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- Politique
Sommaire
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Un réchauffement climatique limité à +1.5°C est encore possible … avec des actions fortes et rapides
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Région bruxelloise et gaz à effet de serre : où en est-on ?
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Les primes énergie, une aide pour diminuer les émissions de CO2
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L’énergie verte, un atout dans la lutte contre le changement climatique
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2500 places de parking non justifiées soumises à la taxe environnementale
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Bruxelles-Enabel, un partenariat en faveur du climat dans les pays en voie de développement
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Le contrôle périodique PEB de votre chaudière, un outil dans la lutte contre le changement climatique
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L’économie circulaire, indispensable pour diminuer l’impact CO2 des Bruxellois
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Pour diminuer le CO2, diminuez les kilomètres parcourus
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La carte solaire bruxelloise, un outil pour évaluer le potentiel « énergie verte » de votre toiture
Insécurité alimentaire, accès à l'eau, déplacements de population, risques de conflits... Les impacts du changement climatiqueDésigne de lentes variations des caractéristiques climatiques en un endroit donné, au cours du temps : réchauffement ou refroidissement. Certaines formes de pollution de l'air, résultant d'activités humaines, menacent de modifier sensiblement les climats, dans le sens d'un réchauffement global. Ce phénomène peut entraîner des dommages importants : élévation du niveau des mers, accentuation des événements climatiques extrêmes (sécheresses, inondations, cyclones, etc.), déstabilisation des forêts, menaces sur les ressources d'eau douce, difficultés agricoles, désertification, réduction de la biodiversité, extension des maladies tropicales, etc., qui affecte déjà tous les continents et les océans, vont s'aggraver au 21e siècle, avertissent les experts du Giec, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.
Afin de développer des politiques pertinentes de lutte contre la pollution, Bruxelles Environnement analyse continuellement la situation grâce à trois outils essentiels : le bilan énergétique de la Région bruxelloise, les inventaires d'émissions atmosphériques et les projections de ces émissions jusqu’en 2020. Ceci permet entre autre d’étudier attentivement les émissions des différents gaz à effet de serre en Région bruxelloise.
Un réchauffement climatique limité à +1.5°C est encore possible … avec des actions fortes et rapides
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC/IPCC) a publié le 8 octobre 2018 son rapport spécial sur les effets d’un réchauffement climatique à +1.5°C par rapport à l’ère préindustrielle. Les constats les plus marquants sont :
- Il est encore possible de limiter le réchauffement climatique à +1.5°C mais cela nécessite des actions rapides et radicales. Pour ne pas dépasser cette limite, il est nécessaire de diminuer les émissions mondiales de gaz à effet de serreGaz qui absorbe une partie des rayons du soleil et les restitue sous la forme de rayonnements, lesquels rencontrent d'autres molécules de gaz et reproduisent ainsi le processus, entraînant l’effet de serre, qui engendre une augmentation de chaleur. Les principaux gaz à effet de serre dont l’origine est essentiellement liée à des activités humaines sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et l’ozone troposphérique (O3). de -45% en 2030 par rapport aux émissions de 2010 et d’atteindre des émissions nets zéro en 2050.
- Limiter le réchauffement climatique à +1.5°C contre +2°C permet de réduire les effets négatifs induis, et en particulier d’éviter des impacts irréversibles (destruction de la biodiversitéDiversité d'espèces vivantes, capables de se maintenir et de se reproduire spontanément (faune et flore). et des écosystèmes).
- Les mesures d’atténuation et d’adaptation doivent être intégrées dans les objectifs de développement durableMode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre à leurs propres besoins. Il s'agit donc d une démarche qui vise à assurer la continuité dans le temps du développement économique et social, dans le respect de l'environnement, et sans compromettre les ressources naturelles indispensables à l'activité humaine. et s’intégrer dans le respect des droits humains.
La Région de Bruxelles-Capitale s’est engagée dans des objectifs de réduction. Dans le cadre de l’accord de coopération entre l’Etat fédéral et les trois Régions, appelé accord de Burden Sharing, la Région de Bruxelles Capitale s’était engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 8,8 % en 2020 par rapport à 2005. Cet objectif est aujourd’hui largement dépassé : en 2015, ces émissions se montaient à 3722 kt d’équivalents CO2, soit une baisse de 14 % par rapport à 2005 (4321 kt).
La COP24 (conférence des Nations Unies sur les changements climatiques), qui se déroule actuellement abordera, dans le cadre du Dialogue de Talanoa, la question du rehaussement de l’ambition et des actions nécessaires pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris à la lumière du nouveau rapport du GIEC.

Région bruxelloise et gaz à effet de serre : où en est-on ?
Selon la dernière version du bilan énergétique et de l’inventaire des gaz à effet de serreGaz qui absorbe une partie des rayons du soleil et les restitue sous la forme de rayonnements, lesquels rencontrent d'autres molécules de gaz et reproduisent ainsi le processus, entraînant l’effet de serre, qui engendre une augmentation de chaleur. Les principaux gaz à effet de serre dont l’origine est essentiellement liée à des activités humaines sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et l’ozone troposphérique (O3). (GES) disponibles pour la Région bruxelloise, la situation se présente comme suit :

Ce schéma montre que la tendance globale en termes d’émissions totales de GES est à la baisse (-15% d’émissions entre 2005 et 2016), portée par la baisse des consommations d’énergie (principalement liées au chauffage dans les bâtiments).
Cette bonne nouvelle de réduction des émissions des GES est cependant à tempérer : en effet, pour atteindre l’objectif européen à l’horizon 2050 - une diminution de 80 à 95% des GES par rapport au niveau de 1990 - les consommations énergétiques devraient être encore considérablement réduites.
Les primes énergie, une aide pour diminuer les émissions de CO2
En Région de Bruxelles-Capitale, le chauffage des bâtiments (tous secteurs confondus) est responsable de 70% des émissions de gaz à effet de serreGaz qui absorbe une partie des rayons du soleil et les restitue sous la forme de rayonnements, lesquels rencontrent d'autres molécules de gaz et reproduisent ainsi le processus, entraînant l’effet de serre, qui engendre une augmentation de chaleur. Les principaux gaz à effet de serre dont l’origine est essentiellement liée à des activités humaines sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et l’ozone troposphérique (O3).. L’enjeu à relever est donc de taille puisque l’objectif fixé à Bruxelles est de réduire les émissions régionales de gaz à effet de serre de 30% d’ici 2025 (par rapport à 1990) tout en améliorant la qualité de l’air.
En RBC, le logement est souvent ancien, avec des maisons ou appartements de faible performance énergétique, gros consommateurs d’énergie.
Pour aider à la rénovation énergétique des bâtiments, la Région de Bruxelles Capitale a débloqué en 2018 un budget « Primes énergie» de 22 millions d’euros avec une priorité donnée à l’audit énergétique, l’isolation et le chauffage. Selon les statistiques primes énergie pour l’année 2017 (les statistiques 2018 ne sont pas encore disponibles), les primes énergie 2017 ont été consacrées exclusivement à des travaux de rénovation. Les travaux prioritaires étaient :
1) isolation du toit (30% des montants alloués €)
2) isolation des murs (24% €)
3) chaudières performantes (24% €).

Le système social des primes joue son rôle, puisque 60% des budgets octroyés le sont à des ménages en « catégorie C », soit à revenus modérés.
L’énergie verte, un atout dans la lutte contre le changement climatique
L'énergie fossile contribue largement au changement climatiqueDésigne de lentes variations des caractéristiques climatiques en un endroit donné, au cours du temps : réchauffement ou refroidissement. Certaines formes de pollution de l'air, résultant d'activités humaines, menacent de modifier sensiblement les climats, dans le sens d'un réchauffement global. Ce phénomène peut entraîner des dommages importants : élévation du niveau des mers, accentuation des événements climatiques extrêmes (sécheresses, inondations, cyclones, etc.), déstabilisation des forêts, menaces sur les ressources d'eau douce, difficultés agricoles, désertification, réduction de la biodiversité, extension des maladies tropicales, etc. . La Région de Bruxelles-Capitale s'est fixé pour objectif de réduire les gaz à effet de serreGaz qui absorbe une partie des rayons du soleil et les restitue sous la forme de rayonnements, lesquels rencontrent d'autres molécules de gaz et reproduisent ainsi le processus, entraînant l’effet de serre, qui engendre une augmentation de chaleur. Les principaux gaz à effet de serre dont l’origine est essentiellement liée à des activités humaines sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et l’ozone troposphérique (O3). de 30 % par rapport à 1990 d'ici 2025 et de doubler la production d'énergie renouvelableL’énergie renouvelable est une énergie produite à partir de sources non fossiles renouvelables, à savoir : énergie éolienne, solaire, aérothermique, géothermique, hydrothermique, marine et hydroélectrique, biomasse, gaz de décharge, gaz des stations d’épuration d’eaux usées et biogaz. (DIRECTIVE 2009/28/CE) par rapport à 2013 d'ici 2020.
Pour atteindre ces objectifs en matière de renouvelable, la stratégie du gouvernement bruxellois se fonde essentiellement sur le déploiement de panneaux photovoltaïques. L’objectif est même de quadrupler la production d’énergie renouvelable d’ici 2030.
En 2030, la Région souhaite produire annuellement 184,68 GWh de son énergie à l’aide de panneaux photovoltaïques. En 2016, la production annuelle s’élevait à 42,67 GWh. Le défi est de taille, et la Région souhaite continuer sur sa lancée.
Pour exploiter l’important potentiel de production renouvelable et d’économies d’énergie que représentent les bâtiments publics, le gouvernement bruxellois a lancé le programme SolarClick. SolarClick a pour mission d’équiper près de 85 000 m2 de toitures de bâtiments publics bruxellois de panneaux photovoltaïques d’ici 2020. À la clé : une réduction d’environ 4500 tonnes des émissions de CO2 à Bruxelles.
Ce programme repose sur un principe de « win-win » : le pouvoir public bénéficie gratuitement de l’électricité produite pour couvrir ses besoins, tandis que la Région, propriétaire des panneaux, perçoit les certificats verts et alimente le Fonds Climat avec le produit de leur vente.

2500 places de parking non justifiées soumises à la taxe environnementale
Le volet stationnement hors voirie du Code Bruxellois de l’air, du Climat et de la Maitrise de l’Energie (CoBrACE) est entré en application en février 2014. Il a pour objectif de diminuer le nombre d’emplacements de parking sur le domaine privé en réduisant la capacité de stationnement des immeubles de bureau (ou en taxant certains emplacements). L’objectif ? Diminuer les déplacements automobiles domicile-travail, la congestion routière et par conséquent les émissions de gaz à effet de serreGaz qui absorbe une partie des rayons du soleil et les restitue sous la forme de rayonnements, lesquels rencontrent d'autres molécules de gaz et reproduisent ainsi le processus, entraînant l’effet de serre, qui engendre une augmentation de chaleur. Les principaux gaz à effet de serre dont l’origine est essentiellement liée à des activités humaines sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et l’ozone troposphérique (O3)..
Depuis 2014, dans le cadre des demandes de prolongation ou de renouvellement des permis d’environnement , près de 200 parkings (17.000 places de stationnement au total) à destinations des activités de bureaux ont été analysés.
Suite à cette analyse, 500 places ont été supprimées. D’autres ont été transformées en parking riverain ou parking publics. Enfin, 2500 places non justifiées ont été soumises à la taxe environnementale, qui alimente le fond climat. Cette taxe environnementale a pour but de dissuader l’utilisation de ces parkings. Elle augmente de 10% chaque année pour pousser les entreprises à prendre des mesures structurelles pour supprimer leurs emplacements.
A terme, cette mesure innovante permettra de limiter la saturation des voiries malgré la croissance économique et démographique continue de la Région.
Bruxelles-Enabel, un partenariat en faveur du climat dans les pays en voie de développement
Le financement climatique international est au cœur des discussions de la COP24. En 2009, les pays développés se sont engagés à contribuer à hauteur de 100 milliards de dollars par an dès 2020. La Région de Bruxelles-Capitale, dans le cadre des engagements belges (accord de burden sharing), participe à ce financement.
En 2016, la RBC a conclu un convention avec l’agence belge de coopération : Enabel. Cette convention permet de mobiliser l’expertise et l’expérience d’Enabel au profit de l’exécution de projets climatiques dans quatre pays particulièrement vulnérables aux effets des changements climatiques. La convention porte sur un montant de 2.519.186 euros, distribué de manière équilibrée entre les quatre projets sur la période 2017-20. Le financement de la RBC a permis à Enabel de compléter les quatre projets décris ci-dessous avec une composante climatique (processus de top-up) :

Lire le texte de transcription
Installation de systèmes de dessalement et d'approvisionnement en eau potable utilisant l'énergie solaire au Mozambique.

Lire le texte de transcription
Installation de systèmes solaires photovoltaïques pour une cinquantaine d'écoles en Palestine
- Boisement, reboisement et conservation de la biosphère au Rwanda
- Cuisines à économie d'énergie pour des collèges et instituts de formation professionnelle en Ouganda.
L’ensemble des actions climatiques de la RBC en faveur des pays en voie de développement est consultable sur le site internet de Bruxelles Environnement.
Le contrôle périodique PEB de votre chaudière, un outil dans la lutte contre le changement climatique
LEn Région de Bruxelles-Capitale, le chauffage des bâtiments est responsable de près de 70 % des émissions de GES et représente jusqu’à 56% de la facture énergétique.
La réglementation chauffage PEB est un des principaux outils mis en place par la Région de Bruxelles-Capitale pour réduire les consommations énergétiques et atteindre les objectifs de réduction des gaz à effet de serreGaz qui absorbe une partie des rayons du soleil et les restitue sous la forme de rayonnements, lesquels rencontrent d'autres molécules de gaz et reproduisent ainsi le processus, entraînant l’effet de serre, qui engendre une augmentation de chaleur. Les principaux gaz à effet de serre dont l’origine est essentiellement liée à des activités humaines sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et l’ozone troposphérique (O3). (GES).
Depuis le 1er janvier 2011, cette réglementation impose en Région de Bruxelles Capitale que toutes les installations de chauffage central comprenant une ou plusieurs chaudières fonctionnant au gaz ou au mazout soient contrôlées et répondent à certaines exigences.
Une des mesures prises est l’obligation de faire contrôler périodiquement sa chaudière par professionnel agréé par Bruxelles Environnement. Cette obligation permettra d’économiser 7.28kt CO2 équivalent en 2025 si 25% des chaudières visées est effectivement contrôlé. Ce contrôle permet un gain énergétique de 2 à 4 % de la consommation énergétique annuelle pour les bâtiments tertiaires et résidentiels.
Des modifications vont intervenir dans la réglementation à partir du 1er janvier 2019. Celles-ci seront accompagnées par une intensification du contrôle de la réalisation des actes prévus par cette réglementation.
L’économie circulaire, indispensable pour diminuer l’impact CO2 des Bruxellois
Le 1 août 2018, l’humanité a épuisé toutes les ressources naturelles que la Terre est capable de régénérer en une année. A l’échelle de la Belgique, le jour du dépassement était le 2 avril. Face à la finitude des ressources de la planète, il est urgent de concrétiser la transition d’une économie linéaire vers une économie circulaire qui a pour objectif de réduire considérablement la surconsommation des ressources.
Le métabolisme urbain de la Région de Bruxelles-Capitale nous montre que celle-ci importe 9 millions de tonnes de matière par an et en exporte 7 millions ce qui montre que la Région connaît une forte dépendance aux ressources extérieures, ce qui la rend vulnérable.
Face aux défis environnementaux et économiques auxquels Bruxelles est confrontée, l’économie circulaire propose des réponses afin de découpler la croissance économique de la consommation des ressources, tout en diminuant nos émissions indirectes de gaz à effets de serre.
Encourager/développer des modèles économiques répondant aux besoins des consommateurs, tout en travaillant à la fermeture des boucles matières qui optimisent l’utilisation des ressources (intensité, longévité), et ce afin de diminuer les émissions de GES liés à l’extraction des ressources, à la production et à la gestion des déchets.
Pour diminuer le CO2, diminuez les kilomètres parcourus
Le CO2, ou dioxyde de carbone, est de loin le principal gaz à effet de serreGaz qui absorbe une partie des rayons du soleil et les restitue sous la forme de rayonnements, lesquels rencontrent d'autres molécules de gaz et reproduisent ainsi le processus, entraînant l’effet de serre, qui engendre une augmentation de chaleur. Les principaux gaz à effet de serre dont l’origine est essentiellement liée à des activités humaines sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et l’ozone troposphérique (O3). émis sur le territoire régional. Il est émis lors de tout processus de combustion utilisant des combustibles fossiles. En Région de Bruxelles-Capitale, les sources dominantes de CO2 sont le chauffage des bâtiments, qui occasionne plus des 2/3 des émissions directes de CO2 (68%), et le transport, qui compte pour 19% dans les émissions de CO2.
65% des déplacements à Bruxelles concernent des distances inférieures à 5 km et 25% des distances inférieures à 1 km. Toutes les comparaisons le prouvent : les courtes distantes en ville sont toujours plus rapides lorsqu’elles sont effectuées en transports en commun, à vélo ou à pied.
Pour faire diminuer les émissions de CO2 en RBC, modifiez vos habitudes de transport ! Grâce à la prime Bruxell’Air, les Bruxellois qui renoncent à leur voiture pour un an minimum reçoivent un abonnement de carsahring, et au choix un abonnement STIB ou une prime pour l’achat d’un vélo.
Plus d’infos : https://lez.brussels/mytax/fr/alternatives?tab=Primes
Une initiative du Ministre bruxellois de la Mobilité et des Travaux publics de la Région de Bruxelles-Capitale.
La carte solaire bruxelloise, un outil pour évaluer le potentiel « énergie verte » de votre toiture
En entrant son adresse sur www.cartesolaire.brussels, chaque Bruxellois reçoit désormais gratuitement une estimation du potentiel solaire photovoltaïque et thermique de son toit. L’application commanditée par Bruxelles Environnement a pour vocation d’être un outil pédagogique d’information et d’aide à la prise de décision.
D’après un sondage commandité par Bruxelles Environnement en 2017, 40 % des Bruxellois ont envisagé de placer des panneaux photovoltaïques mais ne l’ont pas fait. La raison ? La plupart estiment l’installation trop coûteuse. Pourtant, il ressort également de cette enquête que la majorité des Bruxellois ignore le prix d’une installation. La Carte solaire a pour but d’offrir à chaque Bruxellois une estimation personnalisée du coût et des gains générés par une installation sur sa toiture.
Comment ça marche ?
Après avoir inséré son adresse, le Bruxellois a accès à une représentation visuelle de sa toiture et est informé des zones de son toit qui représentent un potentiel solaire, de la quantité de panneaux photovoltaïques nécessaires pour maximiser sa production et du coût de l’installation. Il reçoit également une estimation des gains que celle-ci peut engendrer, grâce à la vente des certificats verts pendant 10 ans d’une part et aux économies d’énergie d’autre part.
Quadrupler la production d’énergie renouvelable d’ici 2030
À Bruxelles, le photovoltaïque est la technologie qui représente le plus haut potentiel de production d’énergie verte. Cette Carte solaire est donc l’un des fers de lance de la politique de déploiement de l’énergie renouvelableL’énergie renouvelable est une énergie produite à partir de sources non fossiles renouvelables, à savoir : énergie éolienne, solaire, aérothermique, géothermique, hydrothermique, marine et hydroélectrique, biomasse, gaz de décharge, gaz des stations d’épuration d’eaux usées et biogaz. (DIRECTIVE 2009/28/CE) en Région de Bruxelles-Capitale, avec le programmes SolarClick, qui cible les toitures des bâtiments publics bruxellois.