
Inventaire des reptiles et amphibiens à Bruxelles
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Selon le dernier atlas des amphibiens et reptiles, 26 espèces différentes d’amphibiens et de reptiles, indigènes et exotiques, sont présentes en Région de Bruxelles-Capitale. Toutes les espèces indigènes sont strictement protégées par la législation bruxelloise. Pour une large majorité d’espèces, on constate une augmentation du nombre de carrés occupés entre les deux périodes atlas. Ces augmentations sont globalement dues à une meilleure connaissance du statut des espèces plus qu’à une augmentation récente de leurs populations, quelques-unes font toutefois exceptions, en particulier le lézard des murailles.
A l’instar de ce qui est observé dans d’autres grandes villes, la périphérie est nettement plus riche en espèces que le centre-ville. La proportion d’espèces exotiques est également plus importante dans ce dernier que dans la périphérie.
Le Triton crêté, la Rainette verte et le Crapaud calamite, jadis présents à Bruxelles, ont disparu depuis plus de 20 ans.
Les amphibiens
La salamandre, les tritons, les grenouilles et le crapaud commun sont les espèces d’amphibiens présentes chez nous.
Les amphibiens sont de petits animaux à quatre pattes à la peau humide et glanduleuse. Ils n’ont pas besoin de boire car l’eau est absorbée directement par la peau. L’eau est cependant cruciale pour pour eux : leurs oeufs sont dépourvus de coquille et les jeunes larves qui en sortent vivent exclusivement dans l’eau où ont lieu leurs différentes mutations.
Durant les mois d’hiver, les amphibiens cherchent un endroit pour hiberner. Pendant cette période, ils ne s’alimentent pas et sont très peu actifs. Au printemps, ils recherchent un partenaire et les œufs sont pondus dans de petites mares.
Grenouilles et crapauds
Si vous voyez une grenouille sauter dans l’herbe, il y a de fortes chances que ce soit une Grenouille rousse. Elles sortent souvent de l’eau et sont très actives.
Les scientifiques ne sont pas unanimes sur le statut de l’espèce formée par les grenouilles vertes. Auparavant, on parlait de la Grenouille de Lessona, de la Grenouille rieuse et de la Grenouille commune. Mais aujourd’hui, certains scientifiques placent toutes ces espèces dans une seule super espèce, à savoir la « grenouille verte ».
Si vous voyez un batracien brun à la peau verruqueuse qui ne saute pas, mais marche à quatre pattes, c’est un crapaud. Outre le crapaud commun, il existe aussi l’Alyte accoucheur. Ce dernier a été introduit intentionnellement dans des jardins privés.
Salamandres et tritons
La salamandre tachetée est une espèce remarquable. Les adultes, avec leur peau jaune et noire, paraissent très dangereux. Ce n’est toutefois qu’un subterfuge pour éloigner les prédateurs : les salamandres tachetées ne sont absolument pas vénéneuses. Elles ne se reproduisent plus que dans de petits ruisseaux de la forêt de Soignes.
Le triton palmé, le triton ponctué et le triton alpestre sont les espèces les plus communes. Vous aurez peut-être la chance d’en observer dans les petites mares en périphérie de la Région.
Les reptiles
Seules quelques espèces de lézards et de serpents font partie des reptiles belges indigènes. Ces animaux ont la peau sèche, couverte d’écailles et ils muent régulièrement : si vous avez de la chance, vous pourrez retrouver dans la nature, une peau issue d’une mue.
Contrairement aux amphibiens, les reptiles ne pondent que quelques oeufs. Ceux-ci sont protégés par une coquille qui les rend moins dépendants d’un milieu humide.
Il n’y a plus que 2 espèces de lézards vivant en Région de Bruxelles-Capitale : le Lézard vivipare et l’Orvet fragile. Dans le marais de Jette et ses environs, on trouve également une espèce de serpent, la Couleuvre à collier. Il s’agit d’une espèce introduite. Bien que sa présence provoque souvent des froncements de sourcils, les réactions de peur qu’elle suscite sont totalement infondées. Les couleuvres à collier ne sont pas vénéneuses et sont totalement inoffensives pour l’homme.
Un autre reptile est souvent relâché dans les parcs bruxellois, c’est la Tortue de Floride. Cette espèce, originaire de Floride, est mieux connue sur les foires et dans les animaleries. Quand elles en ont assez de leur tortue, certaines personnes n’hésitent pas à les relâcher dans les étangs urbains, ce qui peut causer d’important dommages à la faune locale indigène car les tortues de Floride sont très voraces. Il fait cependant trop froid dans nos contrées pour qu’elles puissent se reproduire à l’état sauvage.
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