
L’air que l’on respire à Bruxelles est-il sain ?
Surveiller, analyser, mesurer… La qualité de l’air ambiant en Région bruxelloise fait l’objet d’une surveillance continue. Grâce à une évolution de son système de mesure (appelé réseau télémétrique), Bruxelles Environnement assure le suivi en temps réel des concentrations de polluants tels que les oxydes d’azote, les particules fines, l’ozone et le dioxyde de soufre.
Sommaire
Quel est le bilan de la qualité de l’air dans la Région bruxelloise ? Actuellement, toutes les normes européennes sont respectées. Il reste toutefois de gros efforts à accomplir pour atteindre les futures valeurs limites. D’ici à 2030, il faudra en effet diminuer les concentrations de NO2 (dioxyde d’azote) de 50%, et les concentrations de particules fines PM2.5 (d’un diamètre inférieur à 2,5 microns) de 25%.
Notre air sous contrôle
Le dioxyde d’azote (NO2) est l’un des polluants les plus communs que nous respirons. En Région bruxelloise, il fait actuellement l’objet d’une surveillance très étroite. En 2022, trois actions ont été mises en œuvre :
- La poursuite de l’extension du réseau de mesure officiel, grâce à l’installation d’une nouvelle station de mesures sur le Boulevard du Midi (Petite Ceinture), un axe à trafic très dense, à proximité d’écoles.
- Une meilleure identification des endroits les plus pollués de la région, viales projets Curieuzenair et Chercheurs d’Air.
- L’implémentation du modèle SIRANE, un logiciel de modélisation de la pollution atmosphérique en milieu urbain.

Le réseau télémétrique de Bruxelles Environnement comporte désormais 11 stations, dont 5 sous forte ou très forte influence du trafic. La dernière station installée Boulevard du Midi fait partie de celles qui présentent les concentrations de NO2 les plus élevées .
Législation
Nouvelle directive européenne (en cours) sur les valeurs limites des concentrations des polluants réglementaires,revues pour se rapprocher des valeurs recommandées par l’OMS (Organisation mondiale de la Santé).
