
Le lichens : un signe de biodiversité à Bruxelles
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Les lichens résultent de la symbiose mutuelle profonde entre deux types d’organismes : un champignon et une algue verte ou cyanobactérie. Ils sont parfois tellement enchevêtrés qu’ils n’ont aucune possibilité de survie en dehors de cette association.
A l’extérieur se trouve le champignon. C’est donc lui qui détermine grossièrement la forme du lichen. Les algues assurent la photosynthèse et produisent à cet égard, au lieu du sucre habituellement produit, des alcools de sucre spéciaux pouvant être assimilés par le champignon.
La Région bruxelloise a longtemps été un désert en matière de lichens. On n’y trouvait que des espèces encroûtantes ayant une grande tolérance à la pollution de l’air. Mais depuis 1970, les conditions se sont améliorées. En effet, au printemps 2000, un inventaire des macro-lichens épiphytes a été réalisé pour la région. Un épiphyte est un organisme qui vit sur une plante ou dans les tissus extérieurs morts d’une plante, sans extraire d’eau ou de nutriments des tissus vivants de la plante en question.

32 espèces différentes ont été observées au total et parmi elles, certaines sensibles à la pollution de l’air, ce qui confirme une amélioration de la qualité de l’air à Bruxelles. Deux autres espèces (Parmelia tiliacea et Platismatia glauca) sont par contre considérées comme vulnérables.
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