Zéro déchet et anti-gaspi : avez-vous déjà pensé à vendre en vrac ?
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Fruits, pâtes ou savon de vaisselle : les produits vendus en vrac sont de plus en plus nombreux et variés dans les commerces bruxellois. Rejoignez le mouvement zéro déchet !
Dans les commerces bruxellois, on rivalise d’inventivité pour diminuer les emballages. Les biscuits, le vinaigre et même la pâte à tartiner se vendent en vrac dans certains magasins.
Pourquoi passer au vrac ?
Les bénéfices du vrac sont nombreux, pour les commerçants, commerçantes, mais aussi pour les consommateurs, consommatrices et pour l’environnement :
- diminution du gaspillage (le consommateur, la consommatrice n’achète que la quantité voulue)
- réduction ou disparition des déchets d’emballage
- réduction des emballages et donc diminution des coûts pour les commerces
Que pouvez-vous vendre en vrac ?
Il y a une foule de produits qui peuvent être vendus en vrac :
- les produits frais : fruits, légumes, oeufs, olives, viande, charcuterie, poisson, fromage, pain
- les produits alimentaires secs : fruits secs, légumineuses, pâtes, riz, céréales, graines, sucre, épices, café, thé/tisanes
- les produits alimentaires liquides : vinaigre, huiles, vin, lait
- les produits transformés : passata, pâte à tartiner, purée de sésame, pâte à pizza, burgers de légumes
- les cosmétiques : savons, crèmes, dentifrice, gel douche, shampoing
- les détergents : savon de lessive, de vaisselle, savon noir, de Marseille, pastilles pour lave-vaisselle, bicarbonate
- les produits de jardinerie (bulbes, terreau,...), de bricolage et d’animalerie
Rejoindre la vague des magasins « contenants bienvenus »
Parmi les commerces qui proposent des produits en vrac, certains vont encore plus loin dans le zéro déchetL’expression « zéro déchet » recouvre une idée, un mode de vie et un mouvement sociétal. L’idée, mise en avant par quelques pionniers, est pour un citoyen, un ménage, une organisation ou encore un processus industriel de progresser vers un fonctionnement qui tende à ne plus produire aucun déchets, et en corollaire quasi automatique, de consommer moins de ressources. Bien que le « zéro déchet » absolu soit sans doute impossible à atteindre, la radicalité de l’expression dénote son ambition : il s’agit de réévaluer toutes les facettes d’un fonctionnement pour diminuer massivement la production de déchets.. Ils proposent à leur clientèle d’amener leurs propres contenants (bouteilles, bocaux ou boîtes de réemploi) pour les remplir de produits en vrac.
Ces magasins peuvent apposer sur leur vitrine l’autocollant “contenants bienvenus”.
Si vous optez pour ce principe, vous devrez calculer la tare des récipients apportés par vos clients, clientes. La tare, c’est le poids du contenant qui devra être déduit du poids total, lors du passage à la caisse. Pour ce faire, il est nécessaire de peser les récipients avant qu’ils ne soient remplis.
Bon à savoir
Le client, la cliente est responsable de l’hygiène des contenants apportés. Le commerçant, la commerçante a toutefois le droit de refuser un contenant si celui-ci n’est pas propre ou adapté pour le contenu.
Quelles informations fournir à votre clientèle ?
En tant que commerçant, commerçante, vous devez transmettre toutes les informations concernant le produit vrac comme pour un produit préemballé. Celles-ci doivent figurer sur les pots, bidons ou distributeurs de produits en vrac de votre magasin et indiquer :
- la nature du produit (type d’aliment, bio ou pas…)
- les allergènes éventuels qui sont présents
- la date d’achat / de conservation du produit
- les conseils de cuisson éventuels (par exemple, la durée de cuisson du riz, des pâtes, la quantité d’eau conseillée pour la cuisson, etc.)
- les conseils de protection et dangers éventuels pour les produits d’entretien
Quel impact des emballages sur l’environnement et sur la santé ?
Le plastique se retrouve encore et toujours dans la nature. Malgré les efforts fournis, à peine 40% du plastique est aujourd’hui recycléLe recyclage consiste à décomposer les déchets pour en faire de nouveaux matériaux. Par exemple : des déchets inertes sont broyés pour produire des agrégats qui seront utilisés dans des fondations de voiries. en Belgique. Et le recyclageToute opération de valorisation par laquelle les déchets sont retraités en produits, matières ou substances aux fins de leur fonction initiale ou à d’autres fins. Cela inclut le retraitement des matières organiques, mais n’inclut pas la valorisation énergétique, la conversion pour l’utilisation comme combustible ou pour des opérations de remblayage. Ces opérations impliquent une modification structurelle (physique ou chimique) de la matière. Le recyclage peut impliquer différentes actions de prétraitement comme, par exemple, le démantèlement. lui-même a un impact sur l’environnement (transport des déchets, broyage, refonte, nettoyage…). De plus, le plastique recyclé n’a pas les mêmes qualités que le neuf. Le mieux pour l’environnement, c’est donc le zéro déchetL’expression « zéro déchet » recouvre une idée, un mode de vie et un mouvement sociétal. L’idée, mise en avant par quelques pionniers, est pour un citoyen, un ménage, une organisation ou encore un processus industriel de progresser vers un fonctionnement qui tende à ne plus produire aucun déchets, et en corollaire quasi automatique, de consommer moins de ressources. Bien que le « zéro déchet » absolu soit sans doute impossible à atteindre, la radicalité de l’expression dénote son ambition : il s’agit de réévaluer toutes les facettes d’un fonctionnement pour diminuer massivement la production de déchets. !
Le plastique des emballages peut être à l’origine de “migrations”, c’est-à-dire une libération de substances cancérigènes ou de perturbateurs endocriniens qui se retrouvent dans les aliments.
Les emballages en carton peuvent aussi contenir des résidus d’encres provenant du recyclage des papiers-cartons. Ces résidus contiennent des huiles minérales qui peuvent migrer vers l’aliment. Ce principe est moins bien connu. Dans tous les cas, la prudence et le bon sens nous poussent à diminuer au maximum les emballages.
Bon à savoir
En Belgique, chaque personne jette environ 80 kilos de déchets d’emballages ménagers par an.
La fin des sacs plastiques à usage unique
Les sacs en plastique à usage unique, même biosourcés (d’origine organique), sont désormais interdits dans tous les commerces à Bruxelles.
Les sacs en plastique composés de 40% de matériaux biosourcés et compostables à domicile sont encore autorisés jusqu’au 31 décembre 2024, uniquement pour les denrées alimentaires vendues au détail, humides et contenant des liquides (comme des olives, par exemple).
C’est un grand changement pour les consommateurs, consommatrices mais aussi pour les commerçants, commerçantes. Il est nécessaire de penser à d’autres manières d’emballer les courses, en proposant par exemple des caissettes en bois ou en carton non utilisées, des contenants ou des sacs réutilisables, etc.
Le vrac, un secteur d’avenir
De plus en plus de Bruxellois et Bruxelloises souhaitent aller vers le zéro déchetL’expression « zéro déchet » recouvre une idée, un mode de vie et un mouvement sociétal. L’idée, mise en avant par quelques pionniers, est pour un citoyen, un ménage, une organisation ou encore un processus industriel de progresser vers un fonctionnement qui tende à ne plus produire aucun déchets, et en corollaire quasi automatique, de consommer moins de ressources. Bien que le « zéro déchet » absolu soit sans doute impossible à atteindre, la radicalité de l’expression dénote son ambition : il s’agit de réévaluer toutes les facettes d’un fonctionnement pour diminuer massivement la production de déchets. et se tournent vers le vrac. Mais il faut que les commerces, les restaurants et les traiteurs puissent suivre !
Bruxelles Environnement accompagne cette transition, en proposant des analyses environnementales comparatives, des solutions de contenants réutilisables, des listes de fournisseurs, des conseils pratiques de mise en œuvre par rayon, etc.