
L’eau du robinet
- Eau
- Sous-sol
- Eau du robinet
Sommaire
Les 60 millions de m³ d’eau consommées chaque année en Région de Bruxelles-Capitale proviennent principalement d’eau de surfaceOn fait habituellement la distinction entre l’eau de mer et les eaux intérieures, lesquelles sont à leur tour subdivisées en eaux de surface et eaux souterraines. Les eaux de surface font référence à l’eau qui coule ou stagne à la surface de la terre. Elles comprennent l’eau des lacs, des rivières et des plans d’eau (étangs, bassins artificiels, mares, etc.) prélevée en rivière (dans la Meuse à Tailfer), et d’eaux souterraines majoritairement captées, dans l’aquifère des calcaires du Carbonifère (Modave, Spontin, Vedrin…), dans l’aquifère des craies du Bassin de Mons (Ghlin, Nimy et Havré), dans d’anciennes mines et carrières situées en Région wallonne, dans les nappes phréatiques des sables du Bruxellien en Région wallonne et en Région de Bruxelles capitale dans le bois de la Cambre et en forêt de Soignes….
Cette diversité de captages rend l’approvisionnement en eau de la capitale peu vulnérable à des défaillances techniques du réseau et résilient face aux changements climatiques.
L’eau souterraine de qualité dès son captage ne nécessite quasi aucun traitement pour sa consommation alors qu’un traitement plus conséquent des eaux de surfaceOn fait habituellement la distinction entre l’eau de mer et les eaux intérieures, lesquelles sont à leur tour subdivisées en eaux de surface et eaux souterraines. Les eaux de surface font référence à l’eau qui coule ou stagne à la surface de la terre. Elles comprennent l’eau des lacs, des rivières et des plans d’eau (étangs, bassins artificiels, mares, etc.) est nécessaire pour satisfaire aux normes légales de potabilité.
La qualité de l’eau distribuée au robinet fait l’objet de contrôles très stricts et respecte largement les normes légales de potabilité.
Souvent qualitativement comparable à l’eau en bouteille, sans emballage, sans plastique et livrée à domicile, elle coûte environ 130 fois moins chère et ne génère aucun déchet !
Il s’agit de 60 Mm³/an consommés pour les bruxellois et non les 68 Mm³ produits
D’où vient l’eau du robinet ?
Les captages d’eau
La production de l’eau destinée à la consommation humaine, le traitement, le contrôle de sa qualité et sa distribution en Région bruxelloise sont gérés par Vivaqua. Mais où l’eau est-elle captée ?
- en rivière, notamment dans le bassin de la Meuse à Tailfer;
- dans l’aquifère des calcaires du Carbonifère (Modave, Spontin, Vedrin…)
- dans l’aquifère des craies du Bassin de Mons
- dans certaines anciennes mines et carrières en Région wallonne ;
- dans les nappes phréatiques, essentiellement situées en Région wallonne mais aussi en Région de Bruxelles-capitale dans le Bois de la Cambre et en forêt de Soignes ;
- ….
Les captages des eaux souterraines et les prélèvements d’eau de surfaceOn fait habituellement la distinction entre l’eau de mer et les eaux intérieures, lesquelles sont à leur tour subdivisées en eaux de surface et eaux souterraines. Les eaux de surface font référence à l’eau qui coule ou stagne à la surface de la terre. Elles comprennent l’eau des lacs, des rivières et des plans d’eau (étangs, bassins artificiels, mares, etc.) permettent l’approvisionnement en eau potable de 1.2 millions d’habitants et des entreprises bruxelloises.
Pour ce qui concerne l’eau destinée à des usages non potables, des entreprises et des particuliers effectuent des captages dans les eaux souterraines présentes dans le sous-sol de la Région. Cette eau est principalement utilisée pour des usages industriels (20%) et du secteur tertiaire (80%) comptant de nombreux petits exploitants de salons-lavoirs, de car-wash, de centres récréatifs….L’usage des eaux souterraines à des fins agricoles en Région bruxelloise est peu significative.
Des prises d’eau souterraine sont également effectuées dans le cadre de travaux de génie civil afin de rabattre la nappe pour permettre la réalisation à sec de fondations de constructions et éviter des inondations dans les infrastructures souterraines du métro. Les nappes sont également sollicitées dans le cadre de travaux d’assainissementTraitement de la pollution affectant un site (sol, eau) afin de le remettre dans son état initial ou du moins atteindre des valeurs fixées légalement. des sols pollués et pour une utilisation hydrothermique.
Pour assurer une gestion durable de la ressource et la maintenir accessible à tous, ces prélèvements sont autorisés via des permis délivrés par Bruxelles Environnement .
L’acheminement de l’eau
Une fois captée, l’eau est acheminée vers Bruxelles via un réseau de plus de 500 kilomètres d’installations parmi lesquelles :
- des aqueducs, ouvrages à écoulement libre dans lesquels l’eau circule simplement en fonction de la pente entre le lieu d’origine et le point d’aboutissement ;
- des feeders, ou canalisations en acier, en ciment ou en béton précontraint. L’eau y circule sous pression et à l’abri des infiltrations provenant de la surface du sol ou du terrain ;
- des réservoirs, collectant et concentrant les eaux avant leur introduction dans le réseau.
Des réservoirs à votre robinet
Plus de 2.370 kilomètres de canalisations sont présentes dans le sous-sol bruxellois pour approvisionner en eau potable plus de 500.000 logements et d’innombrables entreprises, hôpitaux, écoles, bureaux, gares et autres bâtiments publics….
La gestion de ce réseau et la distribution de l’eau à votre robinet sont assurées par Vivaqua.
Des captages à votre robinet, l’eau parcourt parfois plus de 100 kilomètres, et toujours dans des conditions de qualité optimale. Vivaqua veille, en effet, à l’entretien et à l’amélioration de la gestion de son réseau afin de vous garantir une distribution d’eau potable en qualité et quantité.
En 2018, un système d’alarme signalant en temps réel les fuites au sein du réseau de distribution a été mis en place afin d’en réduire les pertes[LA2] .
Pour plus d'informations, consultez le site de Vivaqua.
L’eau du robinet est-elle bonne ?
L’eau souterraine est de qualité dès le captage ne nécessitant quasi aucun traitement conséquent pour sa consommation. Elle est toutefois désinfectée avant sa distribution par l’adjonction de chlore afin de garantir sa bonne qualité bactériologique.
Traitement des eaux souterraines
L’eau souterraine est très pure dès le captage. Elle est donc simplement désinfectée par l’adjonction de chlore afin de garantir sa bonne qualité bactériologique.
Traitement des eaux de surface
Rendre potables des eaux de surfaceOn fait habituellement la distinction entre l’eau de mer et les eaux intérieures, lesquelles sont à leur tour subdivisées en eaux de surface et eaux souterraines. Les eaux de surface font référence à l’eau qui coule ou stagne à la surface de la terre. Elles comprennent l’eau des lacs, des rivières et des plans d’eau (étangs, bassins artificiels, mares, etc.) nécessite, en revanche, un traitement plus complet :
- l’eau est d’abord tamisée et débarrassée de toute matière solide ;
- les petites particules qui échappent au tamisage sont agglomérées en flocons grâce à une substance coagulante ;
- différents filtres au charbon actif et au bois terminent l’élimination de toutes les matières en suspension ;
- on injecte de l’ozone dans l’eau pour en éliminer les bactéries et les virus ;
- une dernière filtration sur charbon actif élimine les traces de molécules organiques ;
- dernière étape : on ajoute du chlore à l’eau traitée pour la préserver de toute bactérie jusqu’au consommateur final.
Ces différents traitements permettent de respecter les normes de potabilité.
Résultat ? La qualité de l’eau du robinet est de qualité, satisfaisant largement aux normes de potabilité !
Et le goût de l’eau ?
Inodore et sans saveur, l’eau ? Loin de là ! L’eau de distribution contient, en effet, une dose infime de chlore afin de garantir sa qualité bactériologique. Si ce léger goût vous incommode, placez une carafe d’eau au frigo quelques heures. Le chlore disparaîtra naturellement. Il vous suffit d’ajouter un peu de jus de citron pour découvrir une boisson désaltérante et délicieuse à la fois !
Contrôle constant
L’eau de distribution fait l’objet de contrôles très stricts. Souvent qualitativement comparable à l’eau en bouteille, sans emballage, sans plastique et livrée à domicile, elle coûte environ 130 fois moins chère et ne génère aucun déchet ! Certains dépôts de fer peuvent parfois lui donner un aspect brunâtre. Rincez bien vos conduites si tel est le cas.
De même, l’eau peut avoir un aspect laiteux lié à la présence de fines bulles d’air. N’ayez aucune crainte : ce phénomène temporaire n’a aucun impact sur la qualité de l’eau. Tordons enfin le cou à une idée reçue : l’eau calcaire n’est pas mauvaise pour la santé. Que du contraire ! Elle fournit à votre organisme un complément en calcium qui la renforce. Le calcaire, responsable de dépôts blanchâtres (tartre) n’est, toutefois, pas bénéfique aux appareils électroménagers. Optez alors pour des tablettes anticalcaires ou un adoucisseur d’eau.
Quid du plomb ?
L’eau de distribution ne contient en principe pas de plomb. Il arrive cependant que l’eau se charge en plomb au contact de branchements en plomb entre les conduites qui mènent aux robinets des consommateurs. Afin de préserver les consommateurs de tout risque sanitaire, depuis 2003, Vivaqua procède au remplacement des raccordements en plomb sur son réseau de distribution. Ce qui porte en 2020, à 47.299 le nombre de raccordements remplacés ! Des raccordements en plomb sont encore présents dans les habitations privées anciennes construites avant 1960. Si vous êtes concernés, il est déconseillé de boire l'eau qui y aurait stagné durant la nuit ou après une longue absence. Laissez couler l'eau quelques minutes avant de l’utiliser pour des besoins alimentaires ou, mieux, réservez-la à d’autres usages telles que la douche, le bain, le nettoyage et la chasse des toilettes.
Le coût de l'eau
Disposer d’eau potable à domicile n’est pas gratuit, tout le monde le sait. Mais de quoi dépend le prix que l’on paye ?
Avant tout, il faut la produire et l’amener jusque dans chaque foyer : elle doit être pompée, acheminée, traitée et enfin distribuée via un réseau qui nécessite un entretien constant… Ensuite, une fois consommée, l’eau doit être collectée et épurée avant d’être renvoyée vers le milieu naturel. Autant de coûts reflétés, jusqu’à présent, dans le prix de l’eau. A l’avenir, il devra aussi intégrer le coût environnemental, soit les frais liés à la préservation ou à la restauration de la qualité de l’eau. Qu’en est-il à Bruxelles ?
Que payons-nous aujourd’hui ?
En tant que bruxellois, savez-vous que votre consommation d’eau domestique s’élève, en moyenne, à un peu moins de 100 litres par jour ? A l’échelle de la Région, cela représente chaque année des millions de m³ d’eaux à produire et à assainir ensuite.
Ainsi, outre le prix d’approvisionnement de l’eau consommée, chaque bruxellois contribue aussi à la gestion des eaux usées. Depuis 2006, la Région a instauré le principe de gestion rationnelle et durable de la ressource et celui du « pollueur payeur ». En d’autres mots, plus nous consommons d’eau potable et donc, plus nous déversons d’ eaux uséesEaux qui ont été affectées à un usage domestique ou industriel et qui sont généralement chargées de différentes substances. … plus élevée est notre facture. Ce principe se fait à travers un système de tarification progressif. Dans la pratique, cela signifie que le prix de l’eau augmente exponentiellement chaque fois qu’un palier de consommation est dépassé.
La facture d’eau à Bruxelles se divise en trois composantes principales :
- Le prix de l’eau qui permet le financement du service d’approvisionnement en eau potable ainsi que les besoins en investissements afin d’assurer la pérennité des infrastructures ;
- La redevance d’ assainissementTraitement de la pollution affectant un site (sol, eau) afin de le remettre dans son état initial ou du moins atteindre des valeurs fixées légalement. communal qui permet le financement de l’activité de collecte des eaux usées ainsi que les besoins en investissements des ouvrages de collecte des eaux usées et pluviales.
- La redevance d’assainissement public régional qui permet le financement de l’activité d’épuration des eaux uséesL'épuration des eaux usées est l'élimination des déchets organiques et chimiques de l'eau jusqu'à un point permettant à la vie biologique dans les rivières, les lacs et les mers de ne pas subir les conséquences du déversement des ces eaux usées purifiées. ainsi que les besoins en investissements des infrastructures, soit les deux stations d’épuration du nord et du sud de la Région.
Dès lors que vous disposez d’un compteur d’eau ouvert à votre nom, vous êtes soumis à cette grille tarifaire (consultable sur le site d’HYDROBRU. Ainsi, la réutilisation de l’eau de pluie issue des citernes à usage domestique n’est actuellement soumises à aucune redevance.
Notez, cependant, qu’en sont exemptées les personnes à charge des CPAS ou qui établissent que leurs revenus, pour la période concernée, sont égaux ou inférieurs au revenu d’intégration. En sont également exemptées les personnes qui fournissent de l’eau à des personnes faisant partie d’un tel ménage.
Et les entreprises ?
Les entreprises sont, elles aussi, soumises à la même grille tarifaire, à la différence que les différentes composantes n’évoluent plus en fonction des volumes consommés mais sont linéaires. La réglementation bruxelloise distingue, à ce titre, l’usage domestique de l’eau pour l’hygiène, la cuisine, le nettoyage… de l’usage non domestique par les industries et les exploitations commerciales. Actuellement, les entreprises comptant moins de 7 collaborateurs sont considérées comme déversant des eaux à usage domestique.
Notez, cependant, que les grosses industries identifiées comme polluantes devront quant à elles payer le service d’épuration des eaux usées sur base des charges polluantes déversées.
Et demain ?
La directive cadre sur l’eau de l’Union européenne prescrit d’intégrer désormais le coût de gestion de la ressource et environnemental de l’eau à son prix. Concrètement, le prix de l’eau devra donc inclure le coût des mesures prises pour en préserver et en restaurer la quantité et la qualité. Ce « coût-vérité » de l’eau doit toutefois être appliqué de manière socialement responsable pour la population bruxelloise.
Pesticides et protection des captages
Les eaux souterraines captées en forêt de Soignes et dans le bois de la Cambre bénéficient de mesures de protection particulières pour en assurer la pureté. Ces eaux représentent en effet environ 3% de l’approvisionnement régional en eau potable.
Des « zones de protection rapprochées » de trois types ont été déterminées tout autour des captages, de manière concentrique.
Concrètement, pour tous les habitants de la zone de type III, la plus étendue (dans le quartier Bascule-Longchamp, entre Ixelles, Uccle et la ville de Bruxelles), l’utilisation de pesticides (produits phytopharmaceutiques) est strictement interdite, partout, y compris dans les jardins, depuis le 1er janvier 2016. Ceci concerne environ 3500 propriétés : maisons, ambassades, écoles, immeubles de bureaux, terrains de sport… vérifiez si vous en faites partie !
Surveillance de la qualité des eaux
Constats
VIVAQUA s'assure de la qualité des eaux potables distribuées par réseau au robinet, entre autre, par des programmes de contrôle approuvés par Bruxelles Environnement.
Bruxelles Environnement assure, quant à elle, sur l’ensemble de son territoire, la surveillance qualitative et quantitative de la ressource en eaux souterraines.
Pour plus d'informations, consultez le site de Vivaqua et de Bruxelles Environnement
La protection des captages, le traitement et le contrôle de la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine, et la politique menée pour éradiquer les conduites en plomb dans le réseau public font que l’eau distribuée à Bruxelles est de qualité et constitue une excellente « eau de boisson ».
La consommation moyenne des bruxellois (96 l/habitant/jour), l’une des plus basses des pays industrialisés, est actuellement stable après avoir connu une baisse significative entre 2002 et 2012 qui pourrait résulter de la généralisation d’équipements plus économes en eau (douches, WC, lave-vaisselle et lave-linge, ….) ou encore de la conscientisation accrue des ménages pour la préservation de la ressource.
À télécharger
- Rapport sur la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine, période 2017, 2018, 2019 (.pdf)
- Rapport sur la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine, période 2014, 2015, 2016 (.pdf)
- Rapport sur la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine, période 2011, 2012, 2013 (.pdf)
- Rapport sur la qualité de l'eau destinée à la consommation humaine, période 2008, 2009, 2010 (.pdf)
- Rapport sur la qualité de l'eau destinée à la consommation humaine, période 2005, 2006, 2007 (.pdf)
- Rapport sur la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine, période 2002, 2003, 2004 (.pdf)
- Luttons ensemble contre les dangers des pesticides ! (.pdf)