
Comment consommer malin et durable ?
- Économie circulaire
- Consommation durable
- Shifting economy
- Faire soi-même
- Réutilisation
- Circuit court
Sommaire
Alimentation, produits d’entretien, produits de beauté, bijoux, déco… C’est fou ce qu’on peut faire soi-même avec un peu de temps et d’imagination. Et ce n’est pas seulement bon pour le moral et le budget, c’est aussi souvent plus respectueux de l’environnement.
Pour avoir le choix
Vous voulez des biscuits sans huile de palme, du pain sans gluten, du shampoing sans silicone, un pull orange avec des étoiles, une étagère sur-mesure, un système de rangement adapté à vos besoins, un abat-jour assorti à vos rideaux… Faites-les vous-même ! Vous n’êtes ainsi plus dépendant de ce que vous trouvez en magasin : vous choisissez exactement ce que vous utilisez ou ce que vous voulez obtenir. Et quel plaisir, quelle fierté et, souvent, quelle économie !
C’est aussi mieux pour l’environnement
Faire soi-même permet souvent de limiter les impacts de la production industrielle, du conditionnement et du transport : autrement dit, d’épargner de l’eau et de l’énergie, de limiter les émissions de gaz à effet de serreGaz qui absorbe une partie des rayons du soleil et les restitue sous la forme de rayonnements, lesquels rencontrent d'autres molécules de gaz et reproduisent ainsi le processus, entraînant l’effet de serre, qui engendre une augmentation de chaleur. Les principaux gaz à effet de serre dont l’origine est essentiellement liée à des activités humaines sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et l’ozone troposphérique (O3). et les déchets. Ainsi, installer sur sa terrasse un petit pied de ciboulette qui pousse comme de la mauvaise herbe vaut mieux que d’acheter des brins sous emballage plastique qui ont poussé au Moyen-Orient !
Comment apprendre à faire ?
Pour savoir faire, il faut parfois apprendre à faire. Avec les nombreux tutoriels sur Internet ou les foires aux savoir-faire, c’est facile ! On trouve vraiment tout : comment cuisiner les topinambours, fabriquer du savon, construire un mur d’escalade, inventer un chargeur solaire, rempailler une chaise, transformer une palette de chantier en banc de jardin…
Le plus souvent, ces recettes utilisent des produits de récupération pour minimiser le coût et les déchets. De nombreuses initiatives vous permettent aussi de suivre des cours pour faire de la couture, cuisiner, jardiner, bricoler… Apprendre, ça fait plaisir et c’est bon pour l’estime de soi !
Savoir réparer
Un tour de vis et ça repart ! Il suffit souvent d’une petite réparation pour qu’un objet n’ait pas à être remplacé. Mais évidemment, de plus en plus d’objets sont devenus difficiles et chers à réparer.
Pour lutter contre cette tendance à concevoir des produits trop vite inutilisables pour pousser à l’achat (obsolescence programmée), la résistance s’organise! Sites de conseils et Repair Cafés vous permettent de redonner une seconde jeunesse à votre grille-pain ou à votre aspirateur, de recoudre la toile déchirée de votre parasol ou de recoller une porcelaine cassée: particuliers et professionnels passionnés vous aideront à les réparer gratuitement et vous expliqueront comment faire !
Echanger des savoir-faire
Vous ne savez pas planter un clou, mais vous avez la main verte ? Vous pouvez aussi facilement échanger votre savoir-faire ou prêter vos objets au sein d’un système d’échange local (SEL). Les types de produits ou de services proposés peuvent être très variés et cela permet d’éviter d’acheter, en toute convivialité: renseignez-vous !
Partager les objets
Livres, jeux, DVD, perceuse, machine à laver, voiture, et même espace de bureau ou chambre d’ami… Faut-il vraiment tout posséder ? Essayez la consommation collaborative, qui vous permet de partager, d’emprunter ou d’échanger. Donc d’acheter moins, tout en maximisant la durée de vie du matériel !
L’usage plutôt que la propriété
On utilise une perceuse en moyenne 12 minutes sur toute sa vie, une voiture roule en moyenne une à deux heures par jour et un transat pour bébé ne vous servira que quelques mois. Forts de ces constats, de plus en plus d’initiatives proposent de passer de la propriété à l’usage, en permettant le partage. C’est le principe de la consommation collaborative.
Prêter et emprunter
Vous pouvez commencer, par exemple, par organiser un groupe de lecture entre amis pour échanger de bons bouquins, c’est déjà du partage ! Et pourquoi ne pas prêter votre tondeuse à votre voisin ?
En échange, vous pourriez bien utiliser son appareil à raclette, à moins que vous n’ayez besoin de sa tonnelle ou de sa remorque ! Cet échange de proximité est aussi une bonne façon de recréer du lien dans son quartier. Ce type d’échange, de prêt, se pratique aussi dans les SEL (Système d'échange local).
Louer pour utiliser à plusieurs
Même s’il ne s’agit pas de consommation collaborative à proprement parler, reste enfin la solution de partage la plus classique qu’est la location : des livres à la bibliothèque, des films à la médiathèque, des jeux à la ludothèque, mais aussi du matériel de bricolage et de jardinage, du matériel pour bébé, de la vaisselle pour une fête, un smoking, du matériel médical, des instruments de musique, un vélo, une voiture, un camping-car …
Pléthorique, l’offre émane de particuliers ou de professionnels et permet facilement de se passer d’acheter.
La seconde main
Envie de changer de décor ou de look ? Pensez aussi à la réemploi , vous augmentez la durée de vie des produits : c’est au bénéfice de l’environnement et de votre budget ! En passant par un acteur de l’économie sociale, vous contribuez à aider des gens dans le besoin.
Donner une seconde vie
Enfant, vous avez porté les vêtements de vos cousins? Vous avez acheté des meubles chez un brocanteur ou une voiture d’occasion ? Vous faisiez déjà de la seconde mainPrincipe selon lequel on donne, revend, reçoit, achète ou échange des biens en bon état, dont le premier propriétaire veut se débarrasser, afin d'éviter qu ils ne fissent comme déchets. sans le savoir!
Sauf que surconsommation et crise ont considérablement élargi l’offre qui émane désormais même des particuliers. Et on trouve de tout, en brocante ou en ligne : vêtements, mobilier, matériel de construction, livres, TV, Hi-Fi, GSM, bijoux, électroménager... Une vraie caverne d’Ali Baba à petits prix!
En donnant une seconde vie à tous ces produits, plutôt que de les jeter, on réduit illico l’impact environnemental de la production, sans parler des économies de déchets!
Le troc, nouvelle mode
Votre placard déborde mais "vous n’avez rien à vous mettre" ! Plutôt que d’acheter, troquez ! Avec le troc, la mode devient plus économique et plus écologique, puisque vous donnez une deuxième vie à vos vêtements, que vous échangez contre d’autres.
Grâce à Internet, vous avez un vaste choix : des sites proposent aux "fashionistas" de troquer en ligne et organisent de grandes fêtes de « swishing » (pour "shopping" et "switch"). Le concept s’étend : on échange des accessoires, des vêtements, mais aussi des meubles, des bijoux, des bateaux, et même un couchage pour un séjour ou des maisons pour les vacances.
Avec le Wwoofing, vous échangez même un coup de main dans une ferme bio contre le gîte et le couvert.
Donner ou demander, c’est gratuit
Vous n’avez plus besoin de la poussette, de vos étagères ou des jouets du petit dernier ? Vous avez des pommes à profusion en provenance du jardin ? Quelqu’un qui habite trois rues plus loin sera peut-être intéressé. Alors ne jetez plus, donnez… et n’achetez plus, demandez !
C’est le principe de la « donnerie » où les dons sont entièrement gratuits et s’organisent au sein d’une communauté locale. Cela se passe souvent sur Internet, mais vous trouverez aussi des magasins gratuits, des "gratiferias" (fêtes du gratuit) organisés dans une école ou dans une rue, des « give-box » (boîtes à donner) de quartier, où chacun dépose ce qu’il a à donner à ses voisins. Renseignez-vous auprès de votre commune.
Bien acheter pour aider
Beaucoup d’associations proposent de récupérer les objets inutilisés pour les remettre en état et les revendre aux bénéfices d’une bonne cause : vêtements, matériel informatique, livres et mobilier serviront ainsi à financer des emplois durables, des projets d’insertion ou de développement, chez nous ou dans les pays du Sud.
Bon pour le portefeuille, pour l’environnement et pour l’humain : en achetant dans ces magasins, vous êtes trois fois gagnant.
Acheter écologique
Acheter, soit, mais acheter écologique ! Car bien choisir permet de réduire considérablement l’impact environnemental de nos achats.
Des achats… dématérialisés
Le produit qui a le moins d’impact est celui qui n’existe pas physiquement. Ca ne marche pas pour tout, bien entendu, mais il est par exemple facile d’offrir un cadeau dématérialisé : carte de cinéma, place de concert, cours de cuisine, massage, stage de sport… Il y a l’embarras du choix pour offrir du bon temps !
Des produits qui durent
Stylos, lingettes, sacs en plastique, gobelets, rasoirs… Tous ces objets en version jetable provoquent une montagne de déchets et vous coûtent cher à force de renouvellement. Mieux vaut acheter durable et solide. C’est souvent un peu plus cher à l’achat, mais l’investissement en vaut la chandelle.
De l’aspirateur au GSM en passant par la tablette ou le robot-ménager, vérifiez que le produit que vous voulez acheter va pouvoir durer : conditions et durée de garantie, facilité de réparation, possibilités de mise à jour, sont autant d’éléments à considérer avant de passer à la caisse.
Des produits économes
Un lave-linge peut faire chavirer votre consommation d’eau, tout comme un frigo peut consommer voracement de l’électricité. En comparant les étiquettes, vous trouverez des produits économes. Ils sont quelque fois un peu plus cher à l’achat, mais vous ferez des économies pendant toute leur durée de vie!
Des produits silencieux
Rien de pire qu’un aspirateur qui vrombit comme un avion ou un lave-linge qui fait autant de bruit qu’une fusée au décollage ! Cette pollution sonore peut être facilement limitée en vérifiant le taux de décibels mentionné sur la fiche technique (dB(A)). Et vos voisins aussi vous diront merci.
Des produits recyclables
Les logos sur les produits ne sont pas toujours très clairs! Pour savoir quels emballages sont recyclés , le mieux est de se référer aux consignes de tri sélectif de Bruxelles Propreté. Pour le verre par contre, vous pouvez vérifier la présence du logo de consigne qui vous signale que vous pouvez rapporter vos bouteilles vides au magasin.
Des produits en matériaux recyclés
Utiliser des déchets pour fabriquer de nouveaux produits, c’est intelligent! On prélève moins de ressources naturelles, on minimise les déchets et souvent, on réduit la facture énergétique. Optez donc, par exemple, pour du papier recycléLe recyclage consiste à décomposer les déchets pour en faire de nouveaux matériaux. Par exemple : des déchets inertes sont broyés pour produire des agrégats qui seront utilisés dans des fondations de voiries., des polaires en fibres de plastique ou du verre recyclé.
Des produits sans danger
De nombreux produits d’entretien et de bricolage contiennent des substances toxiques, inflammables et corrosives, signalées sur les étiquettes. Préférez-leur le vinaigre d’alcool, les cristaux de soude, l’huile de lin ou les produits écologiques, qui font aussi bien le travail et sans danger.
Des produits locaux
Le transport représente une part très importante des dommages causés à l’environnement par notre consommation. Pour l’alimentation en particulier, la note est salée. Alors, achetez « bien de chez nous », et de saison pour l’alimentation : vous soutiendrez en plus les producteurs locaux.
Des produits écolabellisés
Les labels vous garantissent que la production répond à des critères environnementaux stricts et que l’impact sur l’environnement est réduit du début à la fin. Ils sont donc contrôlés par des organismes extérieurs indépendants.
Privilégiez les labels officiels, mis en place par les autorités publiques (éco-label européen, labels nationaux) ou les labels de qualité environnementale initiés par un secteur industriel, un organisme professionnel ou une association, considérés comme indépendants du fabricant (Biogarantie, Cosmebio, FSC…).
Méfiez-vous des labels privés, créés par une marque, surtout s’ils ne sont pas contrôlés!
Le guide Infolabel vous permet de comprendre et reconnaître les principaux labels.
Des produits bios
Pas d’éléments chimiques de synthèse, d’OGM ou d’hormones de croissance, un élevage ou une agriculture qui respectent les cycles naturels… Les produits biologiques sont produits dans les conditions les plus naturelles et les plus respectueuses de l’environnement. Et ils ont, eux aussi, leur label officiel. On en trouve désormais dans l’alimentation, mais aussi le textile ou les produits de beauté. Et c’est aussi bon pour la santé!
Acheter sans déchet
Un tiers de nos poubelles est constitué d’emballages qui nous coûtent la bagatelle de 250 € par an et par personne. Et c’est sans parler du gaspillage alimentaire qui alourdit encore un peu plus la facture, pour le portefeuille et pour l’environnement. Et si on achetait sans déchet ?
Les premiers choix
Non au jetable !
Rasoirs, piles, lingettes, gobelets, stylos... Ils ont été fabriqués et transportés pour être utilisés, parfois quelques minutes à peine, et pour finir dans des poubelles qui débordent. Quel gaspillage ! C’est pourtant facile de privilégier des produits durables, rechargeables ou lavables.
Ne vous fiez pas au jetable soi-disant « écologique », comme les sacs de caisse en maïs ou les couverts en matière biodégradable, car ce n’est pas une solution!
De l’eau du robinet
Elle est saine, rigoureusement contrôlée, beaucoup moins coûteuse et arrive directement à la maison, sans emballage, ni transport, ni stockage. Que demander de plus pour la préférer à l’eau en bouteille ? Vérifiez cependant que vos tuyauteries ne soient pas trop anciennes ou vos robinets encrassés : ils pourraient souiller l’eau de distribution.
Des bouteilles consignées
Certaines boissons sont proposées en bouteilles consignées, repérables par le logo de consigne. Celles-ci sont lavées pour être réutilisées. C’est bien mieux que de les jeter! A privilégier donc quand vous faites vos courses.
Des produits concentrés
Petits mais costaux ! Les produits lessiviels concentrés contiennent tout simplement moins d’eau. On utilise ainsi moins de produit pour obtenir le même résultat. On réduit la taille de l’emballage et l’encombrement pour le transport. C’est donc aussi moins de déchets et moins d’émissions de CO2.
Mais attention à bien respecter le dosage !
Des produits réutilisables ou réparables
Pensez au fameux verre à moutarde, aux boîtes en fer de biscuits ou aux pots de confitures : les meilleurs élèves des produits réutilisables, si vous en avez l’utilité!
L’achat malin
Non au suremballage
Des sachets, dans une boîte, dans un sac, dans une deuxième boîte… C’est un peu délirant non ? En plus, ça coûte cher : pour les produits alimentaires, le coût de l’emballage peut représenter jusqu’à 20% du prix du produit, et plus encore pour les parfums. Autant bannir les produits sur-emballés et privilégier les produits en vrac ou à la découpe. Et, dans tous les cas, adoptez un format réellement adapté à vos besoins!
Stop au gaspi
15 kg de nourriture par personne et par an passent directement du caddy à la poubelle ! Certains produits auraient pu être consommés, d’autres ont été oubliés dans le fond du frigo, mal stockés ou achetés en trop grande quantité…
Zéro pile
Les piles sont des déchets dangereuxDéchets de toute provenance possédant des propriétés dangereuses. Ils peuvent être nocifs pour les organismes vivants et l'environnement, inflammables, toxiques, oxydants, corrosifs, radioactifs, etc. . Autant s’en passer, en commençant par éviter des gadgets à piles comme la bougie à pile, le décapsuleur qui compte les capsules, le poivrier électrique ou le mug à mélangeur automatique… Parfaitement inutiles, ils finissent rapidement à la poubelle.
Et si des piles sont indispensables, pensez aux piles rechargeables !
Rechargez !
Piles, mais aussi shampoing, produit de vaisselle, lessive ou adoucissant sont désormais proposés en recharge : des emballages en pochette qui permettent de réutiliser les emballages d’origine. Faciles à utiliser, ils sont aussi nettement moins encombrants.
Bien faire ses courses
Il n’y a pas que ce qu’on met dans son caddy qui est important pour réduire son impact sur l’environnement. Comment et où on achète, ça compte aussi !
Le déplacement
On ne fait pas tous les jours de gros ravitaillements. Pour les petites courses et le dépannage, on peut franchement se passer de voiture. Pourtant, 30% des déplacements à Bruxelles concernent encore des distances inférieures à 2 km.
A pied, en vélo, en transports collectifs, il y a moyen de faire autrement. Pensez aussi à la commande en ligne et la livraison à domicile : le transport groupé permet de rationaliser la mobilité en ville.
Le choix du magasin
On trouve aujourd’hui des produits écologiques un peu partout : supermarchés, magasins de proximité et marchés, il y a le choix. Mais autant réfléchir à la distance et à l’accessibilité, pour pouvoir se passer de voiture!
Certains magasins proposent plus de choix que d’autres et permettent de prendre en compte des critères sociaux : c’est le cas, par exemple, des magasins bios, des magasins de l’économie sociale ou des magasins du commerce équitable.
Les filières courtes
De plus en plus de systèmes se mettent en place pour favoriser les achats en direct du producteur : paniers bios, groupes d’achat solidaires de l’agriculture paysanne (GASAP), plates-formes d’achat aux producteurs locaux… On y trouve des produits bios, bons et locaux.
Le transport des achats
La durée de vie moyenne d’un sac plastique jetable est de 20 minutes et l’énorme quantité de sacs jetés chaque année pèse lourd en matière de pollution et de déchets. Sacs réutilisables, caisses ou caddy : pensez-y en partant faire vos courses et réutilisez-les!
La liste
Ne l’oubliez plus sur la table de la cuisine ! Une liste vous permet de limiter les achats impulsifs et de contrôler votre budget. Vous risquez moins de gaspiller.
Liens utiles
- Les recettes de cuisine de Bruxelles-Environnement
- Bricozone : site de partage de savoir-faire entre particuliers
- Instructables : site de partage de savoir-faire entre particuliers
- Pour apprendre à réparer
- Site des Repair cafés
- Cyclo : propose des cours d’auto-réparation de vélos
- Les SEL de la Région de Bruxelles-Capitale
- Freecycle : sites de don
- Site web Troc Radins
- Secondemain.be : pour donner
- Recupe.net : pour donner
- Armée du Salut
- Communauté La Poudrière
- Les Petits Riens
- Ligue des familles
- Oxfam Solidarité
- Ressources
- Cash Converters
- E-bay
- Opalis (matériaux de construction)
- Brussels Vintage Market
- Second Life Festival
- Ecoconso : la consommation collaborative
- Sites de location (matériel médical)
- Pro Velo (locations de vélos)
- Ecolabel européen
- Fost Plus
- Infolabel
- Label FSC
- Fairtrade Belgium
- Oxfam-Magasins du monde et Oxfam-Solidarité
- Réseau des acteurs bruxellois pour l’alimentation durable (RABAD
- Réseau ecoconso
- Ecoconso : fiches pratiques et nombreux conseils sur les achats
- Bioguide : annuaire des magasins bios à Bruxelles