
Mon jardin naturel
13 min. de lecture
Avoir un beau jardin passe par de bons choix de plantations. Et pour y accueillir la biodiversité, c’est très simple : faites confiance à la nature et privilégiez des plantes indigènes !
Faites confiance à la nature
Au fond du jardin, autour d’une vieille souche par exemple, laissez faire la nature ! Bien vite, orties, ronces et fleurs sauvages vont devenir un refuge pour de nombreuses espèces d’insectes.
Organisez un garde-manger végétal
Papillons, écureuils et oiseaux adorent les petits bosquets, les arbustes et les haies d’espèces variées : ils s’y font un festin de nectar, de fruits ou de graines. Bien de chez nous, le noisetier, l’ aubépine , le charme ou l’érable champêtre sont des bons choix, à conserver ou à installer dans le jardin.
Entassez quelques pierres
Crapauds, musaraignes et insectes s’y abritent volontiers. Et avec le temps, ils seront en bonne compagnie de mousses, fougères et autres petites plantes à découvrir.
Installez un pré fleuri
Une partie ensoleillée de votre jardin peut facilement se transformer en une jolie prairie sauvage où fleurs et plantes de chez nous poussent spontanément: pâquerettes, véroniques, renoncules, pissenlits, graminées, marguerites, achillées mille-feuille s’y donneront rendez-vous pour le plus grand bonheur des yeux et des insectes !
Choisissez bien vos semences
Celles qu’on trouve généralement dans le commerce regroupent différentes espèces, souvent peu adaptées à notre région. Préférez-leur des graines locales, issues de l’agriculture biologique et proposées par des producteurs locaux.
Soyez patient
Ne fauchez que deux fois par an, en juin et en septembre : vous laisserez ainsi aux plantes le temps de produire des graines et des fruits qui attireront papillons et autres butineurs.
Aménagez au naturel
Evitez le dur
Chapes bétonnées et cours pavées laissent peu de place à la nature. Mieux vaut des haies ou des plates-bandes qui absorbent l’eau de pluie et qui sont bien plus accueillantes pour la biodiversitéDiversité d'espèces vivantes, capables de se maintenir et de se reproduire spontanément (faune et flore). !
Aidez les oiseaux
En suspendant des nichoirs à au moins 2m50 du sol, vous éviterez la visite des chats ! Et dès que vous avez des oiseaux locataires, ne les dérangez plus! Pour l’hiver, installez une mangeoire couverte et donnez-leur des graines et fruits secs par grand froid. En toutes saisons, ils apprécieront aussi de l’eau, dans un récipient peu profond.
Installez une mare naturelle
Vous avez de la place et du soleil, à l’écart de grands arbres ? Ce sont les conditions idéales pour installer une mare naturelle avec quelques plantes aquatiques, comme l’iris jaune, le nénuphar ou la valériane. Et admirez le ballet des libellules et – qui sait ?– le chant des grenouilles !
Comment choisir mes plantes ?
Avoir un beau jardin passe par de bons choix de plantations. Et pour y accueillir la biodiversitéDiversité d'espèces vivantes, capables de se maintenir et de se reproduire spontanément (faune et flore)., c’est très simple : faites confiance à la nature et privilégiez des plantes indigènes !
A faire
Regardez ce qui pousse
Le vent, les oiseaux et les insectes apportent chez vous des graines qui vont germer spontanément. Plutôt que d’arracher tout de suite ces "mauvaises herbes", laissez pousser ces plantes sauvages. Elles vont donneront probablement de jolies fleurs ! Attention cependant aux plantes exotiques envahissantes qu’il faudra retirer (voir liste ci-dessous) !
Choisissez la facilité
La nature fait bien les choses : les plantes indigènes sont bien adaptées à nos conditions climatiques et résistent mieux aux maladies et aux parasites. Elles sont donc plus faciles à cultiver ! Autre atout : les vivaces refleurissent spontanément chaque année. A côté du traditionnel muguet ou des primevères, découvrez donc la véronique, la tanaisie, la mauve ou l'eupatoire !
Faites-leur plaisir
Bourdons, papillons et abeilles adorent la jonquille, la vipérine, le pissenlit ou la reine-des-prés, tandis que les oiseaux apprécient particulièrement le cassis, le groseillier, le sureau et le sorbier. C’est facile et joli de les contenter !
A éviter
Les exotiques envahissantes interdites !
Certaines plantes exotiques, comme la renouée du Japon ou la berce du Caucase, ont tendance à prendre leurs aises et deviennent envahissantes. Sans prédateur ou parasite naturel, elles menacent même les espèces locales et déstabilisent notre écosystèmeC'est l'ensemble des êtres vivants (faune et flore) et des éléments non vivants (eau, air, matières solides), aux nombreuses interactions, d'un milieu naturel (forêt, champ, etc.). L'écosystème se caractérise essentiellement par des relations d'ordre bio-physico-chimique.. Un certain nombre de ces plantes sont d’ailleurs interdites. Alors, dans le doute, autant s’abstenir avec les exotiques ou consultez nos listes de plantes conseillées !
Les plantes conseillées
Nous mettons à votre disposition différentes listes de plantes conseillées. Elles sont en majorité indigènes et toujours intéressantes pour la biodiversitéDiversité d'espèces vivantes, capables de se maintenir et de se reproduire spontanément (faune et flore). en particulier nos insectes pollinisateurs et les oiseaux. Certaines espèces exotiques (mais non envahissantes) ont été ajoutées car elles sont aussi intéressantes pour la biodiversité et qu’elles élargissent les choix de plantations.
Côté rue
À Bruxelles, la vie sauvage est partout : au détour d’une rue, au bord des trottoirs, au bout du chemin... Bruxelles compte 122 parcs, bois, forêt accessibles à tous. Autant d’occasions de vous reconnecter à la nature. Mais les quartiers ne sont pas tous gâtés en nature de la même manière : certains sont très (trop) minéralisés alors que d’autres sont presque campagnards.
Pourtant, la nature en ville est importante pour tous ; pas seulement pour le plaisir des yeux mais aussi pour une ville plus durable, qui supporte mieux les canicules, où la qualité de l’air est améliorée, qui préserve la biodiversitéDiversité d'espèces vivantes, capables de se maintenir et de se reproduire spontanément (faune et flore).… Car les plantes, c’est aussi ça : elles participent à la réduction des îlots de chaleur urbains, elles captent les particules fines, elles préservent l’humidité, réduisent les risques d’inondation, elles abritent et nourrissent nombre d’insectes, oiseaux, petits mammifères… Toutes ces fonctions sont vitales pour nous, les citadins.
Et si on jardinait les rues ?
Chacun peut contribuer à apporter sa feuille à l’édifice végétal, par exemple en plaçant une plante grimpante sur sa façade. De plus en plus de communes mettent sur pied des systèmes d’autorisations pour végétaliser les rues : grimpantes, végétalisation de pieds d’arbres, bacs sur les trottoirs… renseignez-vous auprès de votre commune (voir les liens ci-dessous) et lancez-vous dans le jardinage de rue !
Ensemble, c’est encore mieux !
Cultiver un coin de nature en ville, c’est d’autant plus convivial et productif quand on s’y met à plusieurs. Il ne faut pas de compétence particulière, chacun peut contribuer à ramener un peu de nature en ville. L’appel à projets Inspirons le quartier finance chaque année des groupes de riverains qui veulent ainsi améliorer leur quartier. Réunissez minimum 5 personnes motivées et tentez votre chance !
La bonne plante…
Si vous décidez de vous lancer dans le jardinage de rue, renseignez-vous bien sur les plantes à utiliser. Les conditions de vie côté rue sont beaucoup plus rudes pour la végétation que côté jardin ; il faut donc bien choisir ses plantations en fonction de la sécheresse (forte en centre-ville très minéralisé), l’ensoleillement, la pollution, le tassement du sol… Nous vous proposons des listes de plantes conseillées mais aussi une liste de plantes qu’il est interdit de planter : les plantes exotiques envahissantes. Parmi celles-ci : la renouée du Japon, la balsamine de l’Himalaya mais aussi le buddleia (appelé arbre à papillons) ou encore les asters d’automne, le lupin vivace…
Consultez ci-dessous notre brochure sur le jardinage de rue (à venir) et nos listes de plantes.
Engrais naturel
Les plantes ne doivent pas être trop nourries, sous peine de devenir plus sensibles aux maladies. Limitez donc l’apport d’engrais - même naturels - et bannissez tout produit chimique !
Laissez faire la nature
Herbes coupées, feuilles mortes, épines, paille et écorces se décomposent grâce au travail des micro-organismes et enrichissent naturellement le sol. Utilisez-les pour pailler votre sol et vous aurez des fertilisants spontanés !
Faites confiance aux plantes locales
A chaque plante, son sol ! Une plante qui dépérit n’est probablement pas à sa place dans votre jardin. Remplacez-la par une autre espèce qui s’y plaira plus. Bien adaptées à notre région, les plantes locales n’ont généralement pas besoin d’engrais.
Bannissez tout engrais chimique
Certains engrais chimiques contiennent des métaux lourdsNom générique d'un groupe de métaux de densité relativement élevée, tels que le plomb, le mercure, le zinc et le cadmium. Ces métaux sont présents naturellement dans l'environnement et sont même nécessaires à certains processus naturels. Ils sont toutefois nocifs en concentrations élevées. Les principales sources de métaux lourds sont l'industrie non ferreuse, la combustion de combustibles fossiles, l'incinération de déchets et le trafic. , comme du plomb, du mercure ou du cadmium. Transmis aux végétaux, ils peuvent contaminer l’ensemble de la chaîne alimentaire et ils s’infiltrent même dans les nappes phréatiques. A proscrire absolument, surtout qu’il y a des solutions naturelles bien moins chères et plus efficaces!
Utilisez du compost
La nature est bien faite: en se décomposant, les déchets organiques de cuisine et de jardin produisent un terreau de très bonne qualité. Avec ce compost , vous pouvez nourrir votre sol, et c’est gratuit ! Mélangez le compost à votre terre bien ameublie au moment de la plantation et le tour est joué.
Plantez des engrais verts
Certaines plantes à croissance rapide améliorent la qualité et la fertilité du sol. Trèfle, pois, moutarde, phacélie ou vesce sont donc d’excellents engrais verts à installer dans votre jardin.
Ma consommation d’eau
Un beau jardin a évidemment besoin d’eau. Mais pas d’être copieusement arrosé avec une ressource aussi précieuse et coûteuse que l’eau potable ! Quelques astuces simples permettent de réduire l’arrosage, même en cas de sécheresse.
L’arrosage
Arrosez peu et bien
Plantes et gazon n’ont pas à être noyés ! Et puis, un sol détrempé attire les limaces. Alors, arrosez seulement quand il faut, moins souvent, mais plus longtemps, à petit débit, à ras de terre plutôt qu’en geyser !
Arrosez quand il faut
Vérifiez d’abord la météo : vous éviterez peut-être un arrosage inutile, surtout dans nos régions tempérées. Arrosez plutôt le soir : la nuit devient alors délicieusement fraiche et vous limitez l’évaporation. Evitez enfin les périodes de grand vent ; celui-ci favorise le dessèchement, et risque de faire de vous un « arroseur arrosé » !
Arrosez "anti-gaspi"
Fonds de théière, eau de lavage ou de cuisson des légumes, eau de l’aquarium… ça marche aussi pour les plantes ! Et avec quelques seaux disposés dans le jardin, où carrément une citerne, vous pouvez aussi utiliser l’eau de pluie : disponible à profusion et gratuite !
Les plantations
Plantez à la pluie
Si vous semez ou plantez en période sèche, vos plantations auront du mal à s’enraciner et elles auront besoin d’arrosages fréquents. Au contraire, plantées en période humide, elles vont développer plus profondément leurs racines et auront besoin de moins d’eau.
Choisissez des plantes sobres
Certaines plantes sont des boit-sans-soif, d’autres sont sobres. C’est le cas, par exemple, de l’achillée, la campanule, la santoline, le sedum ou de la plupart des plantes à bulbes : vous avez l’embarras du choix. Quant aux plantes sauvages, la sécheresse ne leur fait pas peur, ce sont souvent de vrais chameaux!
Faites des groupes
Certaines de vos plantes réclament beaucoup d’eau et d’autres pas. Le sedum, par exemple, n’a que faire de l’eau des hortensias et les œillets détestent les sols humides. Plantez-les donc en groupe selon leurs besoins en eau et vous éviterez d’arroser celles qui n’y tiennent pas.
L’entretien
Installez une couverture végétale
Copiez la nature qui laisse rarement le sol nu: paillisLe paillage consiste à disperser sur un sol non recouvert de la matière organique non décomposée comme de l’herbe tondue, des feuilles mortes ou des branches broyées. Cette technique permet d’éviter le développement de mauvaises herbes, préserve l’humidité du sol et protège les plantes contre les trop grands écarts de températures., copeaux de bois, tontes d’herbes, plantes couvre-sol, petites annuelles installées aux pieds de vos plantations conservent l’humidité et limitent le ruissellement.
Binez
A vos binettes ! Le dicton dit « un binage vaut deux arrosages ». Car l’eau pénètre mieux dans un sol bien meuble que sur une terre dure et compacte. L’humidité étant maintenue plus longtemps, on limite d’autant les arrosages.
Laissez pousser le gazon
A 7cm et plus de longueur, le gazon est plus dense et ses racines plus longues retiennent mieux l’humidité. Autant éviter les coupes à ras qui le dessèchent!
L’aménagement
Accueillez l’eau de pluie
Trop d’eau ruisselle dans les cours et sur les terrasses pour filer directement dans les égouts. Un beau gazon, une toiture verte, des mares et des fossés feront de votre jardin un véritable refuge pour l’eau de pluie.
Mes outils
Si "un bon ouvrier a de bons outils", un bon jardinier aussi! Inutile pourtant de dépenser des fortunes : des outils simples, manuels et bien entretenus font parfaitement l’affaire. Au plus grand bénéfice de l’environnement !
Moins d’outils, mais de qualité
Sarcloir, binette, bêche, râteau, scie… Pour ces indispensables du jardinier, autant acheter de la bonne qualité : c’est un peu plus cher à l’achat, mais moins à l’usage, car ils dureront plus longtemps. Pour le reste, attention aux gadgets, ainsi qu’à la consommation en électricité et en eau ! Certains appareils, comme les nettoyeurs à haute pression, sont très voraces.
En prendre soin
Les outils de jardinage sont mis à rude épreuve ! Les nettoyer et les entretenir régulièrement permet de jardiner plus facilement et d’augmenter leur durée de vie. En les rangeant au sec, vous les préservez de l’humidité. Et en cas de sommeil prolongé, un peu d’huile sur les parties métalliques les protège de la rouille.
Des outils mécaniques
Dans les petits jardins, les outils électriques sont souvent inutiles, même pour la pelouse. Une tondeuse à main fait tout aussi bien l’affaire, sans bruit, sans électricité et à moindre coût. Elle soigne même le gazon, grâce à des lames hélicoïdales qui coupent net sans arracher les racines.
Louer ou partager
Faut-il vraiment investir dans une broyeuse à végétaux ou un motoculteur qui va servir une fois de temps en temps ? Pensez à la location ou à l’achat groupé entre amis ou avec vos voisins !
Mon mobilier de jardin
Rien de tel qu’un transat pour lézarder au soleil ou une table de jardin pour les repas en plein air ! Pour le mobilier, il existe désormais des solutions esthétiques et confortables qui limitent l’impact sur l’environnement.
Des solutions très nature
Pour clôturer, une haie dense de feuillus fait aussi bien l’affaire que du béton ou du bois. Vous serez à l’abri des regards et du vent, tout en profitant de la lumière et des oiseaux !
Un éclairage écologique
On trouve désormais toutes sortes de lampes de jardin photovoltaïques : elles se rechargent la journée et éclairent gratuitement la nuit ! Avant l’achat, testez cependant l’intensité de l’éclairage fourni : certaines lampes sont nettement moins performantes que d’autres.
Un petit look vintage
On trouve de plus en plus de mobilier de jardin d’occasion dans les brocantes, les magasins de seconde mainPrincipe selon lequel on donne, revend, reçoit, achète ou échange des biens en bon état, dont le premier propriétaire veut se débarrasser, afin d'éviter qu ils ne fissent comme déchets. ou sur Internet. Un petit coup de nettoyage et le tour est joué, à moindre prix !
Le bois, le bon choix
Bien entretenu, le bois est le meilleur choix : il est moins polluant à produire que le plastique et dure très longtemps. Pour l’entretenir, il suffit d’imprégner le bois d’huile de lin, facile à appliquer, et de combler les fissures avec de la cire.
Du bois local et des essences résistantes
De nombreuses essences locales, comme le châtaignier, le mélèze ou le chêne, sont bien adaptées pour les terrasses et le mobilier de jardin. Et elles n’ont pas traversé la moitié du monde pour arriver dans votre jardin !
Un label « qualité environnementale » FSC (Forest Stewardship Council)
Ce label indépendant vous donne la garantie que la forêt dont provient le bois est gérée de manière durable, autrement dit, en tenant compte de l’environnement et en respectant les droits sociaux des communautés locales et des travailleurs forestiers, tout en étant économiquement viable.
Liens utiles
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À télécharger
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- Protéger la biodiversité : 10 conseils (.pdf)
- Un jardin naturel et convivial : 100 conseils pour respecter l’environnement et favoriser la biodiversité (.pdf)
- Jardinons nos rues ! Pour une ville nature admise (.pdf)
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