. au Comité des Jardins du Carré Tillens.
- Entraide, collaboration, partage et échange, telle est la philosophie qui prévaut dans les jardins potagers. Cet esprit communautaire est régi par une charte que signent tous les jardiniers détenteurs temporaires d’une parcelle à cultiver.
- Les activités du Comité (actions d’entretiens collectives, compostage collectif, réunions, partage d’expérience et de savoir-faire, accueil lors des visites du site, journées portes ouvertes, animations thématiques…) aident à renforcer le lien social à l’échelle du quartier.
- Les jardiniers (automatiquement membres du Comité) s’engagent à maintenir la qualité paysagère du site, à cultiver selon des pratiques respectueuses de l’environnement, à composter leurs déchets et à veiller à la propreté des lieux.
- Sur une parcelle de 200 m2, un projet intergénérationnel a été mis en place. L’asbl « Le début des haricots » encadre jusqu’à ce qu’ils deviennent autonomes les élèves et les enseignants de 3e et 4e années de l’école voisine des 7 Bonniers et les pensionnaires de la maison de repos du Val des Roses pour qu’ils cultivent ensemble un jardin potager. L’objectif du projet est de développer le lien social et le partage entre générations, l’éveil à la nature, l’éducation à l’environnement et à une alimentation équilibrée.
Le parc Gaucheret
A Schaerbeek, le Gaucheret a été voulu d’un point de vue urbanistique comme un quartier mixte à renaître autour d’un parc. Aussi ce dernier a-t-il désormais un rôle social à jouer : devenir un lieu de rencontre entre les anciens habitants du quartier et les nouveaux venus (de nationalités et d’origine sociale différentes), un espace de convivialité où se retisse le lien social.
Le point de départ
Le parc Gaucheret a été petit à petit aménagé sur un terrain en fricheZone de terrain laissée à l'abandon et progressivement colonisée par la végétation spontanée. depuis plus de 30 ans. Pendant plusieurs décennies, en effet, ce quartier nord de Bruxelles fut en mouvance. De populaire, il est devenu quartier d’affaires avec la construction de nombreuses tours de verres.
Le parc Gaucheret n’a rien d’un parc classiqueParc faisant partie du patrimoine historique et présentant un attrait touristique. . Volontairement bétonné et minéralisé, il s’intègre dans le paysage très urbain qui l’environne et participe à la constitution d’un réseau récréatif nécessaire au bien-être de la population bruxelloise.
Ainsi, dans le parc, une vaste dalle multifonctionnelle offre aux habitants un espace de jeu et de sport. On y trouve également deux plaines de jeu, une grande fontaine ludique, des pelouses vallonnées et de nombreux bancs le long des cheminements. Le parc n’est pas très étendu, mais les possibilités récréatives y sont nombreuses.
Au quotidien
7 jours sur 7, une équipe de gardiens animateurs organise et canalise sur le site des activités sportives et ludiques pour les enfants du quartier. Le local d’animation dont elle dispose lui offre la possibilité de diversifier les occupations proposées et de travailler dans de bonnes conditions.
En juillet et août, « L’été au Gaucheret » rassemble et occupe les enfants qui ne partent pas en vancances. Initiative conjointe de Bruxelles Environnement (les gardiens animateurs et le service Développement et Participation) et de la Commune de Schaerbeek (Soleil du Nord), il s’agit, pendant plusieurs semaines, d’une offre gratuite d’animations sportives et créatives.
A cela s’ajoutent diverses interventions plus ponctuelles initiées par le service Développement et Participation en vue de soutenir la dynamique sociale au parc : un tournois de billes, une exposition de photos, un concours de fresques à la craie sur la dalle, des initiations aux différentes façons de jouer à la marelle… L’école primaire du quartier est souvent associée à ces événements.
Enfin, signalons que la fête de quartier annuelle se déroule désormais dans le parc.
Dans le contexte de reconstruction du lien social d’un quartier déstructuré, ces animations sont primordiales. Elles facilitent la rencontre entre les anciens et les nouveaux habitants, installent la convivialité et participent à la construction d’un sentiment d’appartenance.
Liens utiles
- La vidéo "Le parc Bonnevie" sur Youtube
- Reportage vidéo « Le parc de la Rosée » sur Youtube
- Le parc de la Rosée sur le site Brussels Gardens
- Reportage vidéo « Le parc de la Porte de Hal » sur Youtube
- Le parc de la Porte de Hal sur le site Brussels Gardens
- Reportage vidéo « Le square des Ursulines » sur Youtube
- Le square des Ursulines sur le site Brussels Gardens
- Reportage vidéo « Les jardins du carré Tillens» sur Youtube
- Le Carré Tillens sur le site Brussels Gardens
- Le blog du Carré Tillens
- Reportage vidéo « Le parc Gaucheret » sur Youtube
- Le parc Gaucheret