
Limiter les bruits de voisinage à Bruxelles
- Inspection
- Bruit
- Quartier
- Nuisances sonores
- Voisinage
A Bruxelles, les activités faisant l’objet du plus grand nombre de plaintes sont issues du secteur de l’Horeca, des logements (comportement des occupants et équipements) et du commerce de détail.
Le plan QUIET.BRUSSELS prévoit notamment de :
- Revoir et développer le cadre de gestion du bruit de voisinage
- Mettre en œuvre la législation relative au son amplifié
- Intégrer une approche acoustique lors de la réalisation de nouveaux équipements publics
- Initier des plans locaux de lutte contre le bruit
- Soutenir les actions de lutte contre le bruit à l’échelle locale
- Réduire le bruit lié à l’utilisation des sirènes des véhicules d’urgence
L'arrêté relatif à la lutte contre le bruit de voisinage du 21 novembre 2002 définit le bruit de voisinage comme toutes les sources sonores audibles dans le voisinage à l'exception des bruits issus du transport, des tondeuses, des installations classées, des chantiers (sauf pour les particuliers), des activités de culte, scolaires ou de la défense nationale et de certaines activités en plein air.
Pour tout savoir sur les normes de bruit de voisinage en Région de Bruxelles Capitale : c’est par ici.
Consultez également nos pages :
Enfin, si les niveaux sonores sont jugés gênants, sachez qu’une plainte peut être introduite. Les procédures diffèrent selon le type de nuisance, le portail régional « InfoBruit » vous explique la législation applicable et vous aiguille vers le formulaire de plainte adéquat.
Vivre au calme
Les rapports de bon voisinage sont un élément essentiel de la qualité de vie en ville. Si des lois déterminent vos droits et vos devoirs, un peu de respect et beaucoup de bon sens permettent aussi de ne pas infliger aux autres ce que l’on n’aime pas subir. Tout le monde y gagne!
A la maison
Le bruit peut vite gâcher le plaisir d’être chez soi. Sachez d’ailleurs que le tapage est interdit, de jour comme de nuit. En appartement, comme en maison individuelle, n’oubliez pas que les sons se propagent facilement. Quelques mesures simples permettent de réduire les nuisances pour tous.
- Modérer le volume sonore : s’habituer à ne pas crier, mettre le son de la télévision et de la chaîne hi-fi à un niveau raisonnable, apprendre à son chien à ne pas aboyer sans cesse,
- Se déplacer en étant attentif : éviter de claquer les portes, de dévaler les escaliers, de marteler le sol avec des talons ou de courir dans l’appartement,
- Penser aux autres : bricoler à des heures raisonnables en évitant le dimanche et les jours fériés, éviter de faire fonctionner les électroménagers ou de faire couler l’eau en pleine nuit, jouer d’un instrument de musique dans un local insonorisé et pendant la journée, prévenir ses voisins en cas de travaux ou de fête,
- S’équiper intelligemment : coller des feutres sous les pieds des chaises et des meubles déplacés fréquemment, acheter des appareils électroménagers moins bruyants.
Au jardin
Tout le monde aspire à profiter de son jardin. Et les animaux, eux aussi, sont très vite effrayés par le bruit ! Pour la nature comme pour la convivialité, pensez également aux règles de bon voisinage au jardin.
- Respecter le calme : ne pas crier, ne pas laisser le chien aboyer, mais aussi tondre la pelouse ou utiliser des outils bruyants uniquement aux périodes autorisées (tous les jours de la semaine de 7h à 20h sauf le dimanche et les jours fériés).
Dans la rue
La ville est suffisamment bruyante pour ne pas en rajouter. Dans la rue aussi, tout le monde peut contribuer à la tranquillité, gage de bon voisinage.
- Etre "Gentlemen noceurs" : on peut faire la fête et respecter le sommeil des riverains. Si vous rentrez tard, baissez la voix et la musique, ne laissez pas tourner le moteur et ne claquez pas les portières.
- Conduire en douceur : en moto ou en voiture, une conduite douce est plus silencieuse. Cela tombe bien, elle est aussi plus prudente !
En cas de problème
Vous avez un désaccord avec vos voisins ? Privilégiez toujours le dialogue et l’arrangement à l’amiable : c’est la solution la plus simple et la moins coûteuse. Des médiateurs sont d’ailleurs à votre service pour vous aider à résoudre vos problèmes de bruit de voisinage par le dialogue. Si aucun accord ne peut être trouvé, il y a peut-être lieu de porter plainte. Les procédures diffèrent selon le type de nuisance, le portail régional « InfoBruit » vous explique la législation applicable et vous aiguille vers le formulaire de plainte adéquat.
Pour tout savoir sur les normes de bruit de voisinage en Région de Bruxelles Capitale : c’est par ici.
Contre le bruit, on peut agir
En ville, le bruit est presque permanent. Pourtant, il nuit à la santé ! En adoptant quelques gestes simples, on peut facilement baisser le volume et améliorer sa qualité de vie.
Des bruits inévitables
Trafic, foule, musique, ventilation, terrasses de restaurant… Inévitablement, la ville est bruyante puisqu’on y vit. Sans parler du bruit auquel nous nous exposons volontairement, en écoutant la musique dans des écouteurs, par exemple, ou en tondant la pelouse. Près de 70% des Bruxellois considèrent le bruit comme une des nuisances environnementales principales qui perturbe leur qualité de vie. Pire encore : le bruit a des impacts réels sur la santé !
Le bruit, ça nuit
L’intensité du bruit, mesurée en décibels, et la durée d’exposition au bruit, peuvent avoir de sérieux impacts sur la santé.
- Audition : fatigue auditive, surdité, sifflement permanent… Au-delà d’un certain niveau, le bruit rend sourd, quelque fois de manière irréversible.
- Sommeil : pour se reposer, l’organisme a besoin d’un environnement calme. Le bruit ne perturbe pas seulement la qualité du repos, mais a aussi des effets sur la tension artérielle, la fréquence cardiaque et le rythme respiratoire.
- Stress et anxiété : le bruit énerve, agace, exaspère ! Le stress engendré peut même avoir des conséquences sur la digestion, la qualité des défenses immunitaires et les sécrétions hormonales.
- Concentration : impossible de se concentrer quand il y a du bruit ! Dans des usines bruyantes, le taux d'accident de travail est d’ailleurs multiplié par 4. Qu’il s’agisse d’un bruit de fond ou d’un bruit élevé, l’apprentissage aussi devient compliqué.
- Sociabilité : Ie bruit irrite, il rend impatient et agressif. C’est chacun pour soi et des petites incivilités entre voisins peuvent prendre des proportions incroyables !
Quelques habitudes simples à prendre peuvent considérablement diminuer l’impact du bruit sur la santé :
Baisser le volume
Un environnement calme se caractérise par un niveau de 20 décibels. Au-delà de 60 décibels, le bruit devient fatiguant et à partir de 85 décibels, il peut provoquer des lésions. Avec un peu de bon sens, nous pouvons facilement nous protéger, et protéger les autres :
- Réduisez le volume sonore de la musique dans vos écouteurs, vos oreilles vous en seront reconnaissantes, vos voisins de tram aussi ! Faites la même chose à la maison.
- Coupez votre moteur de voiture à l’arrêt : en plus, vous consommerez moins de carburant.
- Au concert, ne vous placez pas trop près des baffles.
- Portez un casque de protection quand vous bricolez : perceuses, foreuses et scies ont des niveaux sonores dangereux, de l’ordre de 95 décibels.
S’exposer moins longtemps
Il n’y a pas que le niveau qui compte. La durée d’exposition au bruit joue aussi un grand rôle. Pensez à limiter le temps passé dans un univers bruyant, par exemple :
- 20 minutes sur un chantier de construction (100 décibels).
- 3 heures lors d’une soirée dansante (90 décibels).
- 8 heures dans le bruit du trafic routier (85 décibels).
S’équiper
Prendre en compte le niveau sonore dans ses achats permet d’améliorer considérablement le confort acoustique ! Pensez, par exemple, à :
- Vérifier le niveau de décibels en cas d’achat d’appareils électroménagers.
- Aménager votre habitation : tapis ou patins sous les chaises permettent de réduire les bruits d’impact.
- Renforcer l’isolation acoustique : plancher anti-bruit, châssis performants ou isolation extérieure réduiront le bruit dans votre logement. Homegrade aide les particuliers dans leur démarche pour régler un problème acoustique dans leur logement en Région bruxelloise.
Bons pour vous, bons pour vos voisins
Réduire le volume et éviter le tapage vous permet aussi, souvent, d’entretenir de meilleures relations avec vos voisins !
À télécharger
Fiche documentée bruit
- pdfPerception des nuisances acoustiques en Région de Bruxelles-Capitale (version 2018)
- pdfImpact du bruit sur la gêne, la qualité de vie et la santé (version 2018)
- pdfTraitement et analyse du bruit de voisinage et du bruit des installations classées (version 2018)
- pdfCadre légal bruxellois en matière de bruit
- pdfLes valeurs acoustiques et vibratoires en Région de Bruxelles-Capitale - (version 2018)